Il bâtit un village totalement autonome.
3 participants
Page 1 sur 1
Il bâtit un village totalement autonome.
Boujou.
Rêve un peu fou ou idée géniale d’un précurseur ? Ce père de famille bâtit sa maison “écolo” et veut produire sa nourriture.
Ambiteux. C'est le premier mot qui vient à l'esprit, le tour du propriétaire accompli. Thomas Novince voit grand et pense à long terme. Son projet est indéniablement ambitieux. A double titre. Centré sur le respect de l'environnement, il mise sur les savoirs-faire et savoirs-être humains.
Du lever au coucher du soleil, ce trentenaire, marié et père de deux enfants, tourne sur plusieurs chantiers au lieu-dit du hameau Bouet. Là où avec sa femme, il a investi dans 6 hectares de terrain. Il gère la serre, la bergerie, les vaches, les chèvres, la volière, la production d’énergie avec les 6 panneaux photovoltaïques, le défrichage des terrains et surtout… la construction de sa maison en éco-matériaux.
“L’idée, c’est que si on veut s’en débarraser, on peut la composter… à part les vis’” s’amuse Thomas. Avec un idéal vers lequel tendre en ne produisant aucun déchet. Ancien diagnostiqueur sécurité gaz, il a opéré une “conversion de vie” en 2003. Une conversion impossible sans le salaire de sa femme, employée à la Caf.“Je bougeais tout le temps, je ne me plaisais plus dans ce travail. J’ai arrêté et méditer. Je me suis intéressé à la botanique, à la nature…”
Autonomie alimentaire et énergétique:
En quête d’un autre mode de vie, il s’est attelé à un chantier hors normes. “L’idée est de vivre ici en autonomie, à plusieurs familles avec qui on partagerait des activités. Des moments de rencontre et d’échanges”. Une réinvention du rêve soixante-huitard en quelque sorte. Ou l’adaptation du kibboutz à la mode normande…
Avec l’aide de parents et d’aimes, il renove pour l’heure une vieille bâtisse. Dégagée, il a fallu l’agrandir. Pour réaliser cette extension, le maître d’œuvre a troqué les parpaings pour des ballots de paille enduits. “Je m’inspire de la technique GREB (lire repères) mais je crée aussi mes mortiers. Ce qui m’intéresse, c’est d’inventer.”
La partie basse, exposée plein sud, captera la chaleur pour la diffuser dans le reste dans la maison. Au sol, la dalle de chaux et de lin doit encore sécher avant d’être recouverte de tommettes. “Il faut que ce soit aéré, que les fondations respirent”.
Dehors, des panneaux solaires chauffent l’eau. Des toilettes sèches, un poêle de masse en terre et brique et une éolienne devraient prochainement être aménagés par Monsieur touche-à-tout.
“Cohérence de vie”:
Car Thomas aspire à l’autonomie alimentaire et énergétique. Pour l’atteindre, il doit entretenir le potager et la serre arrosée par un bassin de récupération d’eau de pluie de 100 m2, traire les vache et chèvres, nourrir les moutons, poules et cochons…
Le maraîchage le tente aussi. Le couple aimerait ainsi intégrer un système d’échanges de producteurs. Ou encore, “contre des services rendus au jardin ou à la ferme, les gens pourraient repartir avec des denrées”, propose Thomas.
En attendant, parents et enfants patientent dans un mobile-home avant d’enfin entrer dans leur maison. “On tenait à ne pas s’endetter et malgré les crédits d’impôts, l’éolienne et les panneaux photovoltaïques étaient trop onéreux“, précise Thomas.
Le but ultime ? Renouer avec ce que formaient jadis les douze habitations du hameau Bouet. Un doux rêve que Thomas aimerait partager avec d’autres.
Et pour échanger, les idées fusent. “On souhaiterait aménager un camping, des chantiers collectifs avec des agriculteurs bio et promouvoir l’accueil des scolaires”.
Rêve un peu fou ou idée géniale d’un précurseur ? Ce père de famille bâtit sa maison “écolo” et veut produire sa nourriture.
Ambiteux. C'est le premier mot qui vient à l'esprit, le tour du propriétaire accompli. Thomas Novince voit grand et pense à long terme. Son projet est indéniablement ambitieux. A double titre. Centré sur le respect de l'environnement, il mise sur les savoirs-faire et savoirs-être humains.
Du lever au coucher du soleil, ce trentenaire, marié et père de deux enfants, tourne sur plusieurs chantiers au lieu-dit du hameau Bouet. Là où avec sa femme, il a investi dans 6 hectares de terrain. Il gère la serre, la bergerie, les vaches, les chèvres, la volière, la production d’énergie avec les 6 panneaux photovoltaïques, le défrichage des terrains et surtout… la construction de sa maison en éco-matériaux.
“L’idée, c’est que si on veut s’en débarraser, on peut la composter… à part les vis’” s’amuse Thomas. Avec un idéal vers lequel tendre en ne produisant aucun déchet. Ancien diagnostiqueur sécurité gaz, il a opéré une “conversion de vie” en 2003. Une conversion impossible sans le salaire de sa femme, employée à la Caf.“Je bougeais tout le temps, je ne me plaisais plus dans ce travail. J’ai arrêté et méditer. Je me suis intéressé à la botanique, à la nature…”
Autonomie alimentaire et énergétique:
En quête d’un autre mode de vie, il s’est attelé à un chantier hors normes. “L’idée est de vivre ici en autonomie, à plusieurs familles avec qui on partagerait des activités. Des moments de rencontre et d’échanges”. Une réinvention du rêve soixante-huitard en quelque sorte. Ou l’adaptation du kibboutz à la mode normande…
Avec l’aide de parents et d’aimes, il renove pour l’heure une vieille bâtisse. Dégagée, il a fallu l’agrandir. Pour réaliser cette extension, le maître d’œuvre a troqué les parpaings pour des ballots de paille enduits. “Je m’inspire de la technique GREB (lire repères) mais je crée aussi mes mortiers. Ce qui m’intéresse, c’est d’inventer.”
La partie basse, exposée plein sud, captera la chaleur pour la diffuser dans le reste dans la maison. Au sol, la dalle de chaux et de lin doit encore sécher avant d’être recouverte de tommettes. “Il faut que ce soit aéré, que les fondations respirent”.
Dehors, des panneaux solaires chauffent l’eau. Des toilettes sèches, un poêle de masse en terre et brique et une éolienne devraient prochainement être aménagés par Monsieur touche-à-tout.
“Cohérence de vie”:
Car Thomas aspire à l’autonomie alimentaire et énergétique. Pour l’atteindre, il doit entretenir le potager et la serre arrosée par un bassin de récupération d’eau de pluie de 100 m2, traire les vache et chèvres, nourrir les moutons, poules et cochons…
Le maraîchage le tente aussi. Le couple aimerait ainsi intégrer un système d’échanges de producteurs. Ou encore, “contre des services rendus au jardin ou à la ferme, les gens pourraient repartir avec des denrées”, propose Thomas.
En attendant, parents et enfants patientent dans un mobile-home avant d’enfin entrer dans leur maison. “On tenait à ne pas s’endetter et malgré les crédits d’impôts, l’éolienne et les panneaux photovoltaïques étaient trop onéreux“, précise Thomas.
Le but ultime ? Renouer avec ce que formaient jadis les douze habitations du hameau Bouet. Un doux rêve que Thomas aimerait partager avec d’autres.
Et pour échanger, les idées fusent. “On souhaiterait aménager un camping, des chantiers collectifs avec des agriculteurs bio et promouvoir l’accueil des scolaires”.
Re: Il bâtit un village totalement autonome.
Ben'l Téqueu l'a pu qu'a déménager din'l rhameau d'Bouet.
Sujets similaires
» NO GAZ et le port autonome du Havre
» LE MAGAZINE VILLAGE
» Le village d'Astérix est en Normandie.
» un village normand du 11 eme siècle englouti.
» Enfin un village Normand a l'Armada !!!
» LE MAGAZINE VILLAGE
» Le village d'Astérix est en Normandie.
» un village normand du 11 eme siècle englouti.
» Enfin un village Normand a l'Armada !!!
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|