Le café de Roiville (61).
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Le café de Roiville (61).
Boujou.
Le bistrot de ce village proche de Vimoutiers n'ouvre que deux fois par an. A un euro le calva, c'est dommage...
Le papier peint fleure bon les années soixante-dix, et quatre tables en formica bleu sont impeccablement disposées sur le sol en tomettes. Hier, le café de Roiville (122 habitants) a ouvert. A flanc de coteau sur la rive droite de la Vie qui coule 80 mètres en contrebas, l'estaminet n'ouvrait généralement qu'une fois par an, en avril, quand les cyclistes de Paris-Camembert ahanent en avalant les 10 % de la célèbre côte estampillée 2e catégorie.
« Il y a foule ce jour-là, nous sommes une dizaine à servir mais on a du mal à fournir ! », sourit Sophie Chanu. Après le départ des derniers cafetiers il y a une quinzaine d'années, la municipalité a pris soin d'ouvrir ce jour-là, ne serait-ce que pour garder la licence IV du troquet. Mais depuis dix-huit mois, les trente bénévoles de l'association « La Roivillaise » ont pris le relais. Et ouvrent ainsi le café deux voire trois fois par an. Byzance !
Hier matin les bourrasques balayaient le Pays d'Auge, on ne sait pas qui, du vent ou de Sophie, a ouvert la porte en premier. Le marché de Noël de La Roivillaise a pris l'eau, les visiteurs ont mouillé leur calva à un euro, « tarif imbattable et inchangé depuis deux ans ! » « A ce prix-là, mets-moi plutôt un p'tit jaune », lance Pierre, l'Auvergnat du coin. Sur le carreau un petit écriteau : « Laisser la brique derrière le volet, sinon les escargots passent par le trou du volet ». Au loin les nuages s'en vont. Vivement le prochain Paris-Camembert.
François BOSCHER.
Ouest-France
Le bistrot de ce village proche de Vimoutiers n'ouvre que deux fois par an. A un euro le calva, c'est dommage...
Le papier peint fleure bon les années soixante-dix, et quatre tables en formica bleu sont impeccablement disposées sur le sol en tomettes. Hier, le café de Roiville (122 habitants) a ouvert. A flanc de coteau sur la rive droite de la Vie qui coule 80 mètres en contrebas, l'estaminet n'ouvrait généralement qu'une fois par an, en avril, quand les cyclistes de Paris-Camembert ahanent en avalant les 10 % de la célèbre côte estampillée 2e catégorie.
« Il y a foule ce jour-là, nous sommes une dizaine à servir mais on a du mal à fournir ! », sourit Sophie Chanu. Après le départ des derniers cafetiers il y a une quinzaine d'années, la municipalité a pris soin d'ouvrir ce jour-là, ne serait-ce que pour garder la licence IV du troquet. Mais depuis dix-huit mois, les trente bénévoles de l'association « La Roivillaise » ont pris le relais. Et ouvrent ainsi le café deux voire trois fois par an. Byzance !
Hier matin les bourrasques balayaient le Pays d'Auge, on ne sait pas qui, du vent ou de Sophie, a ouvert la porte en premier. Le marché de Noël de La Roivillaise a pris l'eau, les visiteurs ont mouillé leur calva à un euro, « tarif imbattable et inchangé depuis deux ans ! » « A ce prix-là, mets-moi plutôt un p'tit jaune », lance Pierre, l'Auvergnat du coin. Sur le carreau un petit écriteau : « Laisser la brique derrière le volet, sinon les escargots passent par le trou du volet ». Au loin les nuages s'en vont. Vivement le prochain Paris-Camembert.
François BOSCHER.
Ouest-France
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