« Trop forts les Normands ! »
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« Trop forts les Normands ! »
Boujou.
Livre sortie en ce début mars aux éditions Ouest France.
« Trop forts les Normands ! » Notre confrère Paul Burel en est convaincu. Depuis qu'avec son compère Nono, dessinateur, ce Breton bon teint a rencontré comédiens, journalistes, avocat... montés à la capitale.
Après « Trop forts les Chtis ! » et « Trop forts les Bretons ! », Paul Burel, journaliste à Ouest-France à Paris a interrogé vingt et une personnalités sur leur enfance et leurs racines normandes.
Et si l'on retrouve l'incontournable Virois Michel Drucker « à la mémoire sidérante sur l'histoire de Malherbe » ou le philosophe argentanais Michel Onfray, Jean-Luc Hees, le PDG de Radio France parle avec émotion de ses origines très modestes à Évreux, ses débuts dans le journalisme qui allait le conduire à Washington sous la présidence Reagan. Le grand avocat pénaliste Olivier Metzner évoque avec franchise son enfance à Athis-de-l'Orne, ses années lycée à Flers et Vire. Le célèbre défenseur de Dominique de Villepin dans l'affaire Clearstream avoue que, cancre, il a décroché son bac à 21 ans. Franz Olivier Giesbert n'oubliera jamais l'enfance compliquée auprès de son père américain débarqué à Omaha Beach en 1944 et resté en Normandie.
Jacques Gamblin et François Morel
À chaque fois Paul et Nono s'effacent pour laisser leur interlocuteur parler à la première personne. « Ils devaient être nés en Normandie, Haute et Basse et pas Normands d'adoption. » Paul Burel a essuyé très peu de refus et garde de bons souvenirs des moments passés avec François Morel, le Flérien, et Jacques Gamblin, le Granvillais qu'il a retrouvés après leur spectacle Les Diablogues de Dubillard à Lyon. Ou du rappeur Orelsan, qui s'est taillé une réputation sulfureuse, « alors que c'est un gentil garçon loin de sa caricature ».
Dominique Besnehard, comédien et agent des stars, a facilité quelques contacts. L'agent d'Isabelle Adjani et Nathalie Baye raconte sa découverte du théâtre au lycée à Deauville, la supérette à Houlgate de ses parents aujourd'hui retraités à Vire.
« Le plus baroque », de l'aveu de l'auteur, est peut-être Mathieu Pigasse, fils de l'ancien propriétaire de La Manche libre, « énarque et financier de haut vol qui passe de la dette de l'Argentine au rapprochement entre multinationales. Et, à côté de ça, fou de rock et de poésie, il rachète le journal Les Inrockuptibles. »
Tous gardent de bons souvenirs de leur enfance en Normandie et aiment la revoir comme Nicolas Batum, basketteur en NBA à Portland (USA) et de l'équipe de France, qui revient dès qu'il le peut à Pont-l'Évêque où il a débuté ; ou Élise Lucet qui coupe de son émission « Pièces à conviction » sur France 3 en cueillant les girolles et chanterelles dans la forêt de Quevru. La journaliste aime ses congénères normands mais ne les ménage pas.
Si elle leur reconnaît « un côté conquérant et voyageur, bizarrement ils ne sont pas faciles d'accès. Ils ont pas mal de préjugés sur les non Normands. Ils sont méfiants, ont trop d'a priori et manquent d'ouverture. Ils se replient trop sur leur identité régionale. »
Xavier ORIOT.
Ouest-France
Livre sortie en ce début mars aux éditions Ouest France.
« Trop forts les Normands ! » Notre confrère Paul Burel en est convaincu. Depuis qu'avec son compère Nono, dessinateur, ce Breton bon teint a rencontré comédiens, journalistes, avocat... montés à la capitale.
Après « Trop forts les Chtis ! » et « Trop forts les Bretons ! », Paul Burel, journaliste à Ouest-France à Paris a interrogé vingt et une personnalités sur leur enfance et leurs racines normandes.
Et si l'on retrouve l'incontournable Virois Michel Drucker « à la mémoire sidérante sur l'histoire de Malherbe » ou le philosophe argentanais Michel Onfray, Jean-Luc Hees, le PDG de Radio France parle avec émotion de ses origines très modestes à Évreux, ses débuts dans le journalisme qui allait le conduire à Washington sous la présidence Reagan. Le grand avocat pénaliste Olivier Metzner évoque avec franchise son enfance à Athis-de-l'Orne, ses années lycée à Flers et Vire. Le célèbre défenseur de Dominique de Villepin dans l'affaire Clearstream avoue que, cancre, il a décroché son bac à 21 ans. Franz Olivier Giesbert n'oubliera jamais l'enfance compliquée auprès de son père américain débarqué à Omaha Beach en 1944 et resté en Normandie.
Jacques Gamblin et François Morel
À chaque fois Paul et Nono s'effacent pour laisser leur interlocuteur parler à la première personne. « Ils devaient être nés en Normandie, Haute et Basse et pas Normands d'adoption. » Paul Burel a essuyé très peu de refus et garde de bons souvenirs des moments passés avec François Morel, le Flérien, et Jacques Gamblin, le Granvillais qu'il a retrouvés après leur spectacle Les Diablogues de Dubillard à Lyon. Ou du rappeur Orelsan, qui s'est taillé une réputation sulfureuse, « alors que c'est un gentil garçon loin de sa caricature ».
Dominique Besnehard, comédien et agent des stars, a facilité quelques contacts. L'agent d'Isabelle Adjani et Nathalie Baye raconte sa découverte du théâtre au lycée à Deauville, la supérette à Houlgate de ses parents aujourd'hui retraités à Vire.
« Le plus baroque », de l'aveu de l'auteur, est peut-être Mathieu Pigasse, fils de l'ancien propriétaire de La Manche libre, « énarque et financier de haut vol qui passe de la dette de l'Argentine au rapprochement entre multinationales. Et, à côté de ça, fou de rock et de poésie, il rachète le journal Les Inrockuptibles. »
Tous gardent de bons souvenirs de leur enfance en Normandie et aiment la revoir comme Nicolas Batum, basketteur en NBA à Portland (USA) et de l'équipe de France, qui revient dès qu'il le peut à Pont-l'Évêque où il a débuté ; ou Élise Lucet qui coupe de son émission « Pièces à conviction » sur France 3 en cueillant les girolles et chanterelles dans la forêt de Quevru. La journaliste aime ses congénères normands mais ne les ménage pas.
Si elle leur reconnaît « un côté conquérant et voyageur, bizarrement ils ne sont pas faciles d'accès. Ils ont pas mal de préjugés sur les non Normands. Ils sont méfiants, ont trop d'a priori et manquent d'ouverture. Ils se replient trop sur leur identité régionale. »
Xavier ORIOT.
Ouest-France
Re: « Trop forts les Normands ! »
Si elle leur reconnaît « un côté conquérant et voyageur, bizarrement ils
ne sont pas faciles d'accès. Ils ont pas mal de préjugés sur les non
Normands. Ils sont méfiants, ont trop d'a priori et manquent
d'ouverture. Ils se replient trop sur leur identité régionale. »
Ah Bon première nouvelle...on aimerait voir ça
quant à Drucker on fait mieux comme exemple!!! Morel et Gamblin oui!
ne sont pas faciles d'accès. Ils ont pas mal de préjugés sur les non
Normands. Ils sont méfiants, ont trop d'a priori et manquent
d'ouverture. Ils se replient trop sur leur identité régionale. »
Ah Bon première nouvelle...on aimerait voir ça
quant à Drucker on fait mieux comme exemple!!! Morel et Gamblin oui!
Re: « Trop forts les Normands ! »
ils ne sont pas faciles d'accès. Ils ont pas mal de préjugés sur les non Normands. Ils sont méfiants, ont trop d'a priori et manquent d'ouverture. Ils se replient trop sur leur identité régionale
Ca c'est les renyioné !...et ptete les lorrains...et yen a surement d'autres
Ca c'est les renyioné !...et ptete les lorrains...et yen a surement d'autres
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