Frémont "Normandie sensible".
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Frémont "Normandie sensible".
Boujou.
La Normandie est-elle donc « sensible » ?
Assurément oui, si l'on fait de « sensible » l'adjectif qualifiant une relation, une interaction, physique autant que morale, entre la Normandie, ceux
qui y vivent et l'auteur qui les décrit.
Pour comprendre les ressorts de ce livre, il convient d'ajouter au parcours professionnel et à l'itinéraire familial et amical du géographe, une promenade très libre et très personnelle parmi les lettres et les arts. La Normandie en ce domaine est d'une richesse rare.
S'agissant de peinture:
"Impression soleil levant" de Monet, de Raoul Dufy au Havre, de Jean-François Millet dans le Cotentin - les rivages de la baie de Seine ont inspiré les artistes et en ont fait l'un des berceaux de l'Impressionnisme.
En littérature, on évoquera bien sûr entre bien d'autres œuvres, "Madame Bovary" de Gustave Flaubert, "A l'ombre des jeunes filles en fleurs" de Marcel Proust ou encore "La Nausée" de Jean-Paul Sartre...
Le Débarquement, la bataille de Normandie et la reconstruction ont par ailleurs fait de presque toutes les villes normandes un terrain pionnier de l'urbanisme et de l'architecture contemporaine qui ont succédé au foisonnement des édifices médiévaux, de l'art roman au flamboyant - la tour de la Madeleine à Verneuil-sur-Avre...
La grande richesse de la Normandie a connu son apogée entre le milieu du XIXe siècle et les plus proches décennies.
Elle bénéficie alors des apports plus anciens d'une culture bourgeoise, savamment entretenue dans les cercles des deux villes principales de
Rouen et de Caen.
Mais aussi de quelques belles gloires provinciales ou même nationales - Corneille ou Malherbe -, et surtout des cercles érudits et très fermés des antiquaires, archéologues, historiens, poètes et prosateurs venus de la médecine, du barreau et de l'université... couronnés par les deux Académies des arts, sciences et belles-lettres de Rouen et de Caen, fondées dans la première moitié du XVIII ème siècle.
Par Le Havre et par Rouen surtout, mais pas exclusivement, l'aventure maritime, l'ouverture sur d'autres horizons stimulent un esprit de conquête, une liberté de ton, la fascination de la mer et du large, la fréquentation d'esprits venus d'ailleurs et allant ailleurs par les voiliers ou les paquebots à la découverte de l'Amérique et du monde. Et, en sus, l'influence croissante d'une société parisienne du pouvoir, de la richesse, des plaisirs et des arts trouve en Normandie une terre d'élection à partir de la création des chemins de fer. Troublante géographie en vérité, jamais achevée.
Les uns la réduisent à la connaissance la plus finement
matérielle des hommes et des choses.
Les autres recherchent le sens plutôt que l'existence. L'essai vise à combiner les deux. La Normandie sensible se trouve à cette confluence.
2009 | 264 pages | broché, couverture souple avec rabats | 35.00 €
Pour l'acheter: http://www.twenga.fr/livres/normandie-sensible_69126212.html
La Normandie est-elle donc « sensible » ?
Assurément oui, si l'on fait de « sensible » l'adjectif qualifiant une relation, une interaction, physique autant que morale, entre la Normandie, ceux
qui y vivent et l'auteur qui les décrit.
Pour comprendre les ressorts de ce livre, il convient d'ajouter au parcours professionnel et à l'itinéraire familial et amical du géographe, une promenade très libre et très personnelle parmi les lettres et les arts. La Normandie en ce domaine est d'une richesse rare.
S'agissant de peinture:
"Impression soleil levant" de Monet, de Raoul Dufy au Havre, de Jean-François Millet dans le Cotentin - les rivages de la baie de Seine ont inspiré les artistes et en ont fait l'un des berceaux de l'Impressionnisme.
En littérature, on évoquera bien sûr entre bien d'autres œuvres, "Madame Bovary" de Gustave Flaubert, "A l'ombre des jeunes filles en fleurs" de Marcel Proust ou encore "La Nausée" de Jean-Paul Sartre...
Le Débarquement, la bataille de Normandie et la reconstruction ont par ailleurs fait de presque toutes les villes normandes un terrain pionnier de l'urbanisme et de l'architecture contemporaine qui ont succédé au foisonnement des édifices médiévaux, de l'art roman au flamboyant - la tour de la Madeleine à Verneuil-sur-Avre...
La grande richesse de la Normandie a connu son apogée entre le milieu du XIXe siècle et les plus proches décennies.
Elle bénéficie alors des apports plus anciens d'une culture bourgeoise, savamment entretenue dans les cercles des deux villes principales de
Rouen et de Caen.
Mais aussi de quelques belles gloires provinciales ou même nationales - Corneille ou Malherbe -, et surtout des cercles érudits et très fermés des antiquaires, archéologues, historiens, poètes et prosateurs venus de la médecine, du barreau et de l'université... couronnés par les deux Académies des arts, sciences et belles-lettres de Rouen et de Caen, fondées dans la première moitié du XVIII ème siècle.
Par Le Havre et par Rouen surtout, mais pas exclusivement, l'aventure maritime, l'ouverture sur d'autres horizons stimulent un esprit de conquête, une liberté de ton, la fascination de la mer et du large, la fréquentation d'esprits venus d'ailleurs et allant ailleurs par les voiliers ou les paquebots à la découverte de l'Amérique et du monde. Et, en sus, l'influence croissante d'une société parisienne du pouvoir, de la richesse, des plaisirs et des arts trouve en Normandie une terre d'élection à partir de la création des chemins de fer. Troublante géographie en vérité, jamais achevée.
Les uns la réduisent à la connaissance la plus finement
matérielle des hommes et des choses.
Les autres recherchent le sens plutôt que l'existence. L'essai vise à combiner les deux. La Normandie sensible se trouve à cette confluence.
2009 | 264 pages | broché, couverture souple avec rabats | 35.00 €
Pour l'acheter: http://www.twenga.fr/livres/normandie-sensible_69126212.html
Re: Frémont "Normandie sensible".
Donc, avec des normands si sensibles, pourquoi une telle ....???
Il est vrai que Frémont parle surtout du XIXè siecle...
Normands, réveillez vous !
Il est vrai que Frémont parle surtout du XIXè siecle...
Normands, réveillez vous !
Re: Frémont "Normandie sensible".
Le 19ème siyclle fut un age d'or pour la Normandie d'aveu un retour au régionalisme (pour le meilleur mais pour le pire itou).
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