Tins v'la un franc
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Tins v'la un franc
Boujou tertous
J'ai mis ça là, parce que je n'ai pas trouvé de rubrique plus appropriée;
L’humour si finaud des Normands ne mériterait il pas à lui tout seul une rubrique du Forum ?
Tchi qu' vos en dites vos ôôt's?
A bétôôt
Maurice, né au pied du château de Falaise, comme Arlette
Le Fernand et la Marie Gaudin avaient eu dans les années 15 deux gamins, le Jules, qu'avait tenu la terre et la Suzanne.
Dame celle là, c'était une Madame! Comment qu'avaient fait ses parents, toujours est il qu'avec une bourse elle était devenue infirmière et qu'elle avait pu se faire embaucher à Paris à l’Hôtel-Dieu où elle avait travaillé toute sa vie.
Mariée depuis à un horsain de parisien qui considérait la campagne comme zones arriérées peuplées d'indigents intellectuels, vous voyez d'ici le tableau; il y a des crétins même chez ces horsains là.
Ignorant le dicton qui dit fais des gosses on manque de bras, la Suzanne et son parisien s'étaient contenté d'un seul rejeton, mâle bien sûr, autant pour perpétuer le nom, que pour faire oublier un peu l'origine campagnarde de la mère.
Il était intelligent et fier le Bernard ( qu'on prononçait avec des â plein la gueule Bernâââârd). Peut être un peu trop quand même.
Un jour il consentit enfin à venir avec ses parents à Bons Tassilly, chez l'Oncle Jules.
Pendant que sa mère préparait les lits de plume il commençait à râler car soit disant que la plume le faisait éternuer. De plus obligé de sortir au fond de la cour pour aller aux cabinets lui semblait la dernière des incongruités.
- Chez nous c'est à l'intérieur alors même en hiver c'est confortable. Ce qu'il cachait c'est que c'était au sixième sur le palier et en commun, bah! Jules ne le saurait jamais.
Enfin on repartirait bientôt.
Le soir après souper, il voulut se moquer de celui qu'il appelait familièrement "Mon imbécile d'Oncle Jules"
Il lui proposa un jeu de devinettes; Chaque fois que Jules ne répondrait pas il donnerait un franc à Bernard, et si c'est l'inverse qui arrivait, c'est Bernard qui donnerait 100 francs à Jules.
Tu comprend mon Oncle à Paris j'ai fatalement plus de connaissances alors je t'accorde ce handicap.
Jules ne dit rien et attendit:
- Bernard : Qu'est ce qui a 4 pattes et qui miaule ?
- Jules - J'sé pas tins v'la 1 franc.
- Bernard : Qu'est ce qui a 4 pattes et qui aboie ?
- Jules - J'sé pas tins v'la 1 franc.
- Bernard : mains enfin Oncle Jules, dis quelque chose à ton tour !
- Jules : Eulah!...Ben, tchi qu'à 8 pattes eul' matin et 4 eul' souair ?
Bernard réfléchit, réfléchit, il réfléchit pendant une heure mais ne trouve pas, et se trouve contraint de donner sa langue au chat :
- Je ne sais pas. Tiens Oncle Jules, voilà tes 100 francs.... Alors c'était quoi ???
- Jules : J'sé pas tins v'la 1 franc!
J'ai mis ça là, parce que je n'ai pas trouvé de rubrique plus appropriée;
L’humour si finaud des Normands ne mériterait il pas à lui tout seul une rubrique du Forum ?
Tchi qu' vos en dites vos ôôt's?
A bétôôt
Maurice, né au pied du château de Falaise, comme Arlette
Le Fernand et la Marie Gaudin avaient eu dans les années 15 deux gamins, le Jules, qu'avait tenu la terre et la Suzanne.
Dame celle là, c'était une Madame! Comment qu'avaient fait ses parents, toujours est il qu'avec une bourse elle était devenue infirmière et qu'elle avait pu se faire embaucher à Paris à l’Hôtel-Dieu où elle avait travaillé toute sa vie.
Mariée depuis à un horsain de parisien qui considérait la campagne comme zones arriérées peuplées d'indigents intellectuels, vous voyez d'ici le tableau; il y a des crétins même chez ces horsains là.
Ignorant le dicton qui dit fais des gosses on manque de bras, la Suzanne et son parisien s'étaient contenté d'un seul rejeton, mâle bien sûr, autant pour perpétuer le nom, que pour faire oublier un peu l'origine campagnarde de la mère.
Il était intelligent et fier le Bernard ( qu'on prononçait avec des â plein la gueule Bernâââârd). Peut être un peu trop quand même.
Un jour il consentit enfin à venir avec ses parents à Bons Tassilly, chez l'Oncle Jules.
Pendant que sa mère préparait les lits de plume il commençait à râler car soit disant que la plume le faisait éternuer. De plus obligé de sortir au fond de la cour pour aller aux cabinets lui semblait la dernière des incongruités.
- Chez nous c'est à l'intérieur alors même en hiver c'est confortable. Ce qu'il cachait c'est que c'était au sixième sur le palier et en commun, bah! Jules ne le saurait jamais.
Enfin on repartirait bientôt.
Le soir après souper, il voulut se moquer de celui qu'il appelait familièrement "Mon imbécile d'Oncle Jules"
Il lui proposa un jeu de devinettes; Chaque fois que Jules ne répondrait pas il donnerait un franc à Bernard, et si c'est l'inverse qui arrivait, c'est Bernard qui donnerait 100 francs à Jules.
Tu comprend mon Oncle à Paris j'ai fatalement plus de connaissances alors je t'accorde ce handicap.
Jules ne dit rien et attendit:
- Bernard : Qu'est ce qui a 4 pattes et qui miaule ?
- Jules - J'sé pas tins v'la 1 franc.
- Bernard : Qu'est ce qui a 4 pattes et qui aboie ?
- Jules - J'sé pas tins v'la 1 franc.
- Bernard : mains enfin Oncle Jules, dis quelque chose à ton tour !
- Jules : Eulah!...Ben, tchi qu'à 8 pattes eul' matin et 4 eul' souair ?
Bernard réfléchit, réfléchit, il réfléchit pendant une heure mais ne trouve pas, et se trouve contraint de donner sa langue au chat :
- Je ne sais pas. Tiens Oncle Jules, voilà tes 100 francs.... Alors c'était quoi ???
- Jules : J'sé pas tins v'la 1 franc!
Maurice- Messages : 58
Date d'inscription : 13/06/2011
Localisation : Bourgogne Nord (Auxerre, pas loin de Chablis
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