Un jour en Normandie.
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Un jour en Normandie.
Boujou.
Michel de Decker est vraiment un homme à histoires….
J’ai reçu, il y a quelques jours, le tome 2 de “Un jour en Normandie” de
Michel de Decker. Et j’ai retrouvé, en quatrième de couverture, ma
chronique du tome 1 parue dans Paris-Normandie en mai dernier. J’avais alors écrit : “… ce livre est un régal (…) Michel de Decker, c’est le talent du conteur…”
Franchement, j’ai alors ressenti une petite angoisse : ” et si par malchance, le tome 2 était moins intéressant…”
Je me suis donc plongé toutes affaires cessantes dans la lecture de ce
volume en librairie depuis quelques jours et, très vite, j’ai retrouvé
au fil de chapitres suffisamment concis pour ne jamais lasser (c’est
évidemment le format de ses chroniques radio sur France Bleu Haute-Normandie) , la verve et l’enthousiasme de Michel de Decker. Bien
sûr, toutes les histoires qu’il nous livre ne possèdent pas la même
saveur ou la même force. Toutes ne sont pas originales, non plus. Mais
une fois encore ce bouquin se savoure avec un réel plaisir.
Et puis, il y a toujours un côté didactique chez de Decker, il nous
distrait mais on repart toujours avec un petit quelque chose. J’avais
un peu oublié la fin tragique de Louis Renault inhumé au cimetière
d’Herqueville tout comme j’ignorais la présence de Georges Porto-Riche
à Varengeville…
C’est un peu la marque de fabrique de Michel de Decker de
nous dénicher ce petit détail qui donne du sel à ses anecdotes : vous
le saviez, vous, que le peintre Bonnard, qui s’installa quelques années
du côté de Vernon, avait “bidouillé” le testament de son épouse. Nous
connaissons tous, évidemment, le drame de Villequier où Victor Hugo
perdit sa fille chérie, Lépoldine et son gendre. Michel de Decker
dépasse donc la relation de la noyade et nous offre un petit tour de
Normandie du grand Hugo avec des vers particulièrement méchants sur la
bonne ville d’Yvetot :
“Yvetot la Normande
Où l’on est à l’amende
Chez tous les taverniers !
Où l’on a pour salade
Ce qu’un lapin malade
Laisse dans son clapier !”
Plus loin, lorsqu’il nous conte le Tour de France en Normandie, Michel
n’oublie pas de citer Gaston Robic qui évoque sa victoire grace “à la
goutte de calva que j’ai mise de temps en temps dans mon bidon”…
Finalement, le tome 2 de “Un Jour en Normandie” se révèle être d’un bon cru.
“Un Jour en Normandie” de Michel de Decker (OREP Editions) 22 €
Michel de Decker rencontre ses lecteurs, pour une séance de
dédicaces, ce samedi 7 novembre à la libraire L’Armitière de Rouen à 15h.
Paris Normandie.
Michel de Decker est vraiment un homme à histoires….
J’ai reçu, il y a quelques jours, le tome 2 de “Un jour en Normandie” de
Michel de Decker. Et j’ai retrouvé, en quatrième de couverture, ma
chronique du tome 1 parue dans Paris-Normandie en mai dernier. J’avais alors écrit : “… ce livre est un régal (…) Michel de Decker, c’est le talent du conteur…”
Franchement, j’ai alors ressenti une petite angoisse : ” et si par malchance, le tome 2 était moins intéressant…”
Je me suis donc plongé toutes affaires cessantes dans la lecture de ce
volume en librairie depuis quelques jours et, très vite, j’ai retrouvé
au fil de chapitres suffisamment concis pour ne jamais lasser (c’est
évidemment le format de ses chroniques radio sur France Bleu Haute-Normandie) , la verve et l’enthousiasme de Michel de Decker. Bien
sûr, toutes les histoires qu’il nous livre ne possèdent pas la même
saveur ou la même force. Toutes ne sont pas originales, non plus. Mais
une fois encore ce bouquin se savoure avec un réel plaisir.
Et puis, il y a toujours un côté didactique chez de Decker, il nous
distrait mais on repart toujours avec un petit quelque chose. J’avais
un peu oublié la fin tragique de Louis Renault inhumé au cimetière
d’Herqueville tout comme j’ignorais la présence de Georges Porto-Riche
à Varengeville…
C’est un peu la marque de fabrique de Michel de Decker de
nous dénicher ce petit détail qui donne du sel à ses anecdotes : vous
le saviez, vous, que le peintre Bonnard, qui s’installa quelques années
du côté de Vernon, avait “bidouillé” le testament de son épouse. Nous
connaissons tous, évidemment, le drame de Villequier où Victor Hugo
perdit sa fille chérie, Lépoldine et son gendre. Michel de Decker
dépasse donc la relation de la noyade et nous offre un petit tour de
Normandie du grand Hugo avec des vers particulièrement méchants sur la
bonne ville d’Yvetot :
“Yvetot la Normande
Où l’on est à l’amende
Chez tous les taverniers !
Où l’on a pour salade
Ce qu’un lapin malade
Laisse dans son clapier !”
Plus loin, lorsqu’il nous conte le Tour de France en Normandie, Michel
n’oublie pas de citer Gaston Robic qui évoque sa victoire grace “à la
goutte de calva que j’ai mise de temps en temps dans mon bidon”…
Finalement, le tome 2 de “Un Jour en Normandie” se révèle être d’un bon cru.
“Un Jour en Normandie” de Michel de Decker (OREP Editions) 22 €
Michel de Decker rencontre ses lecteurs, pour une séance de
dédicaces, ce samedi 7 novembre à la libraire L’Armitière de Rouen à 15h.
Paris Normandie.
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