A force de silence… Rouen va finir par s'endormir.
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A force de silence… Rouen va finir par s'endormir.
Boujou.
Rouen : « Cet été, il n'y aura rien »
REACTIONS. Alors que la ville a annoncé vendredi sa décision de suspendre les Nuits impressionnistes, les réactions fusent de toutes parts. Entre déception et émotion.
«Je ne vais pas vous dire que je suis surprise. » Hier après-midi, Hélène Richard, directrice artistique de Skertzò - qui a créé les Nuits impressionnistes pour la ville de Rouen - a appris que les projections étaient suspendues (notre édition de samedi). « Nous n'avions pas de nouvelles… C'est dommage. Nous avons une énorme tendresse pour Rouen, car nous avons créé le spectacle avec une approche créative qui nous permettait de nous éloigner de la dimension historique. » Skertzò (Paris) ne devait, pour cet été, fournir que « deux soirées de calage et des copies du film ». Hélène Richard se souvient « avec beaucoup d'émotion de ces gens qui, la première année, s'allongeaient sur le parvis de la cathédrale pour voir l'édifice à l'envers ».
Les professionnels de la restauration oscillent entre déception et colère. Ainsi, aux Petits Parapluies, Marc Andrieux fait partie de la deuxième catégorie. « Cet été à Rouen, il n'y aura rien », regrette-t-il. L'an dernier, le restaurateur comptait « deux ou trois tables chaque soir de clients qui venaient dîner avant la projection. Pas forcément des touristes étrangers, plutôt des gens de la région. Ils arrivaient tôt et demandaient à être servis rapidement. Il y avait des retombées importantes. »
Même constat pour Prudence Cauvin, responsable de La Couronne. Pour elle, la suspension des projections « est dommage. C'est un bel événement et beaucoup de nos clients y allaient ». Vice-président du syndicat des hôteliers, cafetiers, restaurateurs et traiteurs, Marc Tellier estime que « forcément, les restaurants et brasseries riveraines vont enregistrer un manque à gagner ». Il estime que « la ville a l'air de s'enfermer sur elle-même en arrêtant ce type de manifestations. C'est malheureux pour notre profession déjà accusée de tous les maux (alcool, terrasses…) A force de silence… Rouen va finir par s'endormir ».
Le patron de la brasserie Paul, située au pied de la cathédrale, est moins catégorique. Philippe Coudy ne veut pas être négatif. « L'an, dernier, on a eu Normandie Impressionniste, avec des retombées importantes qui sont allées au-delà de Monet aux Pixels. Je ne juge pas du bien-fondé des décisions de la ville. Et puis on ne peut pas toujours se plaindre. » Il souligne que « la ville a décidé de suspendre, pas d'arrêter les projections. » Espérant que les Nuits impressionnistes reprendront le plus rapidement possible, il rappelle que « plus il y a d'événements dans la ville, mieux le commerce se porte. Tout le monde le sait ».
Patricia Buffet
Paris Normandie.
Rouen : « Cet été, il n'y aura rien »
REACTIONS. Alors que la ville a annoncé vendredi sa décision de suspendre les Nuits impressionnistes, les réactions fusent de toutes parts. Entre déception et émotion.
«Je ne vais pas vous dire que je suis surprise. » Hier après-midi, Hélène Richard, directrice artistique de Skertzò - qui a créé les Nuits impressionnistes pour la ville de Rouen - a appris que les projections étaient suspendues (notre édition de samedi). « Nous n'avions pas de nouvelles… C'est dommage. Nous avons une énorme tendresse pour Rouen, car nous avons créé le spectacle avec une approche créative qui nous permettait de nous éloigner de la dimension historique. » Skertzò (Paris) ne devait, pour cet été, fournir que « deux soirées de calage et des copies du film ». Hélène Richard se souvient « avec beaucoup d'émotion de ces gens qui, la première année, s'allongeaient sur le parvis de la cathédrale pour voir l'édifice à l'envers ».
Les professionnels de la restauration oscillent entre déception et colère. Ainsi, aux Petits Parapluies, Marc Andrieux fait partie de la deuxième catégorie. « Cet été à Rouen, il n'y aura rien », regrette-t-il. L'an dernier, le restaurateur comptait « deux ou trois tables chaque soir de clients qui venaient dîner avant la projection. Pas forcément des touristes étrangers, plutôt des gens de la région. Ils arrivaient tôt et demandaient à être servis rapidement. Il y avait des retombées importantes. »
Même constat pour Prudence Cauvin, responsable de La Couronne. Pour elle, la suspension des projections « est dommage. C'est un bel événement et beaucoup de nos clients y allaient ». Vice-président du syndicat des hôteliers, cafetiers, restaurateurs et traiteurs, Marc Tellier estime que « forcément, les restaurants et brasseries riveraines vont enregistrer un manque à gagner ». Il estime que « la ville a l'air de s'enfermer sur elle-même en arrêtant ce type de manifestations. C'est malheureux pour notre profession déjà accusée de tous les maux (alcool, terrasses…) A force de silence… Rouen va finir par s'endormir ».
Le patron de la brasserie Paul, située au pied de la cathédrale, est moins catégorique. Philippe Coudy ne veut pas être négatif. « L'an, dernier, on a eu Normandie Impressionniste, avec des retombées importantes qui sont allées au-delà de Monet aux Pixels. Je ne juge pas du bien-fondé des décisions de la ville. Et puis on ne peut pas toujours se plaindre. » Il souligne que « la ville a décidé de suspendre, pas d'arrêter les projections. » Espérant que les Nuits impressionnistes reprendront le plus rapidement possible, il rappelle que « plus il y a d'événements dans la ville, mieux le commerce se porte. Tout le monde le sait ».
Patricia Buffet
Paris Normandie.
Re: A force de silence… Rouen va finir par s'endormir.
Fourneyron trop influencée par le vern
carente50- Messages : 1128
Date d'inscription : 06/09/2008
Age : 73
Re: A force de silence… Rouen va finir par s'endormir.
il y a un potentiel énorme à Rouen et il est gaspillé!!!! Honte à Fourneyrond!
Re: A force de silence… Rouen va finir par s'endormir.
Entre l'arrêt du festival du cinéma nordique, le passage ridicule des 24h aux 12h motonautiques, la suspension de Monet aux Pixels, et une Armada 2013 qui n'est pas sûr de se dérouler, ça commence à faire beaucoup, enfin plutôt très peu pour une ville comme Rouen...
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