La situation du port de pêche de Granville.
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La situation du port de pêche de Granville.
Boujou.
"Une table ronde est programmée le 19 février pour trouver des pistes de relance de Granvilmer. Réactions sur la situation de la pêche granvillaise.
Daniel Caruhel, président de la communauté de communes et maire de Granville : « L'année dernière, pendant la crise, nous étions aux côtés des pêcheurs, nous avons soutenu leur action et nous sommes allés au ministère. L'autre action, c'est la caution que nous apportons aux banques pour la moitié du montant des emprunts souscrits par des pêcheurs pour reprendre des bateaux.
Granvilmer, c'est un outil essentiel pour les pêcheurs qui permet d'écouler la production et de maintenir des prix planchers acceptables. À la demande de Granvilmer, j'organise une réunion le 19 février, à la communauté de communes, pour voir ensemble comment pourront s'impliquer les différents partenaires et dégager des perspectives. On espère qu'il s'agit d'une situation conjoncturelle.
La force des pêcheurs granvillais, c'est leur polyvalence. Grâce à cela, et malgré la morosité générale, ils s'en tirent un peu moins mal qu'ailleurs.
Il faudra trouver de nouveaux marchés. Il faut croire à l'avenir de la pêche à Granville. Moi, j'y crois. Granville sera toujours un port de pêche. Le projet portuaire va favoriser l'exploitation de la halle à marée et les conditions de travail des pêcheurs. »
Didier Leguélinel, conseiller municipal délégué au port : « Chez les pêcheurs, il y a une inquiétude forcément. Mais on ne peut pas imaginer que l'outil Granvilmer disparaisse. Il y a déjà des périodes difficiles par le passé... Cette fois, c'est directement lié à la situation économique générale et mondiale. Ca parait suréaliste de dire que la faiblesse du dollar a fait perdre à Granvilmer le marché de l'olivette au profit de l'Amérique du Sud. Mais c'est la réalité. Du coup, on a juste pêché 300 tonnes au lieu des 2 000 et 3 500 tonnes à l'année.
Heureusement pour Granvilmer, la saison de la dorade est bonne : il y a la quantité, la qualité et le marché existent. La dorade est de nature à donner du travail pour les six prochains mois. Pour la suite, la priorité est clairement de trouver de nouveaux marchés. Un autre souci de commercialisation se fait déjà sentir sur les crustacés à cause de la faiblesse de la livre anglaise.
Jean-Marc Julienne, conseiller général : « Le département de la Manche s'intéresse depuis de nombreuses années à l'évolution du port de Granville. D'où le projet de développement portuaire qui permettra d'améliorer le temps de débarque pour les petites unités. Dans ce projet, l'idée est de conforter les quatre ports, notamment le port de pêche. Jean-François Le Grand l'a toujours dit. Le contexte économique ne le remet pas en cause. Au contraire.
Dans la mesure des moyens et dans le cadre légal, le conseil général de la Manche sera prêt à aider Granvilmer. Nous sommes allés plusieurs fois au ministère et, en octobre, nous avons obtenu l'arrêté autorisant l'embarquement du double matériel de pêche.
Le 19 février, chacun viendra en ayant déjà travaillé pour proposer des solutions ».
Propos recueillis par Pascal SIMON.
Ouest-France
"Une table ronde est programmée le 19 février pour trouver des pistes de relance de Granvilmer. Réactions sur la situation de la pêche granvillaise.
Daniel Caruhel, président de la communauté de communes et maire de Granville : « L'année dernière, pendant la crise, nous étions aux côtés des pêcheurs, nous avons soutenu leur action et nous sommes allés au ministère. L'autre action, c'est la caution que nous apportons aux banques pour la moitié du montant des emprunts souscrits par des pêcheurs pour reprendre des bateaux.
Granvilmer, c'est un outil essentiel pour les pêcheurs qui permet d'écouler la production et de maintenir des prix planchers acceptables. À la demande de Granvilmer, j'organise une réunion le 19 février, à la communauté de communes, pour voir ensemble comment pourront s'impliquer les différents partenaires et dégager des perspectives. On espère qu'il s'agit d'une situation conjoncturelle.
La force des pêcheurs granvillais, c'est leur polyvalence. Grâce à cela, et malgré la morosité générale, ils s'en tirent un peu moins mal qu'ailleurs.
Il faudra trouver de nouveaux marchés. Il faut croire à l'avenir de la pêche à Granville. Moi, j'y crois. Granville sera toujours un port de pêche. Le projet portuaire va favoriser l'exploitation de la halle à marée et les conditions de travail des pêcheurs. »
Didier Leguélinel, conseiller municipal délégué au port : « Chez les pêcheurs, il y a une inquiétude forcément. Mais on ne peut pas imaginer que l'outil Granvilmer disparaisse. Il y a déjà des périodes difficiles par le passé... Cette fois, c'est directement lié à la situation économique générale et mondiale. Ca parait suréaliste de dire que la faiblesse du dollar a fait perdre à Granvilmer le marché de l'olivette au profit de l'Amérique du Sud. Mais c'est la réalité. Du coup, on a juste pêché 300 tonnes au lieu des 2 000 et 3 500 tonnes à l'année.
Heureusement pour Granvilmer, la saison de la dorade est bonne : il y a la quantité, la qualité et le marché existent. La dorade est de nature à donner du travail pour les six prochains mois. Pour la suite, la priorité est clairement de trouver de nouveaux marchés. Un autre souci de commercialisation se fait déjà sentir sur les crustacés à cause de la faiblesse de la livre anglaise.
Jean-Marc Julienne, conseiller général : « Le département de la Manche s'intéresse depuis de nombreuses années à l'évolution du port de Granville. D'où le projet de développement portuaire qui permettra d'améliorer le temps de débarque pour les petites unités. Dans ce projet, l'idée est de conforter les quatre ports, notamment le port de pêche. Jean-François Le Grand l'a toujours dit. Le contexte économique ne le remet pas en cause. Au contraire.
Dans la mesure des moyens et dans le cadre légal, le conseil général de la Manche sera prêt à aider Granvilmer. Nous sommes allés plusieurs fois au ministère et, en octobre, nous avons obtenu l'arrêté autorisant l'embarquement du double matériel de pêche.
Le 19 février, chacun viendra en ayant déjà travaillé pour proposer des solutions ».
Propos recueillis par Pascal SIMON.
Ouest-France
Re: La situation du port de pêche de Granville.
Il était aussi question de collaboration entre les criées.
La petite pêche offre plus d'emplois que la grande et est plus écologique, il faut donc la soutenir.
La petite pêche offre plus d'emplois que la grande et est plus écologique, il faut donc la soutenir.
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