L'Ane Normand.
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L'Ane Normand.
Boujou.
Restauratrice à Alençon, Claudine Jamoteau est aussi à la tête d'un joli troupeau. Rencontre avec une passionnée dans les allées du Salon de l'agriculture à Paris.
Des sept races reconnues en France, c'est le plus petit de la classe. Mais pas le moins mignon. Avec sa robe rouleur chocolat, l'âne normand fait craquer les enfants. Un vrai joyau de la biodiversité pourtant menacé de disparition.
« Il n'en reste plus que 1 000 en France », soupire Claudine Jamoteau. Restauratrice dans le centre d'Alençon le jour, au Café du Théâtre, elle retrouve son troupeau le soir. Deux douzaines d'individus tout de même. Qui portent tous un nom et trottinent dans les prés d'Héloup. « J'en ai eu jusqu'à quarante », sourit-elle.
Le jour derrière ses fourneaux ou en salle avec ses clients, elle sait aussi se lever plus tôt. Pour casser la glace en hiver ou remettre un peu de foin.
Besoin de compagnie:
Adossé au stand de l'Âne normand dans les allées du Salon de l'agriculture à Paris, son mari approuve d'un sourire. Cette passion est d'abord une passion partagée. Une ligne de vie née d'un coup au coeur : la disparition de Polka, une percheronne partie à la boucherie après avoir été remplacée par un tracteur.
Enfant, elle se promet alors d'acheter, devenue grande, un cheval. « En vieillissant, je me suis sentie plus proche des ânes. » Ce sera Félicie puis Zébulon qui a aujourd'hui 21 ans. « Et peut encore vivre une vingtaine d'années. »
Si vous avez vous aussi un coup de coeur, sachez-le, la solitude ne leur réussit pas. Bonne pâte, les ânes ont besoin de compagnie. Mais savent aussi s'accommoder, faute de mieux, du voisinage d'une poule, d'une oie ou d'un mouton. De la vie avant tout.
Autre règle, deux baudets ne peuvent rester ensemble. Les mâles ont la dent dure entre eux. Coups de sabots, morsure à la gorge ou aux testicules.
En Normandie, l'âne normand servait autrefois à transporter les bidons de lait. Aujourd'hui, il s'invente un nouveau parcours. Compagnon de route de joyeux randonneurs qui se glissent dans les chemins du bocage ou dans les allées forestières.
Chargé de sacs, il donne à ces expéditions des souvenirs inoubliables. On le retrouve aussi dans certaines exploitations maraîchères où son pas léger fait le bonheur de producteurs bio.
Et pour sa promotion, l'association des Amis de l'âne normand met les petits plats dans les grands. Assure des animations avec ses adhérents. Claudine Jamoteau en assure la présidence et est par ailleurs trésorière de la fédération nationale des ânes et mulets.
Collectionneuse dans l'âme, chaque naissance continue à l'émerveiller. Aux petits soins pour celui qui va naître, l'ânesse après avoir porté l'ânon 375 jours peut retarder la mise bas si la météo n'est pas clémente. Comment ne pas craquer."
Patrice MOYON.
Ouest-France
Restauratrice à Alençon, Claudine Jamoteau est aussi à la tête d'un joli troupeau. Rencontre avec une passionnée dans les allées du Salon de l'agriculture à Paris.
Des sept races reconnues en France, c'est le plus petit de la classe. Mais pas le moins mignon. Avec sa robe rouleur chocolat, l'âne normand fait craquer les enfants. Un vrai joyau de la biodiversité pourtant menacé de disparition.
« Il n'en reste plus que 1 000 en France », soupire Claudine Jamoteau. Restauratrice dans le centre d'Alençon le jour, au Café du Théâtre, elle retrouve son troupeau le soir. Deux douzaines d'individus tout de même. Qui portent tous un nom et trottinent dans les prés d'Héloup. « J'en ai eu jusqu'à quarante », sourit-elle.
Le jour derrière ses fourneaux ou en salle avec ses clients, elle sait aussi se lever plus tôt. Pour casser la glace en hiver ou remettre un peu de foin.
Besoin de compagnie:
Adossé au stand de l'Âne normand dans les allées du Salon de l'agriculture à Paris, son mari approuve d'un sourire. Cette passion est d'abord une passion partagée. Une ligne de vie née d'un coup au coeur : la disparition de Polka, une percheronne partie à la boucherie après avoir été remplacée par un tracteur.
Enfant, elle se promet alors d'acheter, devenue grande, un cheval. « En vieillissant, je me suis sentie plus proche des ânes. » Ce sera Félicie puis Zébulon qui a aujourd'hui 21 ans. « Et peut encore vivre une vingtaine d'années. »
Si vous avez vous aussi un coup de coeur, sachez-le, la solitude ne leur réussit pas. Bonne pâte, les ânes ont besoin de compagnie. Mais savent aussi s'accommoder, faute de mieux, du voisinage d'une poule, d'une oie ou d'un mouton. De la vie avant tout.
Autre règle, deux baudets ne peuvent rester ensemble. Les mâles ont la dent dure entre eux. Coups de sabots, morsure à la gorge ou aux testicules.
En Normandie, l'âne normand servait autrefois à transporter les bidons de lait. Aujourd'hui, il s'invente un nouveau parcours. Compagnon de route de joyeux randonneurs qui se glissent dans les chemins du bocage ou dans les allées forestières.
Chargé de sacs, il donne à ces expéditions des souvenirs inoubliables. On le retrouve aussi dans certaines exploitations maraîchères où son pas léger fait le bonheur de producteurs bio.
Et pour sa promotion, l'association des Amis de l'âne normand met les petits plats dans les grands. Assure des animations avec ses adhérents. Claudine Jamoteau en assure la présidence et est par ailleurs trésorière de la fédération nationale des ânes et mulets.
Collectionneuse dans l'âme, chaque naissance continue à l'émerveiller. Aux petits soins pour celui qui va naître, l'ânesse après avoir porté l'ânon 375 jours peut retarder la mise bas si la météo n'est pas clémente. Comment ne pas craquer."
Patrice MOYON.
Ouest-France
Re: L'Ane Normand.
Et il y a le quetoun du Cotentin itou. Ils sont craquant.
Nombreuse fête de l'âne en Normandie et notamment dans la manche. Quand j'étais quenâle il y avait régulièrement des courses sur la plage. A St Georges la Rivière entre Portbail et Barneville en Août il y a un festival avec une course d'obstacles pour les ânes.
Asnelles, où l'on trouve des sablés normand de très haut niveau (c'est près de chez Jarl) doit sans doute son nom à cet animal...mais ce n'est pas certain. Et peut être anneville/Saire, pas sur non plus mais des syins l'acertaine!!!
Nombreuse fête de l'âne en Normandie et notamment dans la manche. Quand j'étais quenâle il y avait régulièrement des courses sur la plage. A St Georges la Rivière entre Portbail et Barneville en Août il y a un festival avec une course d'obstacles pour les ânes.
Asnelles, où l'on trouve des sablés normand de très haut niveau (c'est près de chez Jarl) doit sans doute son nom à cet animal...mais ce n'est pas certain. Et peut être anneville/Saire, pas sur non plus mais des syins l'acertaine!!!
Re: L'Ane Normand.
Boujou.
Pour en savoir plus:
http://home.nordnet.fr/~mfroideval/cotentin1.htm
http://home.nordnet.fr/~mfroideval/normand1.htm
Pour en savoir plus:
http://home.nordnet.fr/~mfroideval/cotentin1.htm
http://home.nordnet.fr/~mfroideval/normand1.htm
Re: L'Ane Normand.
Oui, Asnelle c'est tout près de chez moi et je vous invite à y passer : Drapeau Normand sur la Mairie, sur le Rond point Principal, sur la Plage et le long de la route !
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