Nos quatre ministres.

[LORD]

Boujou.

La question revenait à chaque remaniement durant les années Chirac et reste d'actualité sous la présidence de Nicolas Sarkozy : Antoine Rufenacht sera-t-il ministre ? L'intéressé s'est pourtant échiné à déclarer - et démontrer - qu'il consacrait désormais toute son énergie à sa ville du Havre, l'hypothèse refait surface ces jours-ci en Seine-Maritime d'autant que trois ministres actuellement au gouvernement sont des voisins de l'Eure. Hypothèse peu probable néanmoins lorsque l'on connaît le tempérament d'Antoine Rufenacht, que l'on imagine mal aujourd'hui aux ordres d'un Premier ministre, quel qu'il soit. Seul l'horizon Matignon, d'ailleurs, l'aurait peut-être décidé à sortir de son fief havrais…

Bruno Le Maire:

Plusieurs arguments plaident pour la thèse du maintien au gouvernement de Bruno Le Maire. Sa passion pour l'Europe et son attachement à la qualité du couple franco-allemand en font un secrétaire d'Etat aux Affaires européennes précieux pour le président de la République. Par ailleurs, celui qui va mener la liste UMP aux élections régionales souffre d'un manque de notoriété en Seine-Maritime, et sa confirmation au gouvernement pourrait l'asseoir un peu plus dans ce département. Si les socialistes ne se sentent pas particulièrement menacés à la Région, ils redoutent malgré tout que ce manque de notoriété de Bruno Le Maire soit également compensé par une campagne active d'Antoine Rufenacht à ses côtés.

Herve Morin:

Lors du précédent remaniement, Hervé Morin était désigné par les médias comme quasi partant. On connaît la suite. Le leader du Nouveau Centre conduit toujours la délicate réforme des Armées, sans faire - trop - de bruit, et Nicolas Sarkozy paraît aujourd'hui satisfait de son ministre. Hervé Morin aborde peu les régionales tout en soutenant Bruno Le Maire, alors que sa grande cause « La Normandie réunifiée » devrait être au centre de la campagne. Son nom n'est cette fois plus cité dans la « black liste » du remaniement. Mais est-ce bon signe pour le maire d'Epaignes ?

Christine Lagarde:

Fidèle à son pied à terre de Hautot-le-Valois en pays de Caux, la ministre de l'Economie et des Finances qui, politiquement, lorgnait un temps vers Le Havre, ville de ses études, n'a d'yeux désormais que pour Paris, où elle est née. Même si Christine Lagarde reste politiquement fragile, donc exposée à de mauvaises surprises, la crise devrait lui profiter ! Très près de la sortie avant le tsunami bancaire, elle semble aujourd'hui « bancable » auprès d'un président qui s'agaçait avant de son piètre sens politique. Sa bonne connaissance du système américain - elle y a présidé le cabinet d'avocats international Baker & Mckenzie avec succès - l'a replacée en pole position. Mais conservera-t-elle le même portefeuille ?

Chantal Jouanno:

Nommée secrétaire d'Etat chargée de l'Ecologie en début d'année, l'énarque Euroise, proche du Nicolas Sarkozy - elle travaillait à ses côtés lorsqu'il était ministre de l'Intérieur - ne devrait pas faire partie de la toute prochaine charrette. L'ancienne championne de karaté, commence, dit-on, à penser à un mandat local, dans le cadre des législatives de 2011 par exemple, selon deux directions : soit un retour au pays, dans l'Eure, soit dans la sphère parisienne. Pas menacée donc, mais depuis peu, l'écologie fait des envieux…

JEAN-PIERRE BOULAIS

[Jonas]

Antoine Rufenacht ministre Ce n'est déjà pas lui qui dirige la ville tellement il est à l'ouest, alors un portefeuille ministériel...

[TYGER]

rho la mauvaise langue...

[LORD]

D'un autre coté il y a des moments où on pourrait lui faire signer n'importe quoi...

[Jonas]

Ce n'est même pas être mauvaise langue, c'est malheureusement un fait... C'est Agathe Cahierre, son adjointe, qui dirige réellement les choses, le père Toinou n'est que rarement en état pour travailler ses dossiers... Je l'ai encore vu récemment à un conseil municipal, c'était pathétique...

[Tèqueur des Puus]

Il faut nous faire une vidéo cela pourrait être intéressant!

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