Une vallée en attente de reprise.
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Une vallée en attente de reprise.
Boujou.
FSTB à Guerville (flaconnage), Jenniver et Moulin à Longroy (sous-traitant), Activer (tri), Piochel à Rousmesnil-Bouteilles (laquage), Inserdeco et Val Laquage à Ouville-la-Rivière (décors), Brosse à Vieux-Rouen-sur-Bresle (flaconnage), CVMI à Blangy-sur-Bresle… Ces entreprises ont toutes connues des mesures de chômage partiel ou des licenciements hérités de la crise.
« Certains espoirs sont un peu déçus, juge William Varrall, directeur de la Glass Vallée, pôle regroupant les sociétés du flaconnage pour la haute parfumerie et la pharmacie (80 % des flacons produits dans le monde). Après les périodes de déstockage liées à la diminution des commandes, nous aurions espéré une reprise de ces commandes. Mais la baisse s'est accentuée. Et à part quelques lancements de produits annoncés, nous n'avons pas de visibilité. Nous pensons qu'il n'y aura pas de redémarrage effectif avant le 2e trimestre 2010. »
Pas facile d'investir quand les trésoreries sont exangues, que le chiffre d'affaires est plombé tandis qu'il faut assurer les salaires. « Voilà pourquoi les entreprises recourent à du chômage partiel ; il faudrait d'ailleurs que le quota d'heures soit augmenté pour limiter la casse, pense William Varrall. Comment faire alors pour passer le cap de cette crise ? « Etre prêt dès le moindre frémissement, être présent sur les marchés à l'export comme c'est le cas récemment de trois entreprises : Devaux à Blangy (mouliste), STMF à Monchy-sur-Eu (parachèvement), SPV à Etalonde (gravure) ».
FSTB à Guerville (flaconnage), Jenniver et Moulin à Longroy (sous-traitant), Activer (tri), Piochel à Rousmesnil-Bouteilles (laquage), Inserdeco et Val Laquage à Ouville-la-Rivière (décors), Brosse à Vieux-Rouen-sur-Bresle (flaconnage), CVMI à Blangy-sur-Bresle… Ces entreprises ont toutes connues des mesures de chômage partiel ou des licenciements hérités de la crise.
« Certains espoirs sont un peu déçus, juge William Varrall, directeur de la Glass Vallée, pôle regroupant les sociétés du flaconnage pour la haute parfumerie et la pharmacie (80 % des flacons produits dans le monde). Après les périodes de déstockage liées à la diminution des commandes, nous aurions espéré une reprise de ces commandes. Mais la baisse s'est accentuée. Et à part quelques lancements de produits annoncés, nous n'avons pas de visibilité. Nous pensons qu'il n'y aura pas de redémarrage effectif avant le 2e trimestre 2010. »
Pas facile d'investir quand les trésoreries sont exangues, que le chiffre d'affaires est plombé tandis qu'il faut assurer les salaires. « Voilà pourquoi les entreprises recourent à du chômage partiel ; il faudrait d'ailleurs que le quota d'heures soit augmenté pour limiter la casse, pense William Varrall. Comment faire alors pour passer le cap de cette crise ? « Etre prêt dès le moindre frémissement, être présent sur les marchés à l'export comme c'est le cas récemment de trois entreprises : Devaux à Blangy (mouliste), STMF à Monchy-sur-Eu (parachèvement), SPV à Etalonde (gravure) ».
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