Nicolas Sarkozy et la mer : l'appel du grand large.
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Nicolas Sarkozy et la mer : l'appel du grand large.
Boujou.
«Je suis venu pour réparer un oubli historique ». Dès sa première phrase, hier au Havre, Nicolas Sarkozy plante le décor et fixe le cap. Il veut réhabiliter la façade maritime et la place des principaux ports français qu'il cite un à un, en omettant toutefois celui de Rouen…
Après une rapide visite à la capitainerie, la découverte du port du haut de la vigie et une rencontre avec quelques acteurs portuaires, direction l'hôtel de ville. Quelques poignées de mains sur le parvis, puis passage obligé dans le bureau du maire pour signer le livre d'or. Midi tout juste : le chef de l'Etat s'avance avec Antoine Rufenacht, le maire UMP, devant un millier d'invités triés sur le volet et passés au peigne fin par les services de sécurité. Il est accueilli debout, sous les applaudissements.
Sur l'estrade, le pupitre annonce la couleur : Nicolas Sarkozy parlera de la politique maritime. « Depuis Colbert, confie l'un de ses conseillers, c'est la première fois qu'un chef d'Etat évoque la mer ». La mer, mais pas seulement. Ces derniers jours, le futur TGV normand occupe les esprits…
TGV normandie:
« Il convient d'imaginer un transport rapide, un TGV qui reliera Paris au Havre par Mantes et Rouen en une heure et quart et qui profitera également aux deux régions Normandie. Cette liaison à grande vitesse sera l'un des axes majeurs du Grand Paris. Nous l'ajouterons donc au programme d'investissements ferroviaires du Grenelle de l'Environnement. Je ne suis pas comme les présidents de la République qui inaugurent vingt-cinq ans après ce que leurs prédécesseurs ont mis vingt-cinq ans à décider. »
Doubler la part de marché des ports:
« J'ai souhaité que notre pays commence par mettre fin au déclin programmé du premier outil de son ouverture maritime : ses ports. Il était insensé que la France perde constamment des parts de marché dans le trafic maritime. Insensé que le trafic mondial de conteneurs augmente chaque année de 10 % et le trafic français de 1 % seulement. L'objectif, c'est de doubler la part de marché des ports français dans les conteneurs pour la porter à 12 % du marché européen. L'avenir de nos ports se joue aussi à terre. Il faut réaliser une liaison fret nouvelle vers Paris et vers l'est de la France. C'est vital pour Le Havre. Il faut creuser le canal Seine-Nord-Europe pour ouvrir la vallée de la Seine et le Grand Paris vers l'Europe du nord. Je le dis aux députés de gauche comme de droite, je mènerai la réforme du fret ferroviaire. »
Un livre bleu:
« Un Livre Bleu définira la stratégie maritime française. Il sera validé par un Comité interministériel de la mer d'ici à la fin de cette année. »
Littoral protégé:
« La France protège aujourd'hui moins de 1 % de son espace maritime […] D'ici à 2020, les aires marines protégées atteindront 20 % des onze millions de km² de mers placés sous la souveraineté de la France. Et j'escompte que la moitié de cette étendue soit constituée sous la forme de réserves et de cantonnements de pêche. »
Energies marines:
« J'ai pris l'engagement d'une parité des efforts de recherche entre le nucléaire et les énergies renouvelables. Cela revient à renforcer de près de 200 M€ par an les moyens de la recherche sur les énergies renouvelables, au premier rang desquelles figurent les énergies marines. L'effort d'équipements de la France en énergies marines doit décoller. Je souhaite que d'ici le début de l'année prochaine, une planification stratégique ait défini les zones de déploiement. Je souhaite qu'une grande plate-forme technologique soit mise en place sur les énergies marines avec pour chef de file l'Ifremer, dans un lieu à déterminer que j'imagine dans une région littorale. »
Formation:
« La France doit avoir une école supérieure de formation maritime qui donnera accès à un diplôme d'ingénieur de la mer qui n'existe pas à présent. »
Garde-cotes:
« Je souhaite que nous franchissions une nouvelle étape de renforcement de l'action de l'Etat en mer en créant une fonction de garde-côtes pour organiser la mutualisation des moyens humains et matériels de toutes les administrations de l'Etat intervenant sur la mer et le littoral. »
Stéphane Siret
«Je suis venu pour réparer un oubli historique ». Dès sa première phrase, hier au Havre, Nicolas Sarkozy plante le décor et fixe le cap. Il veut réhabiliter la façade maritime et la place des principaux ports français qu'il cite un à un, en omettant toutefois celui de Rouen…
Après une rapide visite à la capitainerie, la découverte du port du haut de la vigie et une rencontre avec quelques acteurs portuaires, direction l'hôtel de ville. Quelques poignées de mains sur le parvis, puis passage obligé dans le bureau du maire pour signer le livre d'or. Midi tout juste : le chef de l'Etat s'avance avec Antoine Rufenacht, le maire UMP, devant un millier d'invités triés sur le volet et passés au peigne fin par les services de sécurité. Il est accueilli debout, sous les applaudissements.
Sur l'estrade, le pupitre annonce la couleur : Nicolas Sarkozy parlera de la politique maritime. « Depuis Colbert, confie l'un de ses conseillers, c'est la première fois qu'un chef d'Etat évoque la mer ». La mer, mais pas seulement. Ces derniers jours, le futur TGV normand occupe les esprits…
TGV normandie:
« Il convient d'imaginer un transport rapide, un TGV qui reliera Paris au Havre par Mantes et Rouen en une heure et quart et qui profitera également aux deux régions Normandie. Cette liaison à grande vitesse sera l'un des axes majeurs du Grand Paris. Nous l'ajouterons donc au programme d'investissements ferroviaires du Grenelle de l'Environnement. Je ne suis pas comme les présidents de la République qui inaugurent vingt-cinq ans après ce que leurs prédécesseurs ont mis vingt-cinq ans à décider. »
Doubler la part de marché des ports:
« J'ai souhaité que notre pays commence par mettre fin au déclin programmé du premier outil de son ouverture maritime : ses ports. Il était insensé que la France perde constamment des parts de marché dans le trafic maritime. Insensé que le trafic mondial de conteneurs augmente chaque année de 10 % et le trafic français de 1 % seulement. L'objectif, c'est de doubler la part de marché des ports français dans les conteneurs pour la porter à 12 % du marché européen. L'avenir de nos ports se joue aussi à terre. Il faut réaliser une liaison fret nouvelle vers Paris et vers l'est de la France. C'est vital pour Le Havre. Il faut creuser le canal Seine-Nord-Europe pour ouvrir la vallée de la Seine et le Grand Paris vers l'Europe du nord. Je le dis aux députés de gauche comme de droite, je mènerai la réforme du fret ferroviaire. »
Un livre bleu:
« Un Livre Bleu définira la stratégie maritime française. Il sera validé par un Comité interministériel de la mer d'ici à la fin de cette année. »
Littoral protégé:
« La France protège aujourd'hui moins de 1 % de son espace maritime […] D'ici à 2020, les aires marines protégées atteindront 20 % des onze millions de km² de mers placés sous la souveraineté de la France. Et j'escompte que la moitié de cette étendue soit constituée sous la forme de réserves et de cantonnements de pêche. »
Energies marines:
« J'ai pris l'engagement d'une parité des efforts de recherche entre le nucléaire et les énergies renouvelables. Cela revient à renforcer de près de 200 M€ par an les moyens de la recherche sur les énergies renouvelables, au premier rang desquelles figurent les énergies marines. L'effort d'équipements de la France en énergies marines doit décoller. Je souhaite que d'ici le début de l'année prochaine, une planification stratégique ait défini les zones de déploiement. Je souhaite qu'une grande plate-forme technologique soit mise en place sur les énergies marines avec pour chef de file l'Ifremer, dans un lieu à déterminer que j'imagine dans une région littorale. »
Formation:
« La France doit avoir une école supérieure de formation maritime qui donnera accès à un diplôme d'ingénieur de la mer qui n'existe pas à présent. »
Garde-cotes:
« Je souhaite que nous franchissions une nouvelle étape de renforcement de l'action de l'Etat en mer en créant une fonction de garde-côtes pour organiser la mutualisation des moyens humains et matériels de toutes les administrations de l'Etat intervenant sur la mer et le littoral. »
Stéphane Siret
Re: Nicolas Sarkozy et la mer : l'appel du grand large.
pour une fois qu'on parle de la mer ailleurs qu'où vous savez .
C'est vrai qu'on a toujours eu des "monarques" terriens. Hormis E Herriot (bien qu'originaire de Lyon) mais il était un peu pot de fleurs sous la III eme république, en tant que Pdt!
C'est vrai qu'on a toujours eu des "monarques" terriens. Hormis E Herriot (bien qu'originaire de Lyon) mais il était un peu pot de fleurs sous la III eme république, en tant que Pdt!
Re: Nicolas Sarkozy et la mer : l'appel du grand large.
Bah on va tout de même pas cracher su'l discours... bon alors après on verra.. ou pas!!!
Re: Nicolas Sarkozy et la mer : l'appel du grand large.
On va dire que son discours énonce des ambitions avec lesquelles tout le monde serait d'accord... bon, après, c'est toujours pareil, les actions ne suivent pas (c'est bien le président du pouvoir d'achat, de la réforme du capitalisme mondial, de la révolution sociale,... paroles, paroles, paroles...)...
Jonas- Messages : 447
Date d'inscription : 23/10/2008
Localisation : Le Havre
Re: Nicolas Sarkozy et la mer : l'appel du grand large.
C'est totalement en adéquation avec la vision centralisatrice de la France...ce n'est pas le discours qui est gênant mais le système politique dans lequel il s'inscrit.
Re: Nicolas Sarkozy et la mer : l'appel du grand large.
355 km de côtes, 7 ports de plaisance, 9 500 licenciés sportifs... La Manche vitune histoire d'amour avec le nautisme.
Une trentaine d'entreprises de la Manche sont au salon nautique de la porte de Versailles à Paris. C'est à peine un cinquième des entreprises de la filière nautique bas-normande. On cite des chiffres proches du millier d'emplois directs pour ces dizaines d'entreprises, chantiers navals, fabricants d'accastillage ou prestataires de services.
Une filière qui, malgré la crise, affiche un dynamisme certain. Mais aussi une volonté de se structurer. L'association F2N, filière nautique normande, a tout juste un an d'existence. « Le nautisme est une chance pour l'économie régionale », assure Stéphane Constance, son président.
L'association regroupe aujourd'hui 72 entreprises bas normandes, pèse plus de 100 millions € de chiffre d'affaires, et emploie 850 personnes. Son but : collaborer le plus étroitement possible avec les décideurs, conscients de l'impact de ce pôle économique.
D'ailleurs, les projets fleurissent dans la Manche. Le nombre de places dans les ports de plaisance devrait fortement augmenter d'ici à 2015. Il y en a 5 500 aujourd'hui. On en espère 7 400.
A Cherbourg, par exemple, on croit fort à cette filière. Sur le terre-plein des Mielles, la CCI prévoit d'ici 5 ans l'implantation de trois nouveaux chantiers et d'une dizaine d'entreprises connexes. Avec 500 emplois à la clé.
Bassin granvillais : 28 millions d'euros générés
Que pèse la filière du nautisme dans son ensemble ? A l'échelle du bassin d'activité de Granville, le chiffre d'affaires hors taxe du nautisme doit friser les 22 millions d'euros. Les spécialistes de la chambre de commerce et d'industrie centre et sud Manche préfère s'en tenir à 20, 3 millions d'euros de chiffre d'affaires hors taxe et 8 millions d'euros de valeur ajoutée : c'est le volume calculé et présenté publiquement il y a trois ans, à Granville, à l'occasion du débat public sur le projet d'extension portuaire de Granville.
« On est encore aujourd'hui sensiblement sur les mêmes bases », précise-t-on à la CCI. Cette enveloppe englobe non seulement les dépenses de consommation des plaisanciers sur le secteur de Granville et en dehors mais comprend aussi les locations de charters, l'activité du centre régional de nautisme (CRNG), la vente de bateaux neuf ou d'occasion, les activités de réparation et d'entretien des bateaux de plaisance. Sans compter l'hôtellerie et les gîtes du pays qui y trouvent aussi une partie de leur clientèle.
A Granville, le bassin du port de plaisance de Hérel, à Granville, abrite actuellement 1 000 anneaux. Il y en aurait le double qu'ils seraient de toute façon pris puisque la liste d'attente comporte déjà 2 000 noms... Mais il y a déjà de toute façon un minimum de 2000 unités navigantes. « Aux 1 000 bateaux du port du port de Hérel, il faut ajouter 1 000 autres bateaux mobiles sur remorques ou abrités dans un port à sec », précise la chambre de commerce. Cette activité générer bien sûr du travail : 170 emplois directs ou indirects (restauration, hôtellerie, etc....) dépendent de la filière nautisme dans le pays granvillais.
Pascal SIMON.
Ouest-France
Une trentaine d'entreprises de la Manche sont au salon nautique de la porte de Versailles à Paris. C'est à peine un cinquième des entreprises de la filière nautique bas-normande. On cite des chiffres proches du millier d'emplois directs pour ces dizaines d'entreprises, chantiers navals, fabricants d'accastillage ou prestataires de services.
Une filière qui, malgré la crise, affiche un dynamisme certain. Mais aussi une volonté de se structurer. L'association F2N, filière nautique normande, a tout juste un an d'existence. « Le nautisme est une chance pour l'économie régionale », assure Stéphane Constance, son président.
L'association regroupe aujourd'hui 72 entreprises bas normandes, pèse plus de 100 millions € de chiffre d'affaires, et emploie 850 personnes. Son but : collaborer le plus étroitement possible avec les décideurs, conscients de l'impact de ce pôle économique.
D'ailleurs, les projets fleurissent dans la Manche. Le nombre de places dans les ports de plaisance devrait fortement augmenter d'ici à 2015. Il y en a 5 500 aujourd'hui. On en espère 7 400.
A Cherbourg, par exemple, on croit fort à cette filière. Sur le terre-plein des Mielles, la CCI prévoit d'ici 5 ans l'implantation de trois nouveaux chantiers et d'une dizaine d'entreprises connexes. Avec 500 emplois à la clé.
Bassin granvillais : 28 millions d'euros générés
Que pèse la filière du nautisme dans son ensemble ? A l'échelle du bassin d'activité de Granville, le chiffre d'affaires hors taxe du nautisme doit friser les 22 millions d'euros. Les spécialistes de la chambre de commerce et d'industrie centre et sud Manche préfère s'en tenir à 20, 3 millions d'euros de chiffre d'affaires hors taxe et 8 millions d'euros de valeur ajoutée : c'est le volume calculé et présenté publiquement il y a trois ans, à Granville, à l'occasion du débat public sur le projet d'extension portuaire de Granville.
« On est encore aujourd'hui sensiblement sur les mêmes bases », précise-t-on à la CCI. Cette enveloppe englobe non seulement les dépenses de consommation des plaisanciers sur le secteur de Granville et en dehors mais comprend aussi les locations de charters, l'activité du centre régional de nautisme (CRNG), la vente de bateaux neuf ou d'occasion, les activités de réparation et d'entretien des bateaux de plaisance. Sans compter l'hôtellerie et les gîtes du pays qui y trouvent aussi une partie de leur clientèle.
A Granville, le bassin du port de plaisance de Hérel, à Granville, abrite actuellement 1 000 anneaux. Il y en aurait le double qu'ils seraient de toute façon pris puisque la liste d'attente comporte déjà 2 000 noms... Mais il y a déjà de toute façon un minimum de 2000 unités navigantes. « Aux 1 000 bateaux du port du port de Hérel, il faut ajouter 1 000 autres bateaux mobiles sur remorques ou abrités dans un port à sec », précise la chambre de commerce. Cette activité générer bien sûr du travail : 170 emplois directs ou indirects (restauration, hôtellerie, etc....) dépendent de la filière nautisme dans le pays granvillais.
Pascal SIMON.
Ouest-France
Re: Nicolas Sarkozy et la mer : l'appel du grand large.
ben c'est sûr que comme ça son copain Bolloré pourra venir garer son yacht pour venir chercher le prez' à sa descente de tgv....
il a encore le touper de parler de "deux régions Normandie", et de nous dire que ça profitera aux deux ? ben pour moi un tgv ne profite que là où il passe après ça ne changera strictement rien pour le beissin !
un tgv vers Cherbourg, via Rouen, Caen ça aurait été autrement plus ambitieux.
il ne sert que son accolite havrais ! et pour des ambitions dont nous ne savons rien que ce qu'ils veulent bien nous en dire !
et môssieur veut une école après avoir vendu un musée, il nous prend pour des cons !
il a encore le touper de parler de "deux régions Normandie", et de nous dire que ça profitera aux deux ? ben pour moi un tgv ne profite que là où il passe après ça ne changera strictement rien pour le beissin !
un tgv vers Cherbourg, via Rouen, Caen ça aurait été autrement plus ambitieux.
il ne sert que son accolite havrais ! et pour des ambitions dont nous ne savons rien que ce qu'ils veulent bien nous en dire !
et môssieur veut une école après avoir vendu un musée, il nous prend pour des cons !
TYGER- Messages : 191
Date d'inscription : 14/01/2009
Localisation : Eure
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