Le Bulot. Un coquillage bien de chez nous.
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Tèqueur des Puus
LORD
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Le Bulot. Un coquillage bien de chez nous.
Boujou.
Pêché dans les eaux froides de l'Altantique, le bulot se retrouve surtout à l'ouest du Cotentin. Il reste une spécialité locale avec 5 000 tonnes pêchées par an en moyenne.
Ça se mange ici:
Tiré par un tracteur, il est 9 h du matin lorsque le Kerstimael regagne la plage. À son bord, Samuel Guérin. Avec son matelot, Thierry, ils viennent de passer six heures en mer. Le temps d'une marée. Suffisant pour ramener 500 kg de bulots, la pêche du jour. Ce gastéropode, Samuel Guérin le pêche depuis un an maintenant au large de Blainville-sur-Mer, un des gisements les plus importants avec Granville et Pirou.
La ressource en apparaîtrait même inépuisable. Pourtant, depuis plusieurs années, après des excès dans la pêche, il a été décidé de réglementer la récolte des bulots. « Désormais, pas plus de 300 kg par personne embarquée. Il était nécessaire d'agir », affirme Samuel Guérin. Réglementée aussi, la taille du coquillage : 4,5 cm.
Pour s'assurer de ce respect, Samuel Guérin a acquis une machine devenue indispensable : la trieuse. Fabriquée à Blainville par la société A2MB, elle lui permet de remettre directement à la mer les bulots trop petits. A bord de son bateau les manoeuvres sont ainsi réduites.
Pêché onze mois de l'année:
Pendant onze mois de l'année, Samuel et Thierry partent à la pêche. Seul janvier est chômé. Pour attirer le bulot, pas de filet mais des casiers, les « cloches à bulot ». Attachées en filet de 40 elles sont lestées à 11 miles de la côte l'été et rapprochées en hiver. « Parce qu'avec la chaleur, le bulot s'enfonce plus dans le sable », explique le pêcheur.
Une journée en pleine mer suffit à remplir les casiers. Pour attirer le bulot, les pêcheurs l'appâtent avec de la roussette et du tourteau. « Depuis quelques années, des petits saucissons de tourteaux permettent de diffuser plus longtemps l'odeur de l'appât », souligne Samuel Guérin.
Dégusté simplement:
À la différence de son cousin terrien, l'escargot, le bulot n'est pas hermaphrodite. On distingue des mâles et des femelles avec leur propre appareil reproducteur.
Depuis quelques années et de plus en plus, le bulot souffre d'attaques répétées de petites berniques qui viennent s'installer sur sa coquille. « C'est la gale du bulot. D'autres sont parasités par les crépidules. Mais aujourd'hui des machines permettent de les gratter avant la commercialisation. »
Une fois ramené à terre, ne reste plus qu'à déguster le bulot. Samuel Guérin a alors son petit secret. Une cuisson rallongée : 1 h 15 dans l'eau bouillante. « Cela les rend plus tendres. » Et pour la dégustation, le pêcheur fait dans la simplicité : « Froid avec de la mayonnaise et un verre de vin blanc, du bourgogne aligoté ! » D'autres les préféreront à la grecque ou en rémoulade.
Benjamin FONTAINE.
Ouest-France
Pêché dans les eaux froides de l'Altantique, le bulot se retrouve surtout à l'ouest du Cotentin. Il reste une spécialité locale avec 5 000 tonnes pêchées par an en moyenne.
Ça se mange ici:
Tiré par un tracteur, il est 9 h du matin lorsque le Kerstimael regagne la plage. À son bord, Samuel Guérin. Avec son matelot, Thierry, ils viennent de passer six heures en mer. Le temps d'une marée. Suffisant pour ramener 500 kg de bulots, la pêche du jour. Ce gastéropode, Samuel Guérin le pêche depuis un an maintenant au large de Blainville-sur-Mer, un des gisements les plus importants avec Granville et Pirou.
La ressource en apparaîtrait même inépuisable. Pourtant, depuis plusieurs années, après des excès dans la pêche, il a été décidé de réglementer la récolte des bulots. « Désormais, pas plus de 300 kg par personne embarquée. Il était nécessaire d'agir », affirme Samuel Guérin. Réglementée aussi, la taille du coquillage : 4,5 cm.
Pour s'assurer de ce respect, Samuel Guérin a acquis une machine devenue indispensable : la trieuse. Fabriquée à Blainville par la société A2MB, elle lui permet de remettre directement à la mer les bulots trop petits. A bord de son bateau les manoeuvres sont ainsi réduites.
Pêché onze mois de l'année:
Pendant onze mois de l'année, Samuel et Thierry partent à la pêche. Seul janvier est chômé. Pour attirer le bulot, pas de filet mais des casiers, les « cloches à bulot ». Attachées en filet de 40 elles sont lestées à 11 miles de la côte l'été et rapprochées en hiver. « Parce qu'avec la chaleur, le bulot s'enfonce plus dans le sable », explique le pêcheur.
Une journée en pleine mer suffit à remplir les casiers. Pour attirer le bulot, les pêcheurs l'appâtent avec de la roussette et du tourteau. « Depuis quelques années, des petits saucissons de tourteaux permettent de diffuser plus longtemps l'odeur de l'appât », souligne Samuel Guérin.
Dégusté simplement:
À la différence de son cousin terrien, l'escargot, le bulot n'est pas hermaphrodite. On distingue des mâles et des femelles avec leur propre appareil reproducteur.
Depuis quelques années et de plus en plus, le bulot souffre d'attaques répétées de petites berniques qui viennent s'installer sur sa coquille. « C'est la gale du bulot. D'autres sont parasités par les crépidules. Mais aujourd'hui des machines permettent de les gratter avant la commercialisation. »
Une fois ramené à terre, ne reste plus qu'à déguster le bulot. Samuel Guérin a alors son petit secret. Une cuisson rallongée : 1 h 15 dans l'eau bouillante. « Cela les rend plus tendres. » Et pour la dégustation, le pêcheur fait dans la simplicité : « Froid avec de la mayonnaise et un verre de vin blanc, du bourgogne aligoté ! » D'autres les préféreront à la grecque ou en rémoulade.
Benjamin FONTAINE.
Ouest-France
Re: Le Bulot. Un coquillage bien de chez nous.
Arf! les bulots... Pas une semaine sans! mais c' est dingue comme les prix ont augmenté.
Re: Le Bulot. Un coquillage bien de chez nous.
super le bulot mayo mais avec du BEIRE et une tartine de pain -beurre
"et pi c'est tout"

carente50- Messages : 1128
Date d'inscription : 06/09/2008
Age : 73
Re: Le Bulot. Un coquillage bien de chez nous.
l' bulot c'est bon, mais ça vaut pas les flies
thorbjorn- Messages : 667
Date d'inscription : 08/02/2009
Age : 66
Localisation : La Houssaye
Re: Le Bulot. Un coquillage bien de chez nous.
Savez-vous reconnaitre un bulot jeune d'un bulot vieux......hormis la taille?
Et bien à taille égale (pour des gros bulots par exemple), les bulot vieux (donc raides sous la dents) sont passés dans une machine (genre tambour de machine à laver) qui enleve toute la gale qui a poussé sur la coquille.
Donc, si vous voyez des bulots avec la coquille esquintée aux extremités, dites vous que c'est du vieux bulot pas très tendre et très fort en gout.
Et bien à taille égale (pour des gros bulots par exemple), les bulot vieux (donc raides sous la dents) sont passés dans une machine (genre tambour de machine à laver) qui enleve toute la gale qui a poussé sur la coquille.
Donc, si vous voyez des bulots avec la coquille esquintée aux extremités, dites vous que c'est du vieux bulot pas très tendre et très fort en gout.
Le Goublin- Messages : 605
Date d'inscription : 09/03/2013
Localisation : Nord Cotentin

» Frérots Normands en visite chez nous, à Boucherville
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» nous les normands
» oune video eud tcheu nous
» Une journée de grève nationale pour nous !
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