Les pêcheries de pierre.
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Les pêcheries de pierre.
Boujou.
Des pêcheries de pierre sont visibles un peu partout dans le Pays granvillais. Elles habillent l'estran mais ne sont plus en activité... sauf une, à Saint-Pair-sur-Mer.
Qui ne s'est jamais demandé ce que pouvaient être les constructions de pierre plantées au milieu de la plage, issues d'un autre temps, mais que tout le monde semble ignorer ?
Deux rangées de rochers, formant des lignes courbes qui se rejoignent pour former un estuaire... Certains s'y aventurent lors des grandes marées, à Granville, Donville-les-Bains ou Jullouville, pour y dénicher coquillages et crustacés, mais la plupart sont ensablées et laissées à l'abandon.
Il s'agit bien là des pêcheries, aussi communes à l'oeil de l'autochtone que méconnue des visiteurs. Pourtant, à Saint-Pair, l'une d'elle subsiste encore. Xavier Huet, passionné et patient, s'en charge depuis près d'une dizaine d'années. « C'est une propriété privée qui appartient à un ami. Il m'a proposé de l'entretenir et d'y pêcher. C'était il y a plus de neuf ans. Depuis, elle est belle. Je n'en suis pas mécontent. »
Un patrimoine granvillais.
Un travail de longue haleine, qui demande du temps et de la technique. Le poisson ne tombe pas tout cuit dans le bec du filet. Pour espérer une bonne pêche, mieux vaut commencer par un bon entretien. « J'enlève les cailloux qui obstruent et maintiennent le sable. Je consolide les murs. Le but est de garder une bonne profondeur d'eau. Et puis bien sûr, je fais la police, pour que les gens ne touchent pas aux pierres de l'édifice », raconte-t-il.
Été comme hiver, Xavier Huet s'ingénue à dorloter sa pêcherie. « Cela fait partie du patrimoine granvillais. C'est important de la préserver. C'est aussi un plaisir. J'y suis parfois jour et nuit, quand la pêche est bonne ! C'est extraordinaire quand il n'y a pas un bruit et que l'on aperçoit les lumières de la côte au loin... » Une passion qu'il partage désormais avec des groupes de visiteurs venus découvrir ces étranges constructions.
L'occasion pour tous d'en apprendre sur la pêche, les espèces de poisson et le respect des ressources naturelles. « Quand les poissons sont trop petits, je les relâche », insiste le pêcheur auprès de ses « élèves ».
Un intérêt partagé:
Laurent est animateur dans un centre de vacances. Pour lui, emmener ses groupes d'estivants dans ce lieu historique, c'est essentiel. « C'est la dernière pêcherie en activité ici. Cela permet de montrer et d'expliquer les techniques de pêche traditionnelle, d'informer les gens sur le milieu marin et la pêche à pied », explique-t-il.
Même avis pour Fabrice, instituteur, qui compte bien y emmener ses élèves à la rentrée. « C'est bien de sensibiliser les jeunes sur le monde qui les entoure. Leur parler d'écologie et de respect. »
Des pêcheries de pierre sont visibles un peu partout dans le Pays granvillais. Elles habillent l'estran mais ne sont plus en activité... sauf une, à Saint-Pair-sur-Mer.
Qui ne s'est jamais demandé ce que pouvaient être les constructions de pierre plantées au milieu de la plage, issues d'un autre temps, mais que tout le monde semble ignorer ?
Deux rangées de rochers, formant des lignes courbes qui se rejoignent pour former un estuaire... Certains s'y aventurent lors des grandes marées, à Granville, Donville-les-Bains ou Jullouville, pour y dénicher coquillages et crustacés, mais la plupart sont ensablées et laissées à l'abandon.
Il s'agit bien là des pêcheries, aussi communes à l'oeil de l'autochtone que méconnue des visiteurs. Pourtant, à Saint-Pair, l'une d'elle subsiste encore. Xavier Huet, passionné et patient, s'en charge depuis près d'une dizaine d'années. « C'est une propriété privée qui appartient à un ami. Il m'a proposé de l'entretenir et d'y pêcher. C'était il y a plus de neuf ans. Depuis, elle est belle. Je n'en suis pas mécontent. »
Un patrimoine granvillais.
Un travail de longue haleine, qui demande du temps et de la technique. Le poisson ne tombe pas tout cuit dans le bec du filet. Pour espérer une bonne pêche, mieux vaut commencer par un bon entretien. « J'enlève les cailloux qui obstruent et maintiennent le sable. Je consolide les murs. Le but est de garder une bonne profondeur d'eau. Et puis bien sûr, je fais la police, pour que les gens ne touchent pas aux pierres de l'édifice », raconte-t-il.
Été comme hiver, Xavier Huet s'ingénue à dorloter sa pêcherie. « Cela fait partie du patrimoine granvillais. C'est important de la préserver. C'est aussi un plaisir. J'y suis parfois jour et nuit, quand la pêche est bonne ! C'est extraordinaire quand il n'y a pas un bruit et que l'on aperçoit les lumières de la côte au loin... » Une passion qu'il partage désormais avec des groupes de visiteurs venus découvrir ces étranges constructions.
L'occasion pour tous d'en apprendre sur la pêche, les espèces de poisson et le respect des ressources naturelles. « Quand les poissons sont trop petits, je les relâche », insiste le pêcheur auprès de ses « élèves ».
Un intérêt partagé:
Laurent est animateur dans un centre de vacances. Pour lui, emmener ses groupes d'estivants dans ce lieu historique, c'est essentiel. « C'est la dernière pêcherie en activité ici. Cela permet de montrer et d'expliquer les techniques de pêche traditionnelle, d'informer les gens sur le milieu marin et la pêche à pied », explique-t-il.
Même avis pour Fabrice, instituteur, qui compte bien y emmener ses élèves à la rentrée. « C'est bien de sensibiliser les jeunes sur le monde qui les entoure. Leur parler d'écologie et de respect. »
Re: Les pêcheries de pierre.
Boujou.
Voir itou les pêcheries de St Jean le Thomas:
http://www.saintjeanlethomas.com/Regard-d-artiste-sur-nos-pecheries_a218.html?preaction=nl&id=10925482&idnl=63803&
Voir itou les pêcheries de St Jean le Thomas:
http://www.saintjeanlethomas.com/Regard-d-artiste-sur-nos-pecheries_a218.html?preaction=nl&id=10925482&idnl=63803&
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