Fabius reparle de "Normandie".
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Fabius reparle de "Normandie".
Boujou.
Face au Grand Paris présenté, hier, en conseil des ministres, une grande Normandie est-elle une opportunité ?
Le Grand Paris, en Ile-de-France, c'est surtout une procédure très peu démocratique. Chez nous, en Normandie, ce peut être une bonne chose
s'il s'agit de stimuler le développement équilibré de l'axe Seine ; une mauvaise chose, s'il s'agit d'une simple opération de communication visant à privilégier Paris et Le Havre, en oubliant l'agglomération rouennaise et la Basse-Normandie.
Face à nos protestations, le désenclavement ferroviaire autour de Mantes semble désormais acté. Il faut aussi que Rouen ait une nouvelle
gare, non pas dans un champ de patates, au nord de l'agglomération, mais en centre-ville. Et que tout cela soit réellement financé.
La fusion des deux Normandie, bonne ou mauvaise idée ?
La coopération entre les deux Normandie est déjà une réalité dans des domaines comme le tourisme, grâce à Alain Le Vern, Philippe Duron,
Laurent Beauvais. La fusion implique au moins trois conditions : une consultation des populations des deux régions par référendum ; un
projet de développement fondé notamment sur une desserte ferroviaire d'ensemble rapide et financée ; enfin, la capitale de la Normandie est
Rouen. On ne peut avoir deux ou trois capitales.
Certains voient l'exposition « Normandie impressionniste »,
dont vous êtes l'initiateur, comme le premier acte d'une grande
Normandie. Vrai...
On dit souvent que la Normandie ne croit pas assez en ses atouts.
Nous avons donné naissance à l'un des plus grands mouvements de l'histoire de la peinture. « Normandie Impressionniste » insistera sur
cette identité et racontera aux Européens, aux Américains, aux Japonais, aux... Normands ce que nous sommes. Caen, Cherbourg,
Saint-Lô, Lisieux, Honfleur, Trouville, Deauville, Cabourg... ont répondu à notre appel. Un « guide du Routard de l'impressionnisme
normand » accompagnera ce grand festival.
Les élections régionales, c'est avec les Verts ou sans eux au premier tour ?
Je suis favorable, dès le premier tour, à des listes de rassemblement de la gauche et des Verts. Est-ce parce que les élections
approchent qu'il faut se diviser ? S'il y a une justice en politique, la gauche sera reconduite en Haute et Basse-Normandie ! Les équipes ont
fait du bon travail.
Quel est votre regard sur la nouvelle donne territoriale ?
Sévère, comme de nombreux élus de tous bords. Bien sûr, il faut des réformes. Mais, ce qui est proposé est une fausse clarification. Le
gouvernement veut recentraliser, en saucissonnant les textes : un projet controversé sur les compétences, un autre sur les finances qui
étrangle nos territoires, un troisième tendancieux sur les modes d'élection. On rajoute une nouvelle strate avec les métropoles. Quant
au mode d'élection, c'est le bouquet de la confusion, avec des élus obligés de cumuler région et département !
Les élus ne sont-ils pas trop nombreux ?
La démagogie anti-élus, c'est un fumet qui me déplaît fortement.
Chacun connaît son maire, les élus sont des gens dévoués. En réalité, M. Sarkozy veut concentrer tous les pouvoirs. Il est président de la
République, il n'en est pas propriétaire, que je sache ! Le prochain congrès des maires de France, en novembre, devrait montrer ce refus qui
monte de nos territoires au nom de l'intérêt général et de la défense des services publics locaux.
Recueilli parJean-Jacques LEROSIER.
Ouest France.
Face au Grand Paris présenté, hier, en conseil des ministres, une grande Normandie est-elle une opportunité ?
Le Grand Paris, en Ile-de-France, c'est surtout une procédure très peu démocratique. Chez nous, en Normandie, ce peut être une bonne chose
s'il s'agit de stimuler le développement équilibré de l'axe Seine ; une mauvaise chose, s'il s'agit d'une simple opération de communication visant à privilégier Paris et Le Havre, en oubliant l'agglomération rouennaise et la Basse-Normandie.
Face à nos protestations, le désenclavement ferroviaire autour de Mantes semble désormais acté. Il faut aussi que Rouen ait une nouvelle
gare, non pas dans un champ de patates, au nord de l'agglomération, mais en centre-ville. Et que tout cela soit réellement financé.
La fusion des deux Normandie, bonne ou mauvaise idée ?
La coopération entre les deux Normandie est déjà une réalité dans des domaines comme le tourisme, grâce à Alain Le Vern, Philippe Duron,
Laurent Beauvais. La fusion implique au moins trois conditions : une consultation des populations des deux régions par référendum ; un
projet de développement fondé notamment sur une desserte ferroviaire d'ensemble rapide et financée ; enfin, la capitale de la Normandie est
Rouen. On ne peut avoir deux ou trois capitales.
Certains voient l'exposition « Normandie impressionniste »,
dont vous êtes l'initiateur, comme le premier acte d'une grande
Normandie. Vrai...
On dit souvent que la Normandie ne croit pas assez en ses atouts.
Nous avons donné naissance à l'un des plus grands mouvements de l'histoire de la peinture. « Normandie Impressionniste » insistera sur
cette identité et racontera aux Européens, aux Américains, aux Japonais, aux... Normands ce que nous sommes. Caen, Cherbourg,
Saint-Lô, Lisieux, Honfleur, Trouville, Deauville, Cabourg... ont répondu à notre appel. Un « guide du Routard de l'impressionnisme
normand » accompagnera ce grand festival.
Les élections régionales, c'est avec les Verts ou sans eux au premier tour ?
Je suis favorable, dès le premier tour, à des listes de rassemblement de la gauche et des Verts. Est-ce parce que les élections
approchent qu'il faut se diviser ? S'il y a une justice en politique, la gauche sera reconduite en Haute et Basse-Normandie ! Les équipes ont
fait du bon travail.
Quel est votre regard sur la nouvelle donne territoriale ?
Sévère, comme de nombreux élus de tous bords. Bien sûr, il faut des réformes. Mais, ce qui est proposé est une fausse clarification. Le
gouvernement veut recentraliser, en saucissonnant les textes : un projet controversé sur les compétences, un autre sur les finances qui
étrangle nos territoires, un troisième tendancieux sur les modes d'élection. On rajoute une nouvelle strate avec les métropoles. Quant
au mode d'élection, c'est le bouquet de la confusion, avec des élus obligés de cumuler région et département !
Les élus ne sont-ils pas trop nombreux ?
La démagogie anti-élus, c'est un fumet qui me déplaît fortement.
Chacun connaît son maire, les élus sont des gens dévoués. En réalité, M. Sarkozy veut concentrer tous les pouvoirs. Il est président de la
République, il n'en est pas propriétaire, que je sache ! Le prochain congrès des maires de France, en novembre, devrait montrer ce refus qui
monte de nos territoires au nom de l'intérêt général et de la défense des services publics locaux.
Recueilli parJean-Jacques LEROSIER.
Ouest France.
Re: Fabius reparle de "Normandie".
il dit bien "chez nous en Normandie" donc qu'il le veuille ou non la Normandie est bien une seule et unique région puisque que le nom lui viens tout naturellement et aprés il demande un réferendum pour la réunification mais pourquoi un référendum? il n'y en a pas eu pour la division
carente50- Messages : 1128
Date d'inscription : 06/09/2008
Age : 74
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