Re: Le vin en Normandie.

par Invité Jeu 10 Nov - 16:58

La bière, oui les escargots et limaces aiment, mais ça coûte cher en tournées, alors je leurs ai mis un bristol avec l'adresse du pub le plus proche, mais le temps que les pauvres bêtes arrivent il sera ruiné (lol). Sad

Pour ce qui est des étourneaux (des rats volant), il y en a une grosse colonie à Rouen (place de la cathédrale) et ils font leur razzia dans la campagne..., j'ai 2 cerisiers, on m'a dit d'y mettre des CD, même le rap ne leur fait pas peur, on m'a conseillé d'y accrocher un hareng saur, et que l'odeur les éloignerait, au contraire, ils bouffent le hareng, puis passent au dessert en becquetant mes cerises! viking

par Becky Jeu 10 Nov - 18:42

Si ton cerisier porte bcp il en restera bien pour toi... Le notre est ENORME, on fait de la liqueur avec nous en y ajouter des mures et framboises sauvages!
Au pire, avoir des merles dans le cerisier c'est mieux, ça a un très joli chant, ça bouffe les moustiques et ça défend son cerisier contre les autre zozios :)

par crosman Jeu 10 Nov - 22:24

vendanges à Cherbourg itou dans le dernier La Manche Libre ; - ))

par Becky Mer 16 Nov - 16:13

un bon tit pigniou normand de derrière les fagots, va ti bien où st'y passe :)

par **LORD** Mar 23 Oct - 12:36

Boujou.

À Grisy, près de Falaise, les vendangeurs viennent de prendre possession des Arpents du soleil. Sécateurs en mains, ils sillonnent les vignes du notaire-vigneron.

Reportage :

« On a de la chance, il fait beau et cela va durer toute la semaine », apprécie Gérard Samson que certains se plaisent encore à appeler le notaire vigneron, eu égard au métier qu'il exerçait il y a encore quelques années.

Pour l'heure, l'homme, entièrement tourné vers la nature, fait les honneurs de son domaine. Son anxiété du matin a totalement disparu. Les équipes sont bien en place et travaillent à un rythme soutenu.

« Normalement, tout sera terminé à la fin de la semaine. » Et ce sera l'aboutissement d'une saison aux conditions climatiques assez perturbantes.

« C'est vrai que l'on a eu une saison pas facile mais c'est un peu comme ça tous les ans. L'année dernière, c'était aussi une année exceptionnelle... mais dans l'autre sens. Cette année, on commence les vendanges avec une semaine de retard mais le raisin est très, très beau. Nous avons la chance d'avoir un terroir exceptionnel qui permet de gommer les aléas climatiques. Quel que soit le millésime, on obtient toujours de beaux raisins mûrs. Les mêmes conditions climatiques dans un autre endroit de Normandie, cela aurait été la catastrophe ! »

Ce ne sont pas la sécheresse du début d'année ni la pluie qui a ensuite pris le relais qui auront perturbé le viticulteur. « Ce sont les oiseaux. Nous avons eu un épisode un peu compliqué avec les étourneaux. Un gros volier, ça peut tout détruire. »

Le problème a trouvé sa solution et le propriétaire des vignes sa sérénité. « Vous savez quand on exerce un métier de nature comme celui-ci, on apprend à être philosophe et prendre du recul. Cela nous permet de devenir plus sage. »

Une sagesse qui lui permet d'attendre sans stress le... quinzième millésime. « Dire s'il sera bon ou non, pour le moment c'est impossible. Ce n'est qu'une fois dans la bouteille qu'on peut le faire... La seule chose que je peux dire, c'est que l'on risque d'avoir un rendement un peu inférieur par rapport à l'année dernière. »

Ouest France.

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