Les écoles d'art se ...réunifient.
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Les écoles d'art se ...réunifient.
Boujou.
Le conseil municipal a, hier soir, donné son accord à la création d'un EPCC (Établissement public de coopération culturelle) regroupant Cherbourg, Caen, Le Havre et Rouen.
Uniformisation de l'enseignement supérieur :
La réforme dite LMD qui s'applique déjà dans les universités devra s'étendre aux écoles supérieures d'art pour 2011. Elles devront acquérir une autonomie et témoigner d'une taille suffisante. C'est pourquoi, au niveau de la Normandie, les quatre écoles d'art vont se regrouper. « 500 étudiants sont concernés et l'étude que nous lançons ce soir sera mise en oeuvre par l'agglomération caennaise », indique le maire adjoint à la culture, Lydia Thieulent. Le socle commun des quatre écoles repose sur la filière Art commune aux quatre établissements.
Caen et Le Havre comportent l'option Communication mais avec des spécificités complémentaires qui pourraient servir de base à un projet commun : Typographie-Médias à Caen et image, photographie, édition à Cherbourg en lien avec le Point du jour.
Les actuels locaux sont vétustes :
« EPCC et bâtiment : Les deux aspects sont complètement disjoints, même s'ils sont évoqués ensemble », assure Bernard Cazeneuve. L'état des fondations du bâtiment actuel ne permettra pas qu'il soit restauré. Actuellement le budget de l'école des Beaux-Arts est de 900 000 € annuel financé à hauteur de 90 % par la Ville. L'EPCC étant de compétence régionale la Ville a donc proposé une relocalisation : « S'installer dans les locaux de l'ancien hôpital des Armées en contrepartie d'un financement du loyer par le conseil général et régional ». Une opération budgétairement neutre pour la municipalité. « Il s'agit d'un projet plus que séduisant qui permettra de réaliser un vrai pôle culturel et l'EPCC une bonne solution », s'enthousiasme Jean Levallois, de l'opposition.
La chapelle sera préservée:
« Mais que deviendra l'ancien bâtiment ? », s'interroge Sophie Héry. « Il devra être détruit mais la chapelle sera préservée et valorisée », indique Bernard Cazeneuve. « Adossée au Point du jour, elle servira de salle d'exposition. Nous cherchons à bâtir un projet urbain harmonieux qui parachèvera l'entrée de ville. »
Ouest-France
Le conseil municipal a, hier soir, donné son accord à la création d'un EPCC (Établissement public de coopération culturelle) regroupant Cherbourg, Caen, Le Havre et Rouen.
Uniformisation de l'enseignement supérieur :
La réforme dite LMD qui s'applique déjà dans les universités devra s'étendre aux écoles supérieures d'art pour 2011. Elles devront acquérir une autonomie et témoigner d'une taille suffisante. C'est pourquoi, au niveau de la Normandie, les quatre écoles d'art vont se regrouper. « 500 étudiants sont concernés et l'étude que nous lançons ce soir sera mise en oeuvre par l'agglomération caennaise », indique le maire adjoint à la culture, Lydia Thieulent. Le socle commun des quatre écoles repose sur la filière Art commune aux quatre établissements.
Caen et Le Havre comportent l'option Communication mais avec des spécificités complémentaires qui pourraient servir de base à un projet commun : Typographie-Médias à Caen et image, photographie, édition à Cherbourg en lien avec le Point du jour.
Les actuels locaux sont vétustes :
« EPCC et bâtiment : Les deux aspects sont complètement disjoints, même s'ils sont évoqués ensemble », assure Bernard Cazeneuve. L'état des fondations du bâtiment actuel ne permettra pas qu'il soit restauré. Actuellement le budget de l'école des Beaux-Arts est de 900 000 € annuel financé à hauteur de 90 % par la Ville. L'EPCC étant de compétence régionale la Ville a donc proposé une relocalisation : « S'installer dans les locaux de l'ancien hôpital des Armées en contrepartie d'un financement du loyer par le conseil général et régional ». Une opération budgétairement neutre pour la municipalité. « Il s'agit d'un projet plus que séduisant qui permettra de réaliser un vrai pôle culturel et l'EPCC une bonne solution », s'enthousiasme Jean Levallois, de l'opposition.
La chapelle sera préservée:
« Mais que deviendra l'ancien bâtiment ? », s'interroge Sophie Héry. « Il devra être détruit mais la chapelle sera préservée et valorisée », indique Bernard Cazeneuve. « Adossée au Point du jour, elle servira de salle d'exposition. Nous cherchons à bâtir un projet urbain harmonieux qui parachèvera l'entrée de ville. »
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