Polémique à Dieppe.
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Polémique à Dieppe.
Boujou.
Polémique à Dieppe autour d'un projet du groupe russe Uralchem (engrais)
Une polémique s'est développée ces dernières semaines à Dieppe (Seine-Maritime) autour du projet d'implantation sur le port d'une unité de conditionnement d'engrais chimiques par l'industriel russe Uralchem, a-t-on appris mardi de sources concordantes.
Ce chimiste veut importer chaque année de Russie 240.000 tonnes de
granulés azotés qui seraient transformés en engrais liquide, destiné à être
écoulé auprès des agriculteurs du nord-ouest de la France, de Belgique, de
Grande-Bretagne et d'Irlande.
Ce projet, soutenu par le maire PCF Sébastien Jumel, est contesté par la
droite ainsi que par le PS et les Verts, qui appartiennent à la majorité
municipale. La droite estime que cette implantation empêchera la venue
d'autres activités, tandis que le PS s'inquiète pour l'environnement. Les
Verts, eux, se disent opposés aux engrais chimiques qui symbolisent, à leurs
yeux, "l'agriculture productiviste".
Le président de Uralchem Normandie Jacques Thyébaut assure que
l'installation, qui devrait coûter plus de dix millions d'euros, n'entraînera
pas de pollution. "Sur le port, les granulés seront simplement mélangés à de
l'eau chauffée au cours d'une opération qui n'entraînera pas de dégagement de
fumées", assure-t-il.
Sébastien Jumel, qui refuse de voir sa ville "se vider de ses emplois
industriels et portuaires" au profit du tourisme, dit attendre la décision de
la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement
(Dreal), qui doit statuer début 2010 sur le classement de l'installation. "Si
ce projet se trouvait classé à risque ou générait la moindre pollution il ne
se ferait pas à Dieppe", affirme-t-il.
Source: AFP
Polémique à Dieppe autour d'un projet du groupe russe Uralchem (engrais)
Une polémique s'est développée ces dernières semaines à Dieppe (Seine-Maritime) autour du projet d'implantation sur le port d'une unité de conditionnement d'engrais chimiques par l'industriel russe Uralchem, a-t-on appris mardi de sources concordantes.
Ce chimiste veut importer chaque année de Russie 240.000 tonnes de
granulés azotés qui seraient transformés en engrais liquide, destiné à être
écoulé auprès des agriculteurs du nord-ouest de la France, de Belgique, de
Grande-Bretagne et d'Irlande.
Ce projet, soutenu par le maire PCF Sébastien Jumel, est contesté par la
droite ainsi que par le PS et les Verts, qui appartiennent à la majorité
municipale. La droite estime que cette implantation empêchera la venue
d'autres activités, tandis que le PS s'inquiète pour l'environnement. Les
Verts, eux, se disent opposés aux engrais chimiques qui symbolisent, à leurs
yeux, "l'agriculture productiviste".
Le président de Uralchem Normandie Jacques Thyébaut assure que
l'installation, qui devrait coûter plus de dix millions d'euros, n'entraînera
pas de pollution. "Sur le port, les granulés seront simplement mélangés à de
l'eau chauffée au cours d'une opération qui n'entraînera pas de dégagement de
fumées", assure-t-il.
Sébastien Jumel, qui refuse de voir sa ville "se vider de ses emplois
industriels et portuaires" au profit du tourisme, dit attendre la décision de
la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement
(Dreal), qui doit statuer début 2010 sur le classement de l'installation. "Si
ce projet se trouvait classé à risque ou générait la moindre pollution il ne
se ferait pas à Dieppe", affirme-t-il.
Source: AFP
Re: Polémique à Dieppe.
Position sage du maire pour l'instant. Attendons désormais la décision de la DREAL.
Quand au PS qui s'inquiète pour l'environnement... vous avez dit élections régionales ?
Quand au PS qui s'inquiète pour l'environnement... vous avez dit élections régionales ?
Jonas- Messages : 447
Date d'inscription : 23/10/2008
Localisation : Le Havre
Re: Polémique à Dieppe.
IL y avait peut être mieux comme projet de développement non?
Solution de facilité et à court terme, comme le charbon à Cherbourg.
Toute idée à "long terme" est balayée par les politiques quelque soit le bord.
Solution de facilité et à court terme, comme le charbon à Cherbourg.
Toute idée à "long terme" est balayée par les politiques quelque soit le bord.
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