Les ingénieurs s'en vont.
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Les ingénieurs s'en vont.
Boujou.
Dans leur grande majorité, les futurs diplômés de l'École d'ingénieurs de Caen ne resteront pas en Normandie. Témoignages.
Boris, de Versailles. « Je pars en Angleterre poursuivre ma thèse sur les anticancéreux. La région est sympa pour la culture et le patrimoine. Mais elle souffre d'un manque d'ossature industrielle, d'une absence de sièges sociaux et de cadres. »
Adeline, de Vaudrimesnil dans la Manche, ingénieur en chimie organique : « Je pars en stage en région parisienne, je ne veux pas rester au pays. J'y suis déjà restée pour les études. »
Sébastien, de Paris : « J'ai fait de belles rencontres à Caen. Mais, j'ai envie de retrouver mes racines parisiennes où j'aurai plus d'opportunités de trouver du travail en microélectronique. Je pars en stage chez Sagem. »
Delphin, d'Angoulême. « Ne soyons pas trop exigeant sur la géographie des premiers boulots. À Caen, NXP (anciennement Philips Composants) était l'entreprise-cible pour nous. Sa disparition par petits bouts n'est pas une chose favorable. »
Barbara, de Granville, ingénieur en informatique. « Je souhaite partir aux États-Unis travailler sur les effets spéciaux et l'infographie. »
Mickaël, d'Orléans : « Je garderai un bon souvenir de cette région. Mais, je ne souhaite pas y rester. »
Florent, de Saint-Lô. « J'espère trouver à Caen dans l'industrie pharmaceutique. »
Romain, de Picardie : « Notre génération aime bouger. C'est normal que les jeunes aient envie de voir du pays. J'avais la possibilité d'effectuer mon stage chez Ipdia, une entreprise pointue à Caen. En fait, je pars travailler dans le solaire à Grenoble. »
Kevin, de Nice. « En Normandie depuis trois ans, je n'arrive toujours pas à m'habituer au froid humide ! Je repars dans le Sud. »
Frédéric, de Rambouillet : « Bonne école, l'Ensi souffre d'un manque de reconnaissance des Caennais. Ils ne sont pas assez fiers de nous. La fusion avec l'Insa de Rouen est une excellente chose en terme d'image. Je pars en stage à Grenoble. »
Édouard, de Bordeaux, ancien président du Bureau des élèves. « La région souffre d'un manque d'entreprises haut de gamme intégrant de la recherche appliquée. La fusion avec l'Insa de Rouen apportera de nouveaux partenaires industriels. Cela changera la physionomie de l'école. »
Aurélie, des Ardennes. « J'ai deux copines de la filière monétique - la formation sur les transactions électroniques sécurisées est la seule de ce type en France - qui ont trouvé des stages de fin d'études à Cherbourg et Bayeux. Beaucoup d'entre nous repartons. »
Dossier deJean-Jacques LEROSIER.
Ouest-France
Dans leur grande majorité, les futurs diplômés de l'École d'ingénieurs de Caen ne resteront pas en Normandie. Témoignages.
Boris, de Versailles. « Je pars en Angleterre poursuivre ma thèse sur les anticancéreux. La région est sympa pour la culture et le patrimoine. Mais elle souffre d'un manque d'ossature industrielle, d'une absence de sièges sociaux et de cadres. »
Adeline, de Vaudrimesnil dans la Manche, ingénieur en chimie organique : « Je pars en stage en région parisienne, je ne veux pas rester au pays. J'y suis déjà restée pour les études. »
Sébastien, de Paris : « J'ai fait de belles rencontres à Caen. Mais, j'ai envie de retrouver mes racines parisiennes où j'aurai plus d'opportunités de trouver du travail en microélectronique. Je pars en stage chez Sagem. »
Delphin, d'Angoulême. « Ne soyons pas trop exigeant sur la géographie des premiers boulots. À Caen, NXP (anciennement Philips Composants) était l'entreprise-cible pour nous. Sa disparition par petits bouts n'est pas une chose favorable. »
Barbara, de Granville, ingénieur en informatique. « Je souhaite partir aux États-Unis travailler sur les effets spéciaux et l'infographie. »
Mickaël, d'Orléans : « Je garderai un bon souvenir de cette région. Mais, je ne souhaite pas y rester. »
Florent, de Saint-Lô. « J'espère trouver à Caen dans l'industrie pharmaceutique. »
Romain, de Picardie : « Notre génération aime bouger. C'est normal que les jeunes aient envie de voir du pays. J'avais la possibilité d'effectuer mon stage chez Ipdia, une entreprise pointue à Caen. En fait, je pars travailler dans le solaire à Grenoble. »
Kevin, de Nice. « En Normandie depuis trois ans, je n'arrive toujours pas à m'habituer au froid humide ! Je repars dans le Sud. »
Frédéric, de Rambouillet : « Bonne école, l'Ensi souffre d'un manque de reconnaissance des Caennais. Ils ne sont pas assez fiers de nous. La fusion avec l'Insa de Rouen est une excellente chose en terme d'image. Je pars en stage à Grenoble. »
Édouard, de Bordeaux, ancien président du Bureau des élèves. « La région souffre d'un manque d'entreprises haut de gamme intégrant de la recherche appliquée. La fusion avec l'Insa de Rouen apportera de nouveaux partenaires industriels. Cela changera la physionomie de l'école. »
Aurélie, des Ardennes. « J'ai deux copines de la filière monétique - la formation sur les transactions électroniques sécurisées est la seule de ce type en France - qui ont trouvé des stages de fin d'études à Cherbourg et Bayeux. Beaucoup d'entre nous repartons. »
Dossier deJean-Jacques LEROSIER.
Ouest-France
Re: Les ingénieurs s'en vont.
C'est pas un scoop.
La planche de survie serait d'inciter ces jeunes à créer des boîtes.
Et déjà de les aider à le faire. Maintenant s'ils partent en stage ailleurs ça ne va pas être facile...
La planche de survie serait d'inciter ces jeunes à créer des boîtes.
Et déjà de les aider à le faire. Maintenant s'ils partent en stage ailleurs ça ne va pas être facile...
Re: Les ingénieurs s'en vont.
d'inciter ces jeunes à créer des boîtes.
Oui, Crosman, inciter et AIDER !
Mon fils a créé une entreprise de vetements, il y a plein de corvées administratives, et une mise de fonds obligatoire au debut, meme s'il y a des aides...
Oui, Crosman, inciter et AIDER !
Mon fils a créé une entreprise de vetements, il y a plein de corvées administratives, et une mise de fonds obligatoire au debut, meme s'il y a des aides...
Re: Les ingénieurs s'en vont.
J'ai deux neveux et une nièce et tous les trois ont du quitter Le Havre car il n'y avait rien pour eux ni dans la ville ni en Normandie.
Un copain de ma fille s'est exilé sur Poitiers car il ne trouvait rien dans ses cordes en Normandie.
Un copain de ma fille s'est exilé sur Poitiers car il ne trouvait rien dans ses cordes en Normandie.
Asgeirr- Messages : 33
Date d'inscription : 24/08/2009
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