14-18 les bûcherons Canadiens dans l'Orne.
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14-18 les bûcherons Canadiens dans l'Orne.
Boujou.
Les Archives départementales présentent à Alençon une exposition consacrée à un épisode méconnu de la Grande Guerre. Dix mille Canadiens travaillèrent dans les forêts ornaises.
Tout est parti d'une photo repérée par Matthieu Le Goïc, chef de bureau aux Archives départementales. Cette photo représentait des soldats-bûcherons canadiens autour d'une locomotive dans le massif de Saint-Evroult. « On s'est demandé s'il n'y avait pas une erreur de légende car on n'avait pas connaissance d'une voie ferrée à cet endroit. »
Après de nombreuses recherches, Matthieu Le Goïc a ainsi découvert un épisode plutôt méconnu de la Grande Guerre, la présence de bûcherons canadiens dans les forêts françaises et notamment ornaises. « Les besoins en bois étaient immenses pour construire des tranchées, des ponts, des baraquements, des voies de chemins de fer. »
Des photos inédites
La première compagnie de bûcherons canadiens « s'installe ainsi à Saint-Evroult le 28 septembre 1916. Au départ, ils étaient une centaine. » À la fin de cette même année, le corps forestier canadien en France est constitué. Le premier district installera son quartier général à Alençon début août 1917. « À partir de là, six compagnies vont travailler continuellement dans les forêts ornaises ».
Celles de Saint-Evroult, d'Ecouves, de Gouffern, d'Andaines, de Bellême, de Bourse, de Trappe mais aussi dans les forêts limitrophes comme celle de Perseigne. Ils y resteront jusqu'en janvier 1919. « Environ 10 000 Canadiens auront travaillé dans les forêts ornaises. »
L'exposition aux Archives départementales rappelle toute cette épopée. De nombreuses photographies inédites, des films de l'époque, des peintures, des archives officielles témoignent de leur vie sur place et de leurs relations avec la population locale.
Grâce au remarquable travail d'un photographe de l'époque, Paul Lancre, un éclairage particulier est donné sur la forêt de Bellême. « Le traitement numérique effectué sur ces photos et une paire de lunettes spéciales permettent de regarder les images en 3D. »
L'exposition s'appelle « Haches de guerre. » En clin d'oeil aux outils utilisés à l'époque. En clin d'oeil aussi aux quelques Indiens qui faisaient partie des troupes canadiennes. L'un d'eux repose du reste dans le carré militaire du cimetière Saint-Léonard d'Alençon en compagnie de douze autres Canadiens.
Exposition « Haches de guerre », aux Archives départementales de l'Orne, avenue de Basingstoke à Alençon, jusqu'au 2 juillet. Du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 17 h 30, et le dimanche de 14 h à 18 h. Entrée libre. Lunettes 3D prêtées. Renseignements au 02 33 81 23 00.
Ouest-France
Les Archives départementales présentent à Alençon une exposition consacrée à un épisode méconnu de la Grande Guerre. Dix mille Canadiens travaillèrent dans les forêts ornaises.
Tout est parti d'une photo repérée par Matthieu Le Goïc, chef de bureau aux Archives départementales. Cette photo représentait des soldats-bûcherons canadiens autour d'une locomotive dans le massif de Saint-Evroult. « On s'est demandé s'il n'y avait pas une erreur de légende car on n'avait pas connaissance d'une voie ferrée à cet endroit. »
Après de nombreuses recherches, Matthieu Le Goïc a ainsi découvert un épisode plutôt méconnu de la Grande Guerre, la présence de bûcherons canadiens dans les forêts françaises et notamment ornaises. « Les besoins en bois étaient immenses pour construire des tranchées, des ponts, des baraquements, des voies de chemins de fer. »
Des photos inédites
La première compagnie de bûcherons canadiens « s'installe ainsi à Saint-Evroult le 28 septembre 1916. Au départ, ils étaient une centaine. » À la fin de cette même année, le corps forestier canadien en France est constitué. Le premier district installera son quartier général à Alençon début août 1917. « À partir de là, six compagnies vont travailler continuellement dans les forêts ornaises ».
Celles de Saint-Evroult, d'Ecouves, de Gouffern, d'Andaines, de Bellême, de Bourse, de Trappe mais aussi dans les forêts limitrophes comme celle de Perseigne. Ils y resteront jusqu'en janvier 1919. « Environ 10 000 Canadiens auront travaillé dans les forêts ornaises. »
L'exposition aux Archives départementales rappelle toute cette épopée. De nombreuses photographies inédites, des films de l'époque, des peintures, des archives officielles témoignent de leur vie sur place et de leurs relations avec la population locale.
Grâce au remarquable travail d'un photographe de l'époque, Paul Lancre, un éclairage particulier est donné sur la forêt de Bellême. « Le traitement numérique effectué sur ces photos et une paire de lunettes spéciales permettent de regarder les images en 3D. »
L'exposition s'appelle « Haches de guerre. » En clin d'oeil aux outils utilisés à l'époque. En clin d'oeil aussi aux quelques Indiens qui faisaient partie des troupes canadiennes. L'un d'eux repose du reste dans le carré militaire du cimetière Saint-Léonard d'Alençon en compagnie de douze autres Canadiens.
Exposition « Haches de guerre », aux Archives départementales de l'Orne, avenue de Basingstoke à Alençon, jusqu'au 2 juillet. Du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 17 h 30, et le dimanche de 14 h à 18 h. Entrée libre. Lunettes 3D prêtées. Renseignements au 02 33 81 23 00.
Ouest-France
Re: 14-18 les bûcherons Canadiens dans l'Orne.
Intéressant !
À cette époque, il faut savoir qu'être bucheron l'hiver était une seconde carrière pour bien de nos gens vivant de l'agriculture. Les hommes partaient pour les camps aux premières neiges en décembre et ils ne revenaient qu'à la fin de l'hiver en mars.
Aller bucher en France, ça ne devait pas leur faire peur.
À cette époque, il faut savoir qu'être bucheron l'hiver était une seconde carrière pour bien de nos gens vivant de l'agriculture. Les hommes partaient pour les camps aux premières neiges en décembre et ils ne revenaient qu'à la fin de l'hiver en mars.
Aller bucher en France, ça ne devait pas leur faire peur.
Eul côsin québécois- Messages : 325
Date d'inscription : 03/12/2009
Age : 58
Localisation : Neuville, Québec
Re: 14-18 les bûcherons Canadiens dans l'Orne.
c'est d'ailleurs un des thèmes de la BD de Loisel, "Magasin Général" qui se passe au fin fond du Québec des années... 50 ? Les femmes restent seules à la maison pendant tout l'hiver pendant que les hommes partent couper le bois...
Très bonne BD que je vous conseille
Très bonne BD que je vous conseille
Thor Alansen- Messages : 526
Date d'inscription : 02/09/2008
Age : 43
Localisation : Chartres
Re: 14-18 les bûcherons Canadiens dans l'Orne.
Merci de l'info Thor... j'la connaissais pas ceute la.
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