La reine Elizabeth II sautera par-dessus le Québec

[Eul côsin québécois]

http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-canadienne/201006/15/01-4290226-la-reine-elizabeth-ii-sautera-par-dessus-le-quebec.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B12_en-manchette_254_section_POS1



Elle ne viendra pas au Québec. Nous n'aurons pas besoin de tenir une manif.

[crosman]

Rien que ça, ça justifie l'indépendance

[Eul côsin québécois]

Mise à part pour l'exposition universelle de 1967 et les Olympiques en 1976 à Montréal, elle n'a pas mis les pieds ici depuis 1964. Cette année là ça s'est terminé par le samedi de la matraque dans les rues du vieux Québec.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Samedi_de_la_matraque

[Eul côsin québécois]

C'est mieux de la visite comme celle-là, mise à part Sarko.

Le bon général est passé dans mon village en 1967 et il a laissé un bien beau souvenir dans le coeur des gens.

[Jarl]

C'est fou. Nous sommes des cousins, des frères, et pourtant : Vous maudissez ces 3 Léopads que nous adorons, vous détestez cette Reine que nous aimons et reconaissons comme notre Duc...

[LORD]

Les méandres de l'histoire.....

[Eul côsin québécois]

Les méandres de l'histoire.....

Ça résume bien la situation.

[crosman]

Entre temps les anglais sont des normands qui ont mal tourné Bloody sunday blues!!!

[Eul côsin québécois]

Jarl, pas de problème est qu'elle soit la Reine d'Angleterre et le Duc de Normandie.

Le problème est qu'elle soit Reine du Canada donc des Québécois. Elle symbolise la conquête et l'usurpation. Elle sera toujours un souverain étranger et illégitime pour nous.

On aimait bien nos Rois de France car nous étions une province du royaume de France et comme sujets nous étions liés par le sang, la langue et la religion avec les autres sujets vivant en France.

Au Québec, on se garde toujours un léopard (Normandie) sous nos trois lys dorés. S'il vous reste deux léopards aujoud'hui, c'est parce que le troisième vit ici.

[Clem1066]

"Au Québec, on se garde toujours un léopard (Normandie) sous nos trois
lys dorés. S'il vous reste deux léopards aujoud'hui, c'est parce que le
troisième vit ici."



C'est beau ! ^^

[thorbjorn]

Est qu'il faudrait pas mettre le léopard au dessus des lis?

[Eul côsin québécois]

Non, je ne crois pas car c'est un peu comme Le Havre et Rouen qui ont mis les lys jouqué en haut des armes. Il y a aussi les autres qui ont partcipés comme les Angevins, les Picards ou les Bretons. Les lys ça nous inclus tous sous la même enseigne avec nos différences.

[Eul côsin québécois]

Est qu'il faudrait pas mettre le léopard au dessus des lis?

Thorbjorn, va voir dans le coin du Treicage, il y en a deux provinces qui ont choisis de mettre le cat jouqué d'en le haut de leurs armes au Canada. J'avais déposé ça sur le Normanring cet hiver.

[Eul côsin québécois]

CANADA • En finir avec la couronne britannique


La visite de la reine Elizabeth II à l’occasion de la fête nationale du 1er juillet a relancé le débat sur la question de l’abandon de la monarchie. Le quotidien La Presse explore plusieurs scénarios.


06.07.2010 | Alain Dubuc | La Presse © AFP

La reine Elizabeth II passe 9 jours au Canada pour sa 22è visite dans le pays.
La visite de la reine Élisabeth II est peut-être la dernière visite royale que nous connaîtrons. Parce que la reine, âgée, voyagera probablement de moins en moins. Et parce qu'il y a de bonnes chances pour que son successeur ne règne jamais sur le Canada. On a pu voir, à l'occasion de ce voyage royal, le cheminement des Canadiens à l'égard de la monarchie. Élisabeth II a été accueillie avec affection, mais sur un fond d'indifférence polie, qui reflète le fait que le Canada anglais, évidemment plus attaché à la couronne britannique que le Québec francophone, voit aussi de plus en plus cette institution comme une survivance du passé. Dans bien des esprits, le moment le mieux choisi pour passer à autre chose sera quand la reine passera le flambeau à son successeur.

Le débat ne consiste donc plus vraiment à savoir s'il faut, oui ou non, abandonner la monarchie. Le vrai débat porte plutôt sur le comment. Par quoi remplacer la monarchie? Et surtout, comment y arriver de la façon la plus simple possible. Parce que, sur le fond, la cause est déjà entendue. Une monarchie, même constitutionnelle, avec sa transmission héréditaire de la charge, s'accorde assez mal avec les principes démocratiques qui sous-tendent nos pays. On peut s'en accommoder, par amour de la tradition, par sentiment identitaire, par inertie, comme le font les Belges, les Hollandais, les Danois, les Suédois, les Norvégiens, les Britanniques, les Espagnols. Malgré l'anachronisme, ça fonctionne assez bien.

La chose est moins évidente quand le monarque est celui d'un pays étranger, comme dans le cas du Canada. C'est un symbole d'une ère coloniale révolue. Et le reflet d'une époque où les liens entre le Canada et le Royaume-Uni étaient beaucoup plus forts. Ce n'est plus vrai depuis que celui-ci s'est tourné vers l'Europe, et depuis l'affaiblissement du Commonwealth. Comment y mettre fin ? Ça peut avoir l'air simple. Il suffirait d'éliminer le rôle de la reine et celui de son représentant, le gouverneur général. Eh bien non. Cela laisserait un trou. La reine et son représentant jouent un rôle constitutionnel et politique, un mécanisme de dernier recours, certes théorique, face à un gouvernement et à un premier ministre tout-puissants. Si on veut mettre fin à l'institution monarchique, il faut la remplacer par quelque chose.

Deux grandes options s'offrent à nous. La première, c'est d'en profiter pour vraiment changer le système, et devenir une véritable République, avec un vrai président, comme en France et aux États-Unis. L'idée est peut-être attrayante, mais cela représenterait un bouleversement considérable de nos institutions politiques et de notre parlementarisme de type britannique. L'autre option, c'est de maintenir le principe d'un chef d'État dont la fonction est essentiellement symbolique et protocolaire, mais de confier la tâche à un président, plutôt qu'à un monarque. C'est le cas en Italie, en Irlande, en Israël ou en Allemagne. Reste alors à trouver la meilleure façon de choisir ce président.

Ça ne peut pas être une nomination du Premier ministre, qui se retrouverait à choisir celui ou celle qui doit être son chien de garde. Idéalement, le processus doit être le moins politique et le moins partisan possible, pour que ce président soit vraiment au dessus de la mêlée, ce qui exclut un processus électif classique. Mais même en circonscrivant ainsi les enjeux, il n'en reste pas moins que cela exigerait des débats peut-être émotifs, et des changements constitutionnels auxquels les Canadiens sont allergiques. Est-ce que le jeu en vaut la chandelle ? Oui, parce qu'il faut que les symboles qui définissent un pays reposent sur autre chose que l'immobilisme et l'inertie.

[Mørke Herulf]

Je ne suis pas une fervente monarchiste mais je suis plus attachée a la reine qu'a l'ancienne monarchie française. En tout cas certainement plus que Louis XV.

Elle a beau pour le peuple canadien-français représenter l'envahisseur, elle au moins aime le Canada et son peuple et je suis venue a le réaliser, alors que le roi Louis XV s'est débarassé de nous avec le traité de Paris, pour ensuite donner un bal a Versailles pour célébrer la signature du traité! Je préférerais lui jurer allégeance qu'a un monarque français si la monarchie française était réinstaurée. Je ne fais pas partie des hordes de monarchistes qui viennent aux visites royales mais je ne fait pas partie non plus des anti-monarchistes qui lui refusent hospitalité.

Pis y'é ou mon cat, au Québec et en Normandie, comme pour me rappeler que je dois aller de l'autre bord de l'iau pour le retrouver :)

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