Energies marines: inquiétude normande face à la concurrence
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Energies marines: inquiétude normande face à la concurrence
(AFP) – Il y a 1 jour
CAEN — La Basse-Normandie risque de "gaspiller" son potentiel en énergies marines renouvelables, le deuxième de France, si ses collectivités ne se positionnent pas face à la "forte concurrence" des autres régions, selon un rapport soumis lundi à son conseil économique et social (CESR).
"La concurrence interrégionale est forte (Bretagne, Pays de la Loire, Haute-Normandie) et nécessite de la part des pouvoirs publics bas-normands de se déterminer explicitement vis-à-vis des énergies marines renouvelables", peut-on lire dans le rapport présenté par Jean-Marie Meulle au CESR et adopté à l'unanimité.
"Il serait dommage de gaspiller une telle opportunité de développement économique, énergétique, scientifique et de créations d'emplois", poursuit-il.
Avec 470 km de côtes, pour l'essentiel peu profondes, la Basse-Normandie est "considérée comme disposant au plan national du deuxième potentiel d'énergies marines renouvelables, derrière la Haute Normandie", selon le rapport.
La région "pourrait accueillir 200 éoliennes de 5 MW, de même qu'un nombre non moins élevé d'hydroliennes", précise le rapport.
Ces dernières années, des projets privés d'éolien offshore ont émergé sur trois zones dans la région: au large de Courseulles, à l'ouest du Calvados, (250 km2), au nord-ouest du Cotentin (150 km2) et en baie de Granville (70 km2) (projet à cheval sur la Normandie et la Bretagne).
Le Grenelle de la mer a fixé un objectif de production nationale d'énergies marines renouvelables de 6.000 MW d'ici 2020. Un premier appel d'offre national doit être lancé d'ici la fin de l'année.
Copyright © 2010 AFP. Tous droits réservés.
CAEN — La Basse-Normandie risque de "gaspiller" son potentiel en énergies marines renouvelables, le deuxième de France, si ses collectivités ne se positionnent pas face à la "forte concurrence" des autres régions, selon un rapport soumis lundi à son conseil économique et social (CESR).
"La concurrence interrégionale est forte (Bretagne, Pays de la Loire, Haute-Normandie) et nécessite de la part des pouvoirs publics bas-normands de se déterminer explicitement vis-à-vis des énergies marines renouvelables", peut-on lire dans le rapport présenté par Jean-Marie Meulle au CESR et adopté à l'unanimité.
"Il serait dommage de gaspiller une telle opportunité de développement économique, énergétique, scientifique et de créations d'emplois", poursuit-il.
Avec 470 km de côtes, pour l'essentiel peu profondes, la Basse-Normandie est "considérée comme disposant au plan national du deuxième potentiel d'énergies marines renouvelables, derrière la Haute Normandie", selon le rapport.
La région "pourrait accueillir 200 éoliennes de 5 MW, de même qu'un nombre non moins élevé d'hydroliennes", précise le rapport.
Ces dernières années, des projets privés d'éolien offshore ont émergé sur trois zones dans la région: au large de Courseulles, à l'ouest du Calvados, (250 km2), au nord-ouest du Cotentin (150 km2) et en baie de Granville (70 km2) (projet à cheval sur la Normandie et la Bretagne).
Le Grenelle de la mer a fixé un objectif de production nationale d'énergies marines renouvelables de 6.000 MW d'ici 2020. Un premier appel d'offre national doit être lancé d'ici la fin de l'année.
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Re: Energies marines: inquiétude normande face à la concurrence
La "basse" Normandie est donc en concurrence directe avec la "haute".... pas bon ça!!!
Re: Energies marines: inquiétude normande face à la concurrence
oui enfin derrière tout ça il y a le mitage du pays pour que les zombies regardent Druker à la TV jusqu'à pis pu et se foulent les poignets avec leur Wi!
Re: Energies marines: inquiétude normande face à la concurrence
Tout à fait !
Et la choule crosse à la wii c'est pas terrible
Et la choule crosse à la wii c'est pas terrible
Re: Energies marines: inquiétude normande face à la concurrence
t'as raison bien que ce soit moins risqué et surtout bcp moins fatiguant!!!
Enfin moi je fais fonctionner les hôpitaux de campagne jusque dans le Perche!!!
Enfin moi je fais fonctionner les hôpitaux de campagne jusque dans le Perche!!!
Re: Energies marines: inquiétude normande face à la concurrence
rien depuis Mortagne?
carente50- Messages : 1128
Date d'inscription : 06/09/2008
Age : 74
Re: Energies marines: inquiétude normande face à la concurrence
Boujou.
Eoliennes en mer : le Calvados pressenti
Des éoliennes en mer ? Ce serait au large du Calvados et pas dans la Manche, selon Laurent Beauvais, le président de la région.
La Basse-Normandie contribuera-t-elle un jour au développement de l'éolien en mer, une ambition affichée au plan national par le Grenelle de l'environnement avec l'objectif de représenter à l'horizon 2020 une puissance totale de 6 000 mégawatts ?
Au vu des nombreux projets qui sont apparus aussi bien dans le Calvados que dans la Manche, la réponse à cette question paraît aller de soi. Mais les choses ne font que commencer. Deux sites, un par département, ont été pressentis pour l'installation de parcs éoliens marins. Le ministère de l'Ecologie lance les appels d'offres à partir de ce mois. Dans chacun des sites, le projet sélectionné devra non seulement être le plus évolué mais aussi celui le plus compatible avec les activités présentes dans la zone. Ainsi qu'avec 'les impératifs de préservation des sites et paysages littoraux, des ressources biologiques et des autres usages. Economiquement, les répercussions sur l'économie locale en terme notamment de sous-traitance et de création d'emplois seront prises en compte. Sans oublier le tarif auquel le candidat souhaiterait vendre l'électricité à EDF...
Dans cinq à sept ans :
Une fois l’entreprise choisie dans chaque site, au bout de six mois à un an, les démarches administratives devraient prendre une nouvelle année. Après quoi les travaux pourraient durer de trois à cinq ans. Conclusion : les premières éoliennes marines bas-normandes n’entreraient en service que dans cinq à sept ans. Directement concernés, les pêcheurs suivent les évènements avec une extrême attention, comme ils l’ont déjà prouvé par le passé lorsqu’a été présenté le premier projet dans la Manche, porté par Eole Res. “Pour nous, les choses sont claires”, explique Daniel Lefèvre, le président du comité régional des pêches. “Nous sommes totalement opposés à la présence d’un parc éolien offshore au large de la côte ouest de la Manche, que ce soit au niveau de Saint-Rémy-des-Landes et Portbail, ou bien à celui de Saint-Germain-le-Gaillard, endessous de Flamanville.“
250 km2 en baie de Seine :
Une position partagée par une association de riverains et par les communes littorales. La raison ? Cela réduirait encore la surface des zones de pêche et cela pourrait entraîner des difficultés avec Jersey en raison des accords de la baie de Granville qui répartissent ces zones entre Jersiais et Normands. Mais alors qu’ils croyaient avoir été entendus, les pêcheurs ont eu une très mauvaise surprise lorsque le ministère leur a présenté ses propositions de nouvelles cartes d’implantation, en juin dernier. “Nous avons constaté que le site au large de Saint-Germain- le-Gaillard restait prévu ! Nous nous opposerons donc aux projets qui le retiendraient. Dans ces parages, seuls les projets d’hydroliennes (des éoliennes sous-marines) au large de la Hague nous conviendraient.” Les pêcheurs devront donc se montrer combatifs car deux projets d’éoliennes marines, ceux d’Enertrag et de Gamesa, sont apparemment en lice sur le site qu’ils contestent.
Laurent Beauvais apporte de l’eau au “moulin” des opposants à l’implantation manchoise. Il nous en a fait la confidence cette semaine : le site retenu, au final, serait celui du Calvados où la situation semble moins tendue, même si le ministère de l’écologie a évoqué un site d’implantation de 250 km2 en baie de Seine, au large de Ver-sur-mer. “Ces nouvelles règles du jeu ne nous satisfont pas”, tempête Daniel Lefèvre. “A la suite de longues discussions avec les trois principaux industriels (sur une vingtaine !) présentant un projet dans cette zone - WPD, Maïa et Poweo - nous nous étions mis d’accord sur une surface d’une cinquantaine de km2.” La suite des évènements promet donc d’être agitée.
La Manche Libre.
Eoliennes en mer : le Calvados pressenti
Des éoliennes en mer ? Ce serait au large du Calvados et pas dans la Manche, selon Laurent Beauvais, le président de la région.
La Basse-Normandie contribuera-t-elle un jour au développement de l'éolien en mer, une ambition affichée au plan national par le Grenelle de l'environnement avec l'objectif de représenter à l'horizon 2020 une puissance totale de 6 000 mégawatts ?
Au vu des nombreux projets qui sont apparus aussi bien dans le Calvados que dans la Manche, la réponse à cette question paraît aller de soi. Mais les choses ne font que commencer. Deux sites, un par département, ont été pressentis pour l'installation de parcs éoliens marins. Le ministère de l'Ecologie lance les appels d'offres à partir de ce mois. Dans chacun des sites, le projet sélectionné devra non seulement être le plus évolué mais aussi celui le plus compatible avec les activités présentes dans la zone. Ainsi qu'avec 'les impératifs de préservation des sites et paysages littoraux, des ressources biologiques et des autres usages. Economiquement, les répercussions sur l'économie locale en terme notamment de sous-traitance et de création d'emplois seront prises en compte. Sans oublier le tarif auquel le candidat souhaiterait vendre l'électricité à EDF...
Dans cinq à sept ans :
Une fois l’entreprise choisie dans chaque site, au bout de six mois à un an, les démarches administratives devraient prendre une nouvelle année. Après quoi les travaux pourraient durer de trois à cinq ans. Conclusion : les premières éoliennes marines bas-normandes n’entreraient en service que dans cinq à sept ans. Directement concernés, les pêcheurs suivent les évènements avec une extrême attention, comme ils l’ont déjà prouvé par le passé lorsqu’a été présenté le premier projet dans la Manche, porté par Eole Res. “Pour nous, les choses sont claires”, explique Daniel Lefèvre, le président du comité régional des pêches. “Nous sommes totalement opposés à la présence d’un parc éolien offshore au large de la côte ouest de la Manche, que ce soit au niveau de Saint-Rémy-des-Landes et Portbail, ou bien à celui de Saint-Germain-le-Gaillard, endessous de Flamanville.“
250 km2 en baie de Seine :
Une position partagée par une association de riverains et par les communes littorales. La raison ? Cela réduirait encore la surface des zones de pêche et cela pourrait entraîner des difficultés avec Jersey en raison des accords de la baie de Granville qui répartissent ces zones entre Jersiais et Normands. Mais alors qu’ils croyaient avoir été entendus, les pêcheurs ont eu une très mauvaise surprise lorsque le ministère leur a présenté ses propositions de nouvelles cartes d’implantation, en juin dernier. “Nous avons constaté que le site au large de Saint-Germain- le-Gaillard restait prévu ! Nous nous opposerons donc aux projets qui le retiendraient. Dans ces parages, seuls les projets d’hydroliennes (des éoliennes sous-marines) au large de la Hague nous conviendraient.” Les pêcheurs devront donc se montrer combatifs car deux projets d’éoliennes marines, ceux d’Enertrag et de Gamesa, sont apparemment en lice sur le site qu’ils contestent.
Laurent Beauvais apporte de l’eau au “moulin” des opposants à l’implantation manchoise. Il nous en a fait la confidence cette semaine : le site retenu, au final, serait celui du Calvados où la situation semble moins tendue, même si le ministère de l’écologie a évoqué un site d’implantation de 250 km2 en baie de Seine, au large de Ver-sur-mer. “Ces nouvelles règles du jeu ne nous satisfont pas”, tempête Daniel Lefèvre. “A la suite de longues discussions avec les trois principaux industriels (sur une vingtaine !) présentant un projet dans cette zone - WPD, Maïa et Poweo - nous nous étions mis d’accord sur une surface d’une cinquantaine de km2.” La suite des évènements promet donc d’être agitée.
La Manche Libre.
Re: Energies marines: inquiétude normande face à la concurrence
St Germain c'est chez moi! Donc opération kamikase prévue forcément si cela devait arriver car ce serait le pompon. Adieu
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