Antifer.
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Antifer.
Boujou.
A peine relancé, le projet de terminal méthanier d’Antifer de nouveau contesté :
Les opposants au projet d’implantation d’un terminal méthanier sur le site d’Antifer, près du Havre (Seine-Maritime), reprennent leur combat le 5 novembre en organisant une réunion publique à St-Jouin-Bruneval.
Ils espéraient le projet enterré, faute de capacités financières de son promoteur, Poweo… Les opposants au terminal méthanier d’Antifer relancent le 5 novembre leur mobilisation contre cette installation après avoir découvert « avec surprise » la décision du Grand Port maritime du Havre (GPMH) d’entrer dans le capital de Gaz de Normandie, filiale de Poweo, à hauteur de 32,98%.
Dans une délibération du 24 septembre, le conseil de surveillance du GPMH justifie cette prise de participation par « l’intérêt général lié à l’indépendance énergétique de la France », « l’intérêt économique à moyen terme pour la région havraise et la région de Haute-Normandie » et un « intérêt économique à moyen et long terme » pour le Port.
« Il s’agit d’une mesure de sauvegarde visant à maintenir le projet vivant », commente le président du conseil de surveillance, Gilles Fournier. Il parle d’une « chance pour la région » et précise qu’il est question d’un « portage temporaire : notre intention est de vendre à terme à l’opérateur, Poweo ou un autre ».
Sur le terrain du droit :
« L’établissement public GPMH qui fait un cadeau à une entreprise privée, Poweo, en plaçant un projet moribond sous perfusion et en allant jusqu’à lui allouer un budget de fonctionnement, alors que le port connaît lui-même des problèmes : il y a dysfonctionnement dans la gouvernance », réplique le maire de St-Jouin-Bruneval et conseiller régional divers gauche François Auber, à la tête d’un collectif de 250 élus.
Il invoque aussi le non-respect de règles de consultation imposées par la réforme portuaire. Et rappelle considérer que ce projet, bien que déclaré d’intérêt général (PIG), est en réalité « spéculatif » – les opposants ont attaqué l’Etat sur ce point devant le tribunal administratif. Il souligne enfin le vote négatif des représentants du département et de la région lors du conseil de surveillance du 24 septembre.
Chaque camp, sûr de son bon droit, fourbit ses arguments juridiques. Mais aucun ne veut encore abattre ses cartes…
O. Schneid. La Gazette.
A peine relancé, le projet de terminal méthanier d’Antifer de nouveau contesté :
Les opposants au projet d’implantation d’un terminal méthanier sur le site d’Antifer, près du Havre (Seine-Maritime), reprennent leur combat le 5 novembre en organisant une réunion publique à St-Jouin-Bruneval.
Ils espéraient le projet enterré, faute de capacités financières de son promoteur, Poweo… Les opposants au terminal méthanier d’Antifer relancent le 5 novembre leur mobilisation contre cette installation après avoir découvert « avec surprise » la décision du Grand Port maritime du Havre (GPMH) d’entrer dans le capital de Gaz de Normandie, filiale de Poweo, à hauteur de 32,98%.
Dans une délibération du 24 septembre, le conseil de surveillance du GPMH justifie cette prise de participation par « l’intérêt général lié à l’indépendance énergétique de la France », « l’intérêt économique à moyen terme pour la région havraise et la région de Haute-Normandie » et un « intérêt économique à moyen et long terme » pour le Port.
« Il s’agit d’une mesure de sauvegarde visant à maintenir le projet vivant », commente le président du conseil de surveillance, Gilles Fournier. Il parle d’une « chance pour la région » et précise qu’il est question d’un « portage temporaire : notre intention est de vendre à terme à l’opérateur, Poweo ou un autre ».
Sur le terrain du droit :
« L’établissement public GPMH qui fait un cadeau à une entreprise privée, Poweo, en plaçant un projet moribond sous perfusion et en allant jusqu’à lui allouer un budget de fonctionnement, alors que le port connaît lui-même des problèmes : il y a dysfonctionnement dans la gouvernance », réplique le maire de St-Jouin-Bruneval et conseiller régional divers gauche François Auber, à la tête d’un collectif de 250 élus.
Il invoque aussi le non-respect de règles de consultation imposées par la réforme portuaire. Et rappelle considérer que ce projet, bien que déclaré d’intérêt général (PIG), est en réalité « spéculatif » – les opposants ont attaqué l’Etat sur ce point devant le tribunal administratif. Il souligne enfin le vote négatif des représentants du département et de la région lors du conseil de surveillance du 24 septembre.
Chaque camp, sûr de son bon droit, fourbit ses arguments juridiques. Mais aucun ne veut encore abattre ses cartes…
O. Schneid. La Gazette.
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