Plus de jeunes...?
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Plus de jeunes...?
Boujou.
Selon une étude de l'Insee, la Basse-Normandie est la dix-neuvième région sur vingt-deux pour son nombre d'étudiants. Dans 30 ans, elle pourrait compter jusqu'à 25 000 jeunes de moins qu'aujourd'hui.
39 000 étudiants :
C'est le nombre d'étudiants que comptait la Basse-Normandie en 2008, année de l'étude de l'Insee. « La faible densité (2,7 % de la population régionale) situe la région au 19e rang sur... 22. Le même taux qu'en 1999. Quand l'effectif étudiant au niveau national progressait de 8,3 % », commente Julien Bechtel, chef du service études et diffusion de l'Insee à Caen.
En revanche la concentration des étudiants à Caen (6,8 étudiants pour 100 habitants) fait de la capitale régionale la 20e aire urbaine la plus étudiante. Caen compte 26 000 étudiants, Cherbourg et Alençon, 2 500 ; Saint-Lô, 1 500 et Flers et Lisieux, 500...
15 300 départs :
Entre 2003 et 2008, 8 200 étudiants d'autres régions venaient étudier en Basse-Normandie. Mais 15 300 étudiants bas-normands partaient étudier dans une autre région. Soit un solde négatif de 7 100. « Quel que soit le niveau de diplôme, le flux des départs est supérieur aux arrivées. » Les bacheliers et diplômés de premier cycle poursuivent leurs études à Rennes, Nantes ou Paris. Les étudiants de deuxième cycle en Ile-de-France. La Bretagne et l'Ile-de-France attirent 80 % des étudiants bas-normands.
Trop de filières courtes :
En Basse-Normandie, les étudiants privilégient des filières courtes (64 %) et l'IUT. L'apprentissage, les bacs pro et techno y sont plus développés. Il reste une inégalité entre urbains et ruraux. « Un problème de mobilité : les jeunes ruraux rechignent à quitter leur famille et leur région. Et reprennent souvent la profession de leurs parents. »
S'associer à Rouen et Le Havre :
« Ce départ des jeunes est une problématique forte qui oriente notre politique régionale depuis 2004 », indique Vincent Louvet, conseiller régional PS. Pour endiguer cet exode et attirer les étudiants, la région compte beaucoup sur le Pôle de recherche et d'enseignement supérieur (le Pres) Normandie université qui réunira les universités et écoles d'ingénieurs de Caen, Rouen et du Havre. « Soit 72 000 étudiants » qui pèsent plus aux niveaux national et européen.
25 000 jeunes en moins dans 30 ans :
L'Insee s'est livrée à une projection dans 30 ans. « En 2042, il y aurait 413 400 Bas-Normands de 10 à 34 ans, soit 25 000 de moins qu'en 2007 », retient Julien Bechtel. Ils représenteront 26 % de la population globale contre 37 % en 1990 et 30 % en 2007. Le résultat d'un vieillissement de la population, d'une diminution des naissances et du départ des jeunes. Ils sont rares à revenir en Basse-Normandie, leurs études terminées. « Ils n'y reviennent que... pour leur retraite. »
Bayeux et Falaise mieux que le Cotentin et l'Orne :
On trouvera en 2042 plus de jeunes dans le Bessin et le Virois, Falaise et le sud de Caen que dans le Cotentin et l'Orne. « C'est l'effet de la périurbanisation de l'agglomération caennaise. En particulier pour les 10-14 ans du fait de l'installation de familles dans ces territoires. »
Xavier ORIOT. Ouest France.
Selon une étude de l'Insee, la Basse-Normandie est la dix-neuvième région sur vingt-deux pour son nombre d'étudiants. Dans 30 ans, elle pourrait compter jusqu'à 25 000 jeunes de moins qu'aujourd'hui.
39 000 étudiants :
C'est le nombre d'étudiants que comptait la Basse-Normandie en 2008, année de l'étude de l'Insee. « La faible densité (2,7 % de la population régionale) situe la région au 19e rang sur... 22. Le même taux qu'en 1999. Quand l'effectif étudiant au niveau national progressait de 8,3 % », commente Julien Bechtel, chef du service études et diffusion de l'Insee à Caen.
En revanche la concentration des étudiants à Caen (6,8 étudiants pour 100 habitants) fait de la capitale régionale la 20e aire urbaine la plus étudiante. Caen compte 26 000 étudiants, Cherbourg et Alençon, 2 500 ; Saint-Lô, 1 500 et Flers et Lisieux, 500...
15 300 départs :
Entre 2003 et 2008, 8 200 étudiants d'autres régions venaient étudier en Basse-Normandie. Mais 15 300 étudiants bas-normands partaient étudier dans une autre région. Soit un solde négatif de 7 100. « Quel que soit le niveau de diplôme, le flux des départs est supérieur aux arrivées. » Les bacheliers et diplômés de premier cycle poursuivent leurs études à Rennes, Nantes ou Paris. Les étudiants de deuxième cycle en Ile-de-France. La Bretagne et l'Ile-de-France attirent 80 % des étudiants bas-normands.
Trop de filières courtes :
En Basse-Normandie, les étudiants privilégient des filières courtes (64 %) et l'IUT. L'apprentissage, les bacs pro et techno y sont plus développés. Il reste une inégalité entre urbains et ruraux. « Un problème de mobilité : les jeunes ruraux rechignent à quitter leur famille et leur région. Et reprennent souvent la profession de leurs parents. »
S'associer à Rouen et Le Havre :
« Ce départ des jeunes est une problématique forte qui oriente notre politique régionale depuis 2004 », indique Vincent Louvet, conseiller régional PS. Pour endiguer cet exode et attirer les étudiants, la région compte beaucoup sur le Pôle de recherche et d'enseignement supérieur (le Pres) Normandie université qui réunira les universités et écoles d'ingénieurs de Caen, Rouen et du Havre. « Soit 72 000 étudiants » qui pèsent plus aux niveaux national et européen.
25 000 jeunes en moins dans 30 ans :
L'Insee s'est livrée à une projection dans 30 ans. « En 2042, il y aurait 413 400 Bas-Normands de 10 à 34 ans, soit 25 000 de moins qu'en 2007 », retient Julien Bechtel. Ils représenteront 26 % de la population globale contre 37 % en 1990 et 30 % en 2007. Le résultat d'un vieillissement de la population, d'une diminution des naissances et du départ des jeunes. Ils sont rares à revenir en Basse-Normandie, leurs études terminées. « Ils n'y reviennent que... pour leur retraite. »
Bayeux et Falaise mieux que le Cotentin et l'Orne :
On trouvera en 2042 plus de jeunes dans le Bessin et le Virois, Falaise et le sud de Caen que dans le Cotentin et l'Orne. « C'est l'effet de la périurbanisation de l'agglomération caennaise. En particulier pour les 10-14 ans du fait de l'installation de familles dans ces territoires. »
Xavier ORIOT. Ouest France.
Re: Plus de jeunes...?
tout le monde ne veut pas aller travailler dans le nucléaire ou sur sa terre...Chiffres à mettre en parallèle avec les créations d'entreprises. La proximité de Paris n'arrange rien. La désertification nous menace aussi par l'effet périurbanisatioon et par le tourisme dans une moindre mesure. Nos politiques n'oeuvrent pas pour la création de TPE / PME qui ne rapportent rien en matière d'électorat. En outre c'est un monde qu'ils ignorent totalement!!!
Re: Plus de jeunes...?
Je suis bien d'accord avec Crosman, le constat est malheureusement affligeant...
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