Une antenne de l'Universitée populaire du goût à Granville.

[LORD]

Boujou.

Périco Légasse, chroniqueur gastronomique, et Stéphanie Maubé, agricultrice, ouvrent une antenne de l'Université populaire du goût.
Une antenne de l'Universitée populaire du goût ouvre en avril. Au menu, débats et démonstrations culinaires.

C'est sous l'égide de Victor Hugo que se déroulera la première session de l'Université populaire du goût le 7 avril à Granville. Périco Légasse, chroniqueur gastronomique à l'hebdomadaire Marianne et invité régulier de C dans l'air sur France 5, et Stéphanie Maubé, agricultrice à Créances, sont à l'origine de cette implantation. Tous deux ont choisi le roman Les Travailleurs de la mer du célèbre écrivain comme thème de cette journée. « Nous voulons rendre une forme d'hommage à Granville avec la mer et la pêche », détaille Stéphanie Maubé.

Cette antenne reprendra le principe de l'université populaire du goût d'Argentan, fondée en 2006 par le philosophe Michel Onfray. Sur une journée, écrivains, philosophes, professionnels de la restauration ou de l'agriculture échangent autour d'un thème. L'université populaire est ouverte à tous. « On va axer l'antenne sur la convivialité, la promotion des produits locaux et du terroir, ajoute l'agricultrice. Il ne s'agit pas de parachuter des Parisiens experts dans leur domaine. » La journée se conclut par un cours de cuisine suivi d'un repas. « Nous essaierons de faire venir des grands cuisiniers, soit locaux, soit qui ont des attaches avec notre ville », précise Patrick Hamard, adjoint au tourisme.

Mais Granville n'a pas été le premier choix pour ouvrir cette antenne. « Nous cherchions à nous implanter dans le Cotentin, se souvient Stéphanie Maubé. Périco Légasse y travaille régulièrement sur les Appellations d'origine protégée (AOP). Et j'élève des agneaux de pré-salé à Créances. » Granville offre ce que recherchent les deux gastronomes : « un univers artistique, un sens de l'organisation des manifestations. Et un terroir avec des fermes biologiques », énumère l'agricultrice. Le paradis de la bonne chère.

Ouest France.

[carente50]

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