Plus de liaisons Granville vers les îles...!!
Page 1 sur 1
Plus de liaisons Granville vers les îles...!!
Boujou.
Depuis le 1er janvier dernier, l'aérodrome granvillais ne peut plus être utilisé pour les liaisons directes vers Jersey et Guernesey. Coup de gueule de l'Aéro-club granvillais.
Suppression du passage frontalier. La Grande-Bretagne n'adhérant pas à l'espace Schengen, le principe de la libre circulation des personnes et des marchandises ne s'applique pas pour les relations avec Jersey et Guernesey ; cette situation impose donc la présence de douaniers. Dans une note envoyée en début d'année à Jean Bizet, sénateur, Valérie Pécresse qui était alors ministre du Budget, expliquait : « L'examen attentif de la situation du site de Granville-Bréville par la direction de l'immigration n'a pas permis de justifier son maintien en tant que point de passage frontalier ». Suite à cette décision, les services de douanes basés à Granville ne sont plus habilités à effectuer les contrôles sur l'aérodrome granvillais (1). Auparavant, pour tous les vols à destination ou en provenance des îles anglo-normandes, un plan de vol était déposé la veille. Il appartenait ensuite aux douaniers, de façon aléatoire ou ciblée, de venir faire les contrôles d'usage.
Décision absurde. Le site granvillais est l'aérodrome le plus proche des îles anglo-normandes, Jersey en est distante de 20 minutes. « Cette absence des services des douanes est une absurdité, s'insurge Alain Lenesley, président de l'Aéroclub de Granville-Mont-Saint-Michel. D'autant que les aérodromes d'Avranches et Lessay utilisaient la plateforme granvillaise pour leurs liaisons avec Jersey et que celle-ci accueillait également toute l'année des appareils venant de la France entière ». Les retombées économiques sont également évoquées : « Ce trafic, qu'il soit touristique ou commercial, contribuait de fait à l'activité et l'attractivité du bassin granvillais ».
De la difficulté de se rendre à Jersey. Les pilotes souhaitant se rendre à Jersey ont maintenant à choisir entre deux options : passer par Dinard ou bien par Maupertus (aéroport de Cherbourg). « Dans les deux cas c'est une perte de temps, sans parler de l'incidence financière que l'on peut évaluer à 200 €. En effet, il faut plus de carburant et s'acquitter là-bas de la taxe d'atterrissage. Parallèlement, cette mesure représente une perte sèche pour l'aérodrome qui ne perçoit plus les taxes d'atterrissage payées par les pilotes en transit pour Jersey ou Guernesey ».
Sentiment d'injustice. La douane granvillaise est toujours en poste, son maintien est notamment lié au trafic maritime. « La décision qui nous frappe est totalement injuste. Les douaniers de Granville contrôlent aussi les bateaux et vont continuer à le faire. Je n'imagine pas un instant que l'on ferme le port de Granville vers les îles anglo-normandes. »
Reconsidérer cette mesure. L'équipe de l'aéroclub granvillais travaille main dans la main avec les membres de la CCI et Loïc Houssard leur président, sans oublier les Jersiais eux aussi très concernés. « Nous allons interpeller les élus, cette mesure doit être reconsidérée. Il est temps que le bon sens revienne, nous avons besoin des douanes afin de retrouver ici une totale liberté de circulation. N'est-ce pas dans l'air du temps ? ».
(1) L'aérodrome granvillais appartient à la Chambre de commerce et d'industrie ; c'est elle qui en assure la gestion.
Ouest France.
Depuis le 1er janvier dernier, l'aérodrome granvillais ne peut plus être utilisé pour les liaisons directes vers Jersey et Guernesey. Coup de gueule de l'Aéro-club granvillais.
Suppression du passage frontalier. La Grande-Bretagne n'adhérant pas à l'espace Schengen, le principe de la libre circulation des personnes et des marchandises ne s'applique pas pour les relations avec Jersey et Guernesey ; cette situation impose donc la présence de douaniers. Dans une note envoyée en début d'année à Jean Bizet, sénateur, Valérie Pécresse qui était alors ministre du Budget, expliquait : « L'examen attentif de la situation du site de Granville-Bréville par la direction de l'immigration n'a pas permis de justifier son maintien en tant que point de passage frontalier ». Suite à cette décision, les services de douanes basés à Granville ne sont plus habilités à effectuer les contrôles sur l'aérodrome granvillais (1). Auparavant, pour tous les vols à destination ou en provenance des îles anglo-normandes, un plan de vol était déposé la veille. Il appartenait ensuite aux douaniers, de façon aléatoire ou ciblée, de venir faire les contrôles d'usage.
Décision absurde. Le site granvillais est l'aérodrome le plus proche des îles anglo-normandes, Jersey en est distante de 20 minutes. « Cette absence des services des douanes est une absurdité, s'insurge Alain Lenesley, président de l'Aéroclub de Granville-Mont-Saint-Michel. D'autant que les aérodromes d'Avranches et Lessay utilisaient la plateforme granvillaise pour leurs liaisons avec Jersey et que celle-ci accueillait également toute l'année des appareils venant de la France entière ». Les retombées économiques sont également évoquées : « Ce trafic, qu'il soit touristique ou commercial, contribuait de fait à l'activité et l'attractivité du bassin granvillais ».
De la difficulté de se rendre à Jersey. Les pilotes souhaitant se rendre à Jersey ont maintenant à choisir entre deux options : passer par Dinard ou bien par Maupertus (aéroport de Cherbourg). « Dans les deux cas c'est une perte de temps, sans parler de l'incidence financière que l'on peut évaluer à 200 €. En effet, il faut plus de carburant et s'acquitter là-bas de la taxe d'atterrissage. Parallèlement, cette mesure représente une perte sèche pour l'aérodrome qui ne perçoit plus les taxes d'atterrissage payées par les pilotes en transit pour Jersey ou Guernesey ».
Sentiment d'injustice. La douane granvillaise est toujours en poste, son maintien est notamment lié au trafic maritime. « La décision qui nous frappe est totalement injuste. Les douaniers de Granville contrôlent aussi les bateaux et vont continuer à le faire. Je n'imagine pas un instant que l'on ferme le port de Granville vers les îles anglo-normandes. »
Reconsidérer cette mesure. L'équipe de l'aéroclub granvillais travaille main dans la main avec les membres de la CCI et Loïc Houssard leur président, sans oublier les Jersiais eux aussi très concernés. « Nous allons interpeller les élus, cette mesure doit être reconsidérée. Il est temps que le bon sens revienne, nous avons besoin des douanes afin de retrouver ici une totale liberté de circulation. N'est-ce pas dans l'air du temps ? ».
(1) L'aérodrome granvillais appartient à la Chambre de commerce et d'industrie ; c'est elle qui en assure la gestion.
Ouest France.
Sujets similaires
» La Manche et les iles.
» Nouvelles liaisons ferry pour Cherbourg.
» Les Iles Féroé
» Les iles reunifiées
» Randos aux iles!!!!
» Nouvelles liaisons ferry pour Cherbourg.
» Les Iles Féroé
» Les iles reunifiées
» Randos aux iles!!!!
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|