Une nouvelle bière Normande.

[LORD]

Boujou.

Installé près de Bérigny (50 - près de St Lô), dans un corps de ferme, Gildard Launay a lancé sa bière artisanale. Le trentenaire brasse et commercialise ses propres recettes de blonde, brune et ambrée.
L'initiative

Tout a commencé avec une marmite, une autre histoire de potion magique. Gildard Launay n'est pas tombé dedans quand il était petit. Non, le Bas-Normand au visage débonnaire a attendu le tournant du millénaire pour brasser ses premières bières. Quelques tentatives, initiées par son grand-père, qui se sont vite transformées en obsession. Et même, en profession.

Installé dans un corps de ferme près de Bérigny, l'autoentrepreneur vient de lancer sa propre marque de bière, la « Cambrousse », de fabrication artisanale. Une recette bien à lui qu'il concocte dans son atelier, une grange entièrement aménagée.

À tout juste 34 ans, Gildard Launay hérite ainsi du titre de maître brasseur. Il ne s'agit pas d'une lubie. L'homme s'est déjà vu récompensé de deux prix dans de prestigieux concours amateurs. Alors, après un plan social dans une grande entreprise locale, le solide gaillard a décidé de tenter sa chance. Il a fondé la brasserie Gildard avec ses primes de licenciement. Fini les essais à fond de marmite, filtrés dans de vieilles passoires. Il peut maintenant produire jusqu'à 300 litres de bière en une seule fournée.

« Acides aminés » :

Gildard Launay a choisi « la méthode anglaise par infusion » pour confectionner « sa pale-ale », une bière à fermentation haute. Simple et efficace, assure-t-il. À écouter ses explications, le novice peut malgré tout regretter ses absences en cours de chimie. Parce qu'un brasseur, tout en vous invitant à « croquer » des grains de malt, vous parle « acides aminés », « enzymes » ou « molécules ». Le visiteur acquiesce, mine de rien et se dit que le principal n'est pas là, mais dans la bouteille. Ce qui nécessite tout de même trois semaines de travail pour en arriver là, la dernière étape, celle de la dégustation.

Avant, le brasseur aura sélectionné son malt, principalement importé de Belgique. « Ce qui donne sa couleur à la bière », explique le trentenaire. Il y additionnera des « malts spéciaux » pour en modifier les arômes et les couleurs. « Suivant les pourcentages, on change la bière en brune ou rousse », détaille Gildard Launay. Ce malt germé et concassé subira alors plusieurs paliers de fermentation dans de grandes cuves en inox, souvenirs acquis à bon prix chez son ancien employeur. Une laiterie industrielle, ça aide. Pour s'équiper « d'occas'», le brasseur n'aura investi qu'une dizaine de milliers d'euros. « Peu par rapport à du neuf. »

« Grande distrib' » :

Ce « brassin » sera ensuite filtré et cuit. « C'est là que l'on ajoute le houblon, pour donner le goût et l'amertume. » Cette plante, achetée jusqu'à 7 € le kilo, peut, à elle seule, changer la donne. « On peut partir de la même recette, tout va changer selon son dosage », sourit Gildard Launay. Lui aime bien en abuser. Refroidie, la bière passera à la maturation « pour que les arômes prennent », avant d'être mise en bouteille. Dernière étape avant la commercialisation. De cela aussi, le brasseur a décidé de s'en charger. Il écume les bars et les caves pour placer son produit. Gildard Launay ne veut pas travailler avec « la grande distrib' ». Son objectif ? « Une activité péréenne. »

Fabien PAILLOT. Ouest France.

[carente50]

voila bien le problème ,il ne veut pas passer par la grande distribution ...résultat les bières bretonnes envahissent les rayons des grandes surfaces et les normandes a de rares exceptions Brewery mais seulement dans l'Orne et en bouteilles de 75 cl donc trop petites ou trop grandes mais de toute façon trop cher 5 euros environ la chopéne et Northmaen un peu dans l'Eure Calvados ou Seine-Maritime mais eux ont un sens du commerce disons un peu spécial au niveau amabilité il y a toute une éducation a revoir donc un manque réel d'ambition au niveau des producteurs normands pour la bière bien sur mais itou pour le colas exemple à Bernay il faut aller dans une épicerie introuvable au quartier du stade quand au cidre...nous partageons toujours les rayons avec du beire breton la prochaine fois je fais une photos du rayon cidre du Leclerc de Quimper 100%du cidre est breton pas un cidre normand 2ml de bière bretonne pas de biscuits normands les huîtres sont bretonnes et le homard breton qui n'existe plus depuis longtemps et qui vient des cotes normandes ou des îles Anglo-normandes reste estampillé"homard breton" bref à Quimper a part 3 camemberts normands trouvez moi un autre produit de notre belle région!!!! enfin je peux déménager mais je retrouverai sensiblement le même problème en Normandie notamment a l'Inter de la Ferte Mace ou a celui de Carentan (huîtres de Cancale cidre breton whisky breton ) mais pommeau breton et chouchen a volonté

[crosman]

si les gens localement ne gueulent pas ça continuera...

En pays Gallo on trouve du bon cidre normand, mais au delà...

La plupart des cidreries industrielle appartiennent à AGRIAL de Caen (donc Kerisac et Loque Poison) et Val de Rance N° 2 a racheté Val de Vire et Dujardin, ils ont gardé l'outil de prod et les salariés à la prod mais ils ont viré le marketing et le commercial, on comprend pourquoi!!!!!. VAl de Rance est approvisionnée par des pommiers normands en majorité...De la basse tige de m...

[crosman]

A part nous Joël qui va sur les sites des inter ,carrefour etc pour gueuler?

Qui ici la fait une fois?

Je rappelle que dan chaque grande surface il y a un cahier de doléances...demandez le et écrivez dessus vos récriminations!

[LORD]

Exactement... cela fonctionne très bien par internet itou.
On peut faire ichin ce genre d'action... mettez donc les adresses.

[crosman]

ça se trouve facile sur le net. Joël les a peut être?

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