Jean RASPAIL

[Le Goublin]

Jean RASPAIL n'est pas Normand, certes, mais je pense que cet homme, écrivain, Roi de Patagonie, mérite bien de figurer en lieu et place des Normands célèbres après ses tentatives de reconquête des Minquiers

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Jean Raspail 


Données clés
Activités Écrivain, journaliste, explorateur
Naissance 5 juillet 1925
Chemillé-sur-Dême
Langue d'écriture Français
Genres Roman
Distinctions Officier de la Légion d'honneur
Grand prix du roman de l'Académie française (1981)
Prix du Livre Inter (1987)
Prix littéraire de l'armée de terre - Erwan Bergot (2006)
Prix Wartburg de Littérature (2009)
Œuvres principales
Le Camp des saints (Roman, 1973)
Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie (Roman, 1981)
Qui se souvient des hommes... (Roman, 1986)
Sire (Roman, 1990)
En canot sur les chemins d'eau du roi (Récit de voyage, 2005)
Compléments
Consul général de Patagonie
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Jean Raspail, est un écrivain, journaliste, voyageur et explorateur français, consul général autoproclamé de Patagonie né à Chemillé-sur-Dême (Indre-et-Loire) le 5 juillet 1925.

Jean Raspail est le fils d'Octave Raspail, président des grands moulins de Corbeil et directeur général des mines de la Sarre, et de Marguerite Chaix. Il fait ses études au collège Saint-Jean de Passy à Paris, où il est élève de Marcel Jouhandeau, puis à l'Institution Sainte-Marie d'Antony pour enfin aller à l'École des Roches à Verneuil-sur-Avre1.
C'est tardivement qu'il se met à l'écriture, bien que la vocation l'ait taraudé dès le lycée, mais la lecture de son premier roman de jeunesse, jugé négativement par un académicien ami de son père, le bloquera pendant des années.
Pendant ses vingt premières années de carrière, il court le monde à la découverte de populations menacées par la confrontation avec la modernité. Son premier voyage, placé sous le signe du scoutisme, en 1949 l'emmène en canöe de Québec à La Nouvelle-Orléans, sur les traces du Père Marquette.Il rallie notamment la Terre de Feu à l'Alaska en automobile (du 25 septembre 1951 au 8 mai 1952) puis dirige une expédition française sur les traces des Incas en 1954.
En 1973 il s'autorise enfin à revenir au roman et écrit son œuvre phare, Le Camp des saints, dans lequel l'écrivain décrit la submersion de la France par l'échouage sur la Côte d'Azur d'une flotte de bateaux en ruine venue d'Inde, chargée de réfugiés. En février 2011, ce roman est réédité avec une nouvelle préface, intitulée Big Other2. Après Le Camp des saints, Jean Raspail écrira un grand nombre de romans couronnés de succès, parmi lesquels Septentrion, Sire ou L'Anneau du pêcheur ; il s'inscrit dans la famille de romanciers comme Roger Nimier, Dino Buzzati et Michel Déon.
Un certain nombre d'ouvrages évoquent également la Patagonie, à travers la revendication du royaume de Patagonie et d'Araucanie par Orélie-Antoine de Tounens, avoué de Périgueux, dans la seconde moitié du xixe, tout autant que dans l'évocation de l'histoire et du destin de ces régions du bout du monde, notamment dans Qui se souvient des hommes.... Il se proclame lui-même « consul général de Patagonie », ultime représentant du royaume d'Orélie-Antoine Ier, rappel de sa proximité avec le Collège de Pataphysique.
Il se déclare par ailleurs royaliste3.
Il postule à l'Académie française en 2000 et recueille le plus de voix4, sans toutefois obtenir la majorité requise pour être élu au siège vacant de Jean Guitton.
Le 17 juin 2004, il publie une tribune dans Le Figaro intitulée La patrie trahie par la République5, dans laquelle il critique la politique d'immigration menée par la France. Il est alors, avec le journal, attaqué en justice par la LICRA6 pour « provocation à la haine raciale », mais est finalement relaxé par une décision de la dix-septième chambre du tribunal de grande instance de Paris en date du 28 octobre.
En 2009, le 25 avril, il reçoit, pour l'ensemble de son œuvre, le Prix Wartburg de Littérature.
Son œuvre a été plusieurs fois portée à l'écran, adaptations qui n'ont pas soulevé l'enthousiasme de l'auteur. Les adaptations en bandes dessinées de ses romans Sept cavaliers… et Les Royaumes de Borée par Jacques Terpant, sont par contre, tout à fait revendiquées par l'écrivain.

Œuvres

Terre de Feu - Alaska (1952) - récit d'aventures
Terres et Peuples Incas (1955)
Le Vent des Pins (1958)
Terres Saintes et Profanes (1960)
Les Veuves de Santiago (1962). Nouvelle édition illustrée par Yann Méot, 260 p., Via Romana, Versailles, 2010 (ISBN 978-2-916727-79-0)
Hong-Kong, Chine en sursis (1963)
Secouons le cocotier (Robert Laffont, 1966) - récits de voyage. Nouvelle édition, Via Romana, Versailles, 2012 (ISBN 979-10-90029-36-1)
Secouons le cocotier : 2, Punch Caraïbe (1970) - récits de voyage
Bienvenue Honorables Visiteurs (le Vent des pins) (1970) - roman
Le Tam-Tam de Jonathan (1971) - nouvelles
L'Armada de la Dernière Chance (1972)
Le Camp des saints (Robert Laffont, 1973) - roman
La Hache des Steppes (1974)
Journal Peau Rouge (1975)
Nuage Blanc et les Peaux-Rouges d'aujourd'hui (1975) - signé Aliette et Jean Raspail
Le Jeu du Roi (1976) - roman
Boulevard Raspail (1977) - chroniques
Les Peaux-rouges aujourd'hui (1978)
Septentrion (1979) - roman
Bleu caraïbe et citrons verts : mes derniers voyages aux Antilles (1980)
Les Antilles, d'île en île (1980)
Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie (1981) - roman Grand prix du roman de l'Académie française
Les Hussards : histoires exemplaires (1982)
Les Yeux d'Irène (1984) - roman
Le Président (1985) - roman
Qui se souvient des hommes... (1986) - roman, Prix Chateaubriand (1986) et Prix du Livre Inter (1987)8
L'Île bleue (1988)
Pêcheurs de Lune (1990)
Sire (1990) - roman, Grand prix du roman de la Ville de Paris (1992) et Prix Alfred de Vigny (1992)
Vive Venise (1992) - signé Aliette et Jean Raspail
Sept cavaliers quittèrent la ville au crépuscule par la porte de l'Ouest qui n'était plus gardée (1993) - roman (communément appelé Sept cavaliers…)
L'Anneau du pêcheur (1995) - roman, Prix Prince-Pierre-de-Monaco (1996) et Prix Maison de la Presse (1996)
Hurrah Zara ! (1998) - roman, Grand prix littéraire de la Ville d’Antibes Jacques Audiberti (1999)
Le Roi au-delà de la mer (2000) - roman
Adiós, Tierra del Fuego (2001)
Le Son des tambours sur la neige et autres nouvelles d'ailleurs (2002)
Les Royaumes de Borée (2003) - roman
En canot sur les chemins d'eau du roi, une aventure en Amérique (2005), éditions Albin Michel - récit de voyage, Prix littéraire de l'armée de terre - Erwan Bergot en 2006

[LORD]

Même si il est fort probable que Jean Raspail n'est rien à foutre de la Normandie....

[Le Goublin]

Jean Raspail n'est rien à foutre de la Normandie..

De ce que je sais , c'est plus la cause des pêcheurs Normands qu'il veut défendre en réclamant ce territoire.

[LORD]

Ce qui ne serai que justice... mais c'est surtout aux pêcheurs Normands de bouger et à la société Normande de les soutenir.

[Le Goublin]

Oh pour bouger, ils l'ont fait, mais y'avait pas grand monde dans les bureaux à terre pour défendre les positions Normandes.

[Belkën]

Ce qui m'embête un peu c'est qu'au final des Normands se sont dressé contre d'autre Normands... On parle de France et de Grande Bretagne , mais les Minquiers et les Ecrehous sont toujours restées Normandes

[Le Goublin]

On parle de France et de Grande Bretagne

C'est ce que je disais dans le post de la guerre des Minquiers, regarde bien la vidéo, à 3mn05, c'est pas un treis cats ou le drapeau de Jersey qui flotte........c'est l'Union Jack....  

[Belkën]

Veire c'est bizarre...

[Le Goublin]

Bizarre....non, lis "La guerre des Minquiers", tu verras que les "cousins" sont loin d'avoir un comportement fraternel avec leurs voisins de la Côte des Iles....ils sont ; à mon avis; anglais avant tout.

[Belkën]

Je connais beaucoup de Jerriais je vais souvent sur Jèrri , et je peux te dire que les Ilmans ne sont pas Anglais avant tout ... Il y en as... C'est vrai il y a eu une grosse immigration Anglaise aussi... Mais il y a beaucoup de Normand de la Graund'Tèrre et une majorité de Jèrriais sur l'Ile... Et ne faisant pas parti du Royaume unis ou de la Grande Bretagne il ne peuvent pas et Anglais...
Perso je me sent plus proche de Jersey que de Paris...

Par contre je suis d'accord qu'il faudrai continuer à développer le Jerriais et le Guernesiais et le Normannisme sur les Îles et créer plus de lien entre la Graund'Terre et les Îles

[Le Goublin]

Et ne faisant pas parti du Royaume unis ou de la Grande Bretagne il ne peuvent pas et Anglais.

Bon.........on recommence..........ALORS POURQUOI EST-CE QUE L'UNION JACK FLOTTE SUR LES MINQUIERS ???

[Belkën]

J'en sais rien moi , va leurs demander ! Je te dit juste que Jersey ne fais pas partie du Royaume Unis et n'est ni une terre Anglaise ni une terre de Grande Bretagne... C'est un fait ! Pas besoin de gueuler

[Belkën]

Jersey ne fait même pas partie de l'Union Européenne

[Le Goublin]

J'en sais rien moi , va leurs demander ! Je te dit juste que Jersey ne fais pas partie du Royaume Unis et n'est ni une terre Anglaise ni une terre de Grande Bretagne... C'est un fait

Bein si t'en sais rien, tu ferais bien d'avoir un peu moins de certitudes.

Et puisque tu as plein d'amis en Ecosse, à Jersey, pose leurs cette question et fais nous partager leurs réponses, on est jamais si bien renseignés par les gens qui sont concernés.

Pas besoin de gueuler

Je ne gueule pas, j'écris gros pour que tu vois bien, si je gueulais, j'écrirais en rouge.

[Tippolle Fitz-Dubos]

T'éluje pas l'Goube!

[thorbjorn]

ALORS POURQUOI EST-CE QUE L'UNION JACK FLOTTE SUR LES MINQUIERS

Parce que l' UK gouvernement est responsable de la défense et de la représentation internationale des iles.
Et en la matière, du point de vu des iles il y a agression.

[Le Goublin]

Merci pour cette réponse Thorbjorn.
Comme quoi, les anglo ne sont pas tout à fait un état à part entière puisque dépendantes de l'UK pour certains domaines (voir également la monnaie commune).
Témoin en est également la Cour de La Haye lors du jugement de l'affaire des Minquiers/Ecréhous, exprimant très clairement la souveraineté que le  Royaume-Uni est en droit d'exercer sur les îles anglos-Normandes:.


Extrait du jugement

"ait été arrêtée à l'instigation de ce Gouvernement, parait résulter
d'une note du j octobre 1937 de l'ambassadeur de France au Foreign
Office, où il est dit que (( le Gouvernement français, malgré la faible
distance qui sépare les îles Minquiers des îles Chausey, n'a d'ailleurs
pas hésité, il y a quelques années, à empêcher des ressortissants
francais d'acquérir des terrains sur les îles Minquiers 1).
Dans ces circonstances et eu égard à l'opinion exprimée plus
haut sur les preuves produites par le Gouvernement du Royaume-
Uni, la Cour est d'avis que la souveraineté sur les Minquiers
appartient au Royaume-Gni.
Par ces motifs,
La Cour,
à l'unanimité,
dit que !a souveraineté sur les îlots et rochers des groupes des
Écréhous et des Minquiers, dans la mesure où ces îlots et rochers
sont susceptibles d'appropriation, appartient au Royaume-Uni.  
Fait en anglais et en français, le texte anglais faisant foi, au
Palais de la Paix, à La Haye, le dix-sept novembre mil neuf cent
cinquante-trois, en trois exemplaires, dont l'un restera déposé
aux archives de la Cour et dont les autres seront transmis respectiv-
ement aux Gouvernement de la République française et au
Gouvernement du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande
du Nord.
Le Vice-Président,
(Signé) J. G. GCERRERO.
Le Greffier adjoint,
(Signé) GARNER-COIGSET."

[LORD]

[quote=" (voir également la monnaie commune)"[/quote]
Veire les îles anglo-Normandes dépendent du RU pour différentes choses (tout comme l'Ecosse... c'est d'ailleurs pourquoi ils veulent leur indépendance).
Cependant la monnaie n'est commune que dans la valeur et dans le principe... car il est impossible de payer en Angleterre avec des billets de Jersey ou Guernesey (qui ont leurs propres billets et pièces notées en Normand. Exemple : 5 livres = chinq louis).

[Le Goublin]

Cependant la monnaie n'est commune que dans la valeur et dans le principe... car il est impossible de payer en Angleterre avec des billets de Jersey ou Guernesey (qui ont leurs propres billets et pièces notées en Normand. Exemple : 5 livres = chinq louis).

Absolument Lord, mais nous parlions du territoire de Jersey et en l’occurrence, la livre Sterling est acceptée partout sur l'île car c'est un droit que l'UK s'est accordé sur le territoire de Jersey.
A contrario, il na pas accepté que la livre des anglos puisse circuler en GB.
Encore un exemple de souveraineté de l'UK sur les anglos

[thorbjorn]

par contre si la livre jerriaise est facilement acceptée à Guernsey, ce n'est pas réciproque

[Le Goublin]

Je l'ignorais. A chaque fois que je me suis rendu à St Peter, les commerces m'ont pris mes billets de Jersey.....faut dire que c'était des bars et à chaque fois il était tard, .......très tard.........ou très tôt ça dépend comment on regarde le cadran...  
J'ai regardé sur le site du gouvernement de Jersey mais je n'ai rien trouvé, par contre j'ai lu dans  http://www.gov.gg/-government-home
à la rubrique "Vivre à Guernesey":

Le bailliage de Guernesey est un endroit magnifique, dynamique et sûr pour vivre, une communauté prospère et tout à fait moderne qui maintient un sain respect pour sa culture et ses valeurs traditionnelles. Situé dans la baie de St Malo, nous sommes géographiquement proche de la France, seulement 27 miles de leurs côtes, et 70 km de Grande-Bretagne. Notre loyauté, cependant, est à la Couronne britannique, bien que nous sommes autonomes.

Il n'y a plus de 60.000 habitants vivant à Guernesey sur un peu plus de 78 km 2 de terres.

Les places sont limitées ainsi que les nombreuses raisons positives de vivre ici, signifie que certaines exigences, vous devrez répondre si vous n'êtes pas un résident local qualifié, mais souhaitez passer à Guernesey. Les pages de cette section fournissent des informations pratiques pour les personnes qui résident déjà à Guernesey et aussi ceux qui souhaitent s'installer ici.  


La Normandie dans tout ça ???????????????????????????????

[LORD]

Un mail s'impose...

[Le Goublin]

Why not, mais aussi un ou des courriers avec le cachet de La Poste des villes de Normandie d'ou partiront les missives.  J'ai bien dit "missives" avec un "V", avec un "L", on verra plus tard suivant la réponse  

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