Un muséum d’histoire naturelle à Caen ?
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Un muséum d’histoire naturelle à Caen ?
Boujou,
Grâce au financement participatif et à une subvention de la Fondation du patrimoine, le GONm a pu acquérir une quarantaine de pièces de la collection Le Dart, courant décembre.
L’idée est portée par des naturalistes. Un cap vient d’être franchi avec l’achat d’oiseaux empaillés de la fin XIXe - début XXe. Ils témoignent de l’évolution des milieux naturels normands.
« Aujourd’hui, il n’y a plus de vrai muséum d’histoire naturelle dans notre région. Il en existait un à l’université de Caen, mais il a été détruit à la Libération. » Antoine Cazin, chargé d’études à la Fabrique de patrimoines en Normandie, ne fait pour l’instant que le suggérer. Mais la démarche, dans laquelle l’établissement public de coopération culturelle s’est lancé depuis 2012, a bel et bien pour but de recréer un lieu de recherches et de diffusion de la culture scientifique naturaliste.
Fin 2016, ce projet, baptisé Naturalia, a commencé à se concrétiser. Des naturalistes du Groupe ornithologique normand (GONm) se sont rendus à l’ Hôtel des ventes de Drouot, à Paris (Ouest-France du 2 décembre). Le 12 décembre, ils ont acquis une quarantaine de pièces d’une collection normande d’ornithologie, baptisée Le Dart.
Elle porte le nom de l’ancien propriétaire du château de Trois-Monts (au sud-ouest de Caen), l’un des rares ornithologues normands de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle. À l’époque, les spécialistes des oiseaux tuaient les animaux pour les reconnaître et les identifier, puis les empaillaient.
Ouest France. Benoît LASCOUX.
Grâce au financement participatif et à une subvention de la Fondation du patrimoine, le GONm a pu acquérir une quarantaine de pièces de la collection Le Dart, courant décembre.
L’idée est portée par des naturalistes. Un cap vient d’être franchi avec l’achat d’oiseaux empaillés de la fin XIXe - début XXe. Ils témoignent de l’évolution des milieux naturels normands.
« Aujourd’hui, il n’y a plus de vrai muséum d’histoire naturelle dans notre région. Il en existait un à l’université de Caen, mais il a été détruit à la Libération. » Antoine Cazin, chargé d’études à la Fabrique de patrimoines en Normandie, ne fait pour l’instant que le suggérer. Mais la démarche, dans laquelle l’établissement public de coopération culturelle s’est lancé depuis 2012, a bel et bien pour but de recréer un lieu de recherches et de diffusion de la culture scientifique naturaliste.
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Ouest France. Benoît LASCOUX.
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