Paul-Jacques Bonzon
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Paul-Jacques Bonzon
Boujou.
" Paul-Jacques Bonzon, le père des « Six compagnons », aurait eu 100 ans cette année. Il a passé près de trente ans dans la Manche.
Paul-Jacques Bonzon arrive juste derrière Jules Verne en terme de millions d'exemplaires vendus. Huit millions exactement. Il a été traduit en 18 langues, en japonais, en hollandais, et même en braille. Ce fleuron de la librairie Hachette a marqué des générations entières entre 1945 et 1980. Un auteur prolifique des bibliothèques Rose et Verte. Les six compagnons, Pompon, la Famille HLM, Diabolo, le Chalet du bonheur... Au total, l'instituteur a commis 130 ouvrages.
Paul-Jacques Bonzon est Manchois. Né à Sainte-Marie-du-Mont en 1908, il a vécu pendant 25 ans à Saint-Lô, où il fut élève de l'école normale d'instituteurs, promotion 1924-1927. Il fut d'abord nommé à Percy puis à Barenton. Mais c'est dans la Drôme, où il a suivi son épouse, qu'il a réalisé une grande partie de sa carrière d'enseignant et d'écrivain. Là-bas, des rues et des écoles portent son nom.
La Manche se souvient à peine qu'il est Manchois. Très attaché à son département d'origine, il y a pourtant situé plusieurs de ses histoires, plus particulièrement à Barneville-Carteret. Comme « Delph le Marin ».
« Au purgatoire »
Rémi Marion compte bien réhabiliter l'auteur. Incollable et intarissable sur celui qui fut un cousin éloigné, le Manchois, instituteur lui aussi avant de devenir inspecteur de l'Éducation nationale, aujourd'hui à la retraite, a écrit un livre qui lui est consacré. « Un prétexte pour analyser la littérature de la jeunesse de l'après-guerre. »
« Paul-Jacques Bonzon est désormais au purgatoire. Ses livres se perdent », constate-t-il. Il se rappelle encore d'un professeur des écoles jetant un Bonzon à la poubelle pour faire de la place sur les étagères. C'était en 2001.
« Il n'est plus lu, parce qu'il ne correspond plus aux goûts de lecture d'aujourd'hui. Les héros et les énigmes appartiennent au passé. » Les préoccupations des 10-13 ans ont changé : les consoles de jeu et les téléphones portables ont remplacé les bicyclettes et les talkies-walkies. Les enquêtes policières de Paul-Jacques Bonzon, mettant souvent en scène des enfants confrontés à la misère, au handicap, ou à l'abandon, ont été détrônées par la magie de JK Rowling, voire même par des livres d'adultes."
Nadine BOURSIER.
Pratique. « De la Manche à la Drôme : itinéraire de l'écrivain Paul-Jacques Bonzon, instituteur et romancier pour la jeunesse », écrit par Rémi Marion. Édité par Eurocibles à 2000 exemplaires. 320 pages. 23 €. 20 € en souscription avant le 30 septembre. Y ont participé la ville de Saint-Lô, les Archives départementales, le directeur de l'IUFM de Basse-Normandie et la médiathèque de Saint-Lô, qui organise une exposition à compter du 11 octobre, date de sortie du livre.
Ouest-France
" Paul-Jacques Bonzon, le père des « Six compagnons », aurait eu 100 ans cette année. Il a passé près de trente ans dans la Manche.
Paul-Jacques Bonzon arrive juste derrière Jules Verne en terme de millions d'exemplaires vendus. Huit millions exactement. Il a été traduit en 18 langues, en japonais, en hollandais, et même en braille. Ce fleuron de la librairie Hachette a marqué des générations entières entre 1945 et 1980. Un auteur prolifique des bibliothèques Rose et Verte. Les six compagnons, Pompon, la Famille HLM, Diabolo, le Chalet du bonheur... Au total, l'instituteur a commis 130 ouvrages.
Paul-Jacques Bonzon est Manchois. Né à Sainte-Marie-du-Mont en 1908, il a vécu pendant 25 ans à Saint-Lô, où il fut élève de l'école normale d'instituteurs, promotion 1924-1927. Il fut d'abord nommé à Percy puis à Barenton. Mais c'est dans la Drôme, où il a suivi son épouse, qu'il a réalisé une grande partie de sa carrière d'enseignant et d'écrivain. Là-bas, des rues et des écoles portent son nom.
La Manche se souvient à peine qu'il est Manchois. Très attaché à son département d'origine, il y a pourtant situé plusieurs de ses histoires, plus particulièrement à Barneville-Carteret. Comme « Delph le Marin ».
« Au purgatoire »
Rémi Marion compte bien réhabiliter l'auteur. Incollable et intarissable sur celui qui fut un cousin éloigné, le Manchois, instituteur lui aussi avant de devenir inspecteur de l'Éducation nationale, aujourd'hui à la retraite, a écrit un livre qui lui est consacré. « Un prétexte pour analyser la littérature de la jeunesse de l'après-guerre. »
« Paul-Jacques Bonzon est désormais au purgatoire. Ses livres se perdent », constate-t-il. Il se rappelle encore d'un professeur des écoles jetant un Bonzon à la poubelle pour faire de la place sur les étagères. C'était en 2001.
« Il n'est plus lu, parce qu'il ne correspond plus aux goûts de lecture d'aujourd'hui. Les héros et les énigmes appartiennent au passé. » Les préoccupations des 10-13 ans ont changé : les consoles de jeu et les téléphones portables ont remplacé les bicyclettes et les talkies-walkies. Les enquêtes policières de Paul-Jacques Bonzon, mettant souvent en scène des enfants confrontés à la misère, au handicap, ou à l'abandon, ont été détrônées par la magie de JK Rowling, voire même par des livres d'adultes."
Nadine BOURSIER.
Pratique. « De la Manche à la Drôme : itinéraire de l'écrivain Paul-Jacques Bonzon, instituteur et romancier pour la jeunesse », écrit par Rémi Marion. Édité par Eurocibles à 2000 exemplaires. 320 pages. 23 €. 20 € en souscription avant le 30 septembre. Y ont participé la ville de Saint-Lô, les Archives départementales, le directeur de l'IUFM de Basse-Normandie et la médiathèque de Saint-Lô, qui organise une exposition à compter du 11 octobre, date de sortie du livre.
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