Les seules huîtres bio de France.
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Les seules huîtres bio de France.
Boujou,
Il est le seul en France à cultiver une huître bio. Elle pousse aux côtés de moules et de palourdes dans les eaux limpides de Chausey. De quoi proposer un produit d'une qualité exceptionnelle et biologique. L'oeuvre d'un passionné: Alban Lenoir, fils d'un conchyliculteur de Blainville-sur-Mer (Manche). Rencontre.
Fils de conchyliculteur, Alban Lenoir, 30 ans, aurait pu se contenter de reprendre l'exploitation de son père à Blainville-sur-Mer (Manche) et de produire des huîtres de manière conventionnelle. Mais le goût du large, des îles et de l'aventure l'ont poussé à faire autrement et à compliquer les choses.
"Je ne me voyais pas descendre comme tout le monde à la queue leu leu avec mon tracteur sur la cale de Blainville," explique-t-il. En 2012, il profite donc d'une opportunité pour se porter acquéreur d'une concession conchylicole dans les eaux extra-pures de Chausey, à 7 miles nautiques, c'est-à-dire 14 kilomètres du littoral granvillais.
Un lieu qu'il affectionne depuis sa plus tendre enfance. De quoi cultiver deux hectares d'huîtres en pleine mer, trois kilomètres de moules de bouchots et cinq hectares de palourdes. Le tout avec le label Bio ce qui en fait les seules huîtres Bio de France ! "Elle a un goût bien particulier. Plus chargé en iode et plus corsé," prévient-il.
Trois hommes pour s'occuper des huîtres :
"Bien entendu, tout est plus compliqué pour cette exploitation. Il faut se rendre à Granville (Manche), prendre le bateau, faire une heure de mer, travailler vite et endosser les caprices de la météo, mais ça vaut le coup, la qualité est là," explique Alban Lenoir qui effectue quotidiennement, quatre heures de trajets aller-retour pour retrouver son exploitation les semaines de marée.
Le prix à payer de la liberté et de la tranquillité comme de la qualité ! Seule une tempête un peu trop forte peut empêcher Alban de prendre la mer pour s'occuper de ses huîtres et de ses moules. "Mais il faut vraiment que ça tape. C'est rare que nous ne puissions pas sortir," explique celui qui, par la force des choses, est aussi un marin et un capitaine de navire.
Quant à l'entreprise familiale sur la terre de Blainville-sur-Mer, dans la zone conchylicole qui emploie 10 personnes et dans laquelle son père travaille toujours, il a contribué à la transformer en partie en atelier Bio, avec son propre bassin et sa propre chaîne de tri et de conditionnement. "Les huîtres bio et celles qui ne le sont pas ne doivent pas se croiser ou être traitées ensemble, c'est le cahier des charges très précis qui veut ça," prévient le jeune ostréiculteur.
Les travailleurs de la mer
Une semaine sur deux, selon les marées, Alban Lenoir et deux autres employés se rendent à Chausey sur leur bateau de 16 mètres pour traiter leur production. Sur place, ils disposent d'un mouillage et se déplacent chacun avec une plus petite embarcation pour rejoindre "le champ" désiré. De vrais "travailleurs de la mer" tels qu'aurait aimé sans doute les dépeindre le grand Victor Hugo sur son rocher de Guernesey.
Dans les eaux de Chausey, tout est chronométré pour ne pas se laisser surprendre par une marée qui apporte jusqu'à 10 mètres d'eau à chaque cycle. Rien d'étonnant après cela de retrouver parfois, au lendemain d'une tempête, un champ de palourdes déplacé de quelques mètres... "On a parfois quelques petits dégâts mais rien de grave," précise le conchyliculteur.
Des fruits de mer récoltés comme des pommes de terre
Une technique d'élevage atypique qu'il explique avec plaisirs aux quelques touristes de passage qui embarque parfois en saison à ses côtés. "Ils viennent sur notre bateau. Nous leur proposons des kayaks et pendant que nous travaillons ils font un petit tour dans l'archipel jusqu'à ce que la marée soit très basse. Alors je leur explique un peu notre travail, la manière dont nous élevons pendant trois à quatre ans ces huîtres à la croissance un peu plus longue. Comment nous élevons les moules sur leurs bouchots et comment nous semons les palourdes dans le sable pour les récolter un peu à la manière des pommes de terre. Ils sont passionnés par ce qu'on leur raconte puis nous repartons. La formule plaît beaucoup," souligne Alban Lenoir qui n'exclut pas de développer cette partie de son activité.
Comme quoi le Bio est toujours plein de ressources...
Il est le seul en France à cultiver une huître bio. Elle pousse aux côtés de moules et de palourdes dans les eaux limpides de Chausey. De quoi proposer un produit d'une qualité exceptionnelle et biologique. L'oeuvre d'un passionné: Alban Lenoir, fils d'un conchyliculteur de Blainville-sur-Mer (Manche). Rencontre.
Fils de conchyliculteur, Alban Lenoir, 30 ans, aurait pu se contenter de reprendre l'exploitation de son père à Blainville-sur-Mer (Manche) et de produire des huîtres de manière conventionnelle. Mais le goût du large, des îles et de l'aventure l'ont poussé à faire autrement et à compliquer les choses.
"Je ne me voyais pas descendre comme tout le monde à la queue leu leu avec mon tracteur sur la cale de Blainville," explique-t-il. En 2012, il profite donc d'une opportunité pour se porter acquéreur d'une concession conchylicole dans les eaux extra-pures de Chausey, à 7 miles nautiques, c'est-à-dire 14 kilomètres du littoral granvillais.
Un lieu qu'il affectionne depuis sa plus tendre enfance. De quoi cultiver deux hectares d'huîtres en pleine mer, trois kilomètres de moules de bouchots et cinq hectares de palourdes. Le tout avec le label Bio ce qui en fait les seules huîtres Bio de France ! "Elle a un goût bien particulier. Plus chargé en iode et plus corsé," prévient-il.
Trois hommes pour s'occuper des huîtres :
"Bien entendu, tout est plus compliqué pour cette exploitation. Il faut se rendre à Granville (Manche), prendre le bateau, faire une heure de mer, travailler vite et endosser les caprices de la météo, mais ça vaut le coup, la qualité est là," explique Alban Lenoir qui effectue quotidiennement, quatre heures de trajets aller-retour pour retrouver son exploitation les semaines de marée.
Le prix à payer de la liberté et de la tranquillité comme de la qualité ! Seule une tempête un peu trop forte peut empêcher Alban de prendre la mer pour s'occuper de ses huîtres et de ses moules. "Mais il faut vraiment que ça tape. C'est rare que nous ne puissions pas sortir," explique celui qui, par la force des choses, est aussi un marin et un capitaine de navire.
Quant à l'entreprise familiale sur la terre de Blainville-sur-Mer, dans la zone conchylicole qui emploie 10 personnes et dans laquelle son père travaille toujours, il a contribué à la transformer en partie en atelier Bio, avec son propre bassin et sa propre chaîne de tri et de conditionnement. "Les huîtres bio et celles qui ne le sont pas ne doivent pas se croiser ou être traitées ensemble, c'est le cahier des charges très précis qui veut ça," prévient le jeune ostréiculteur.
Les travailleurs de la mer
Une semaine sur deux, selon les marées, Alban Lenoir et deux autres employés se rendent à Chausey sur leur bateau de 16 mètres pour traiter leur production. Sur place, ils disposent d'un mouillage et se déplacent chacun avec une plus petite embarcation pour rejoindre "le champ" désiré. De vrais "travailleurs de la mer" tels qu'aurait aimé sans doute les dépeindre le grand Victor Hugo sur son rocher de Guernesey.
Dans les eaux de Chausey, tout est chronométré pour ne pas se laisser surprendre par une marée qui apporte jusqu'à 10 mètres d'eau à chaque cycle. Rien d'étonnant après cela de retrouver parfois, au lendemain d'une tempête, un champ de palourdes déplacé de quelques mètres... "On a parfois quelques petits dégâts mais rien de grave," précise le conchyliculteur.
Des fruits de mer récoltés comme des pommes de terre
Une technique d'élevage atypique qu'il explique avec plaisirs aux quelques touristes de passage qui embarque parfois en saison à ses côtés. "Ils viennent sur notre bateau. Nous leur proposons des kayaks et pendant que nous travaillons ils font un petit tour dans l'archipel jusqu'à ce que la marée soit très basse. Alors je leur explique un peu notre travail, la manière dont nous élevons pendant trois à quatre ans ces huîtres à la croissance un peu plus longue. Comment nous élevons les moules sur leurs bouchots et comment nous semons les palourdes dans le sable pour les récolter un peu à la manière des pommes de terre. Ils sont passionnés par ce qu'on leur raconte puis nous repartons. La formule plaît beaucoup," souligne Alban Lenoir qui n'exclut pas de développer cette partie de son activité.
Comme quoi le Bio est toujours plein de ressources...
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