Procédé unique, économe en matières premières.
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Procédé unique, économe en matières premières.
Boujou.
" Une portion de route est refaite à Saint-Pair-sur-Mer au moyen d'un procédé unique, économe en matières premières. Un plus pour la sécurité aussi.
Eiffage TP s'active à la réfection d'une portion de route (700 m) au débouché de la RD 973 à Saint-Pair-sur-Mer. L'entreprise de travaux publics s'est vue confier ce premier chantier dans la Manche par le conseil général en raison du procédé unique qu'elle propose et qui répond aux critères de développement durable.
Dans le cadre du projet de liaison Granville-Avranches et de l'aménagement des dessertes du territoire, déclaré d'utilité publique, le Département a décidé de dévier le hameau de la Bruyère, à Saint-Pair-sur-Mer (RD 373) en réalisant une chaussée neuve d'une largeur de 6 m, bordée d'accotements de 2 m et de fossés, sur une longueur de 1 300 m.
Un premier giratoire dit « Millet » et une amorce de section de route calibrée sur environ 300 m ont été créés sur la RD 973, au débouché de la RD973 (axe Granville - Avranches) en 2006. Entre ces deux projets, il restait une portion de route d'environ 700 m de longueur, étroite et inapte à recevoir la circulation attendue à l'avenir. Pour homogénéiser l'ensemble de l'itinéraire, entre le bourg de Saint-Pair-sur-Mer et la route d'Avranches, le conseil général a décidé de restructurer cette section de chaussée, sans modifier les emprises existantes.
Une économie de 15 % environ:
Après appel d'offres, les élus ont retenu Eiffage TP, qui a à son actif la construction du viaduc de Millau. Elle propose un concept spécifique, qui répond aux critères en matière de développement durable. Elle a conçu un engin énorme, baptisé Arc 700. Le procédé consiste en un malaxage de la chaussée avec adjonction de ciment.
Les granulats extraits de l'ancien revêtement sont recyclés en direct pour servir d'assise au nouvel enrobé de bitume. L'économie en matières premières et en transport est appréciable.
Trois conseillers généraux Erick Beaufils, Jacques Thouvenot et Jean-Marc Julienne ont fait une visite du chantier hier. « Le coût de cette portion revient à 150 000 €, soit une économie de 15 % environ par rapport à une méthode traditionnelle. Cela représente moins de dégâts aux alentours du chantier. Moins de déchets à mettre à la décharge, cela veut dire aussi moins de camions à circuler sur les routes, soit une économie en moyens humains, en granulats, en carburant, moins de risque d'accidents aussi », note Stéphane Gautier, directeur du service études et investissements au conseil général, qui suit les travaux.
L'essai étant concluant, d'autres chantiers vont être prochainement confiés à Eiffage TP dans le département."
Ouest-France
" Une portion de route est refaite à Saint-Pair-sur-Mer au moyen d'un procédé unique, économe en matières premières. Un plus pour la sécurité aussi.
Eiffage TP s'active à la réfection d'une portion de route (700 m) au débouché de la RD 973 à Saint-Pair-sur-Mer. L'entreprise de travaux publics s'est vue confier ce premier chantier dans la Manche par le conseil général en raison du procédé unique qu'elle propose et qui répond aux critères de développement durable.
Dans le cadre du projet de liaison Granville-Avranches et de l'aménagement des dessertes du territoire, déclaré d'utilité publique, le Département a décidé de dévier le hameau de la Bruyère, à Saint-Pair-sur-Mer (RD 373) en réalisant une chaussée neuve d'une largeur de 6 m, bordée d'accotements de 2 m et de fossés, sur une longueur de 1 300 m.
Un premier giratoire dit « Millet » et une amorce de section de route calibrée sur environ 300 m ont été créés sur la RD 973, au débouché de la RD973 (axe Granville - Avranches) en 2006. Entre ces deux projets, il restait une portion de route d'environ 700 m de longueur, étroite et inapte à recevoir la circulation attendue à l'avenir. Pour homogénéiser l'ensemble de l'itinéraire, entre le bourg de Saint-Pair-sur-Mer et la route d'Avranches, le conseil général a décidé de restructurer cette section de chaussée, sans modifier les emprises existantes.
Une économie de 15 % environ:
Après appel d'offres, les élus ont retenu Eiffage TP, qui a à son actif la construction du viaduc de Millau. Elle propose un concept spécifique, qui répond aux critères en matière de développement durable. Elle a conçu un engin énorme, baptisé Arc 700. Le procédé consiste en un malaxage de la chaussée avec adjonction de ciment.
Les granulats extraits de l'ancien revêtement sont recyclés en direct pour servir d'assise au nouvel enrobé de bitume. L'économie en matières premières et en transport est appréciable.
Trois conseillers généraux Erick Beaufils, Jacques Thouvenot et Jean-Marc Julienne ont fait une visite du chantier hier. « Le coût de cette portion revient à 150 000 €, soit une économie de 15 % environ par rapport à une méthode traditionnelle. Cela représente moins de dégâts aux alentours du chantier. Moins de déchets à mettre à la décharge, cela veut dire aussi moins de camions à circuler sur les routes, soit une économie en moyens humains, en granulats, en carburant, moins de risque d'accidents aussi », note Stéphane Gautier, directeur du service études et investissements au conseil général, qui suit les travaux.
L'essai étant concluant, d'autres chantiers vont être prochainement confiés à Eiffage TP dans le département."
Ouest-France
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