Car ils croyaient brûler le Diable en Normandie
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Car ils croyaient brûler le Diable en Normandie
Bon livre de Louis Costel, connu pour être un auteur du "terroir" normand, et plus particulièrement cotentinais.
Il narre les événements du dernier grand procès en sorcellerie français qui s'ets déroulé en 1669-1670 dans le baillage de la Haye-du-Puits (Manche). Tiré des minutes de procès, conservées aux archives de la Manche, l'auteur en donne une version romancée. Il brosse en même temps un portrait de la société rurale cotentinoise de la seconde moitié du XVIIe, avec ses croyances, ses superstitions et ses racontars...
On y rencontre Richard Baude, le berger "asocial", ancien Nu-pieds de la révolte de 1639, recueilli par Antoine Questier, le curé de Coigny (en plein dans les marais), lequel est aussi un peu guérisseur, et bonne âme en allant rendre visite à la Chastans, fille-mère, qualifiée de sorcière, qui ne va pas à l'Eglise et qui est mise au ban du village. Tout çà sous l'oeil vilipendeur de la Vavasseur, à la fois bonne et belle-soeur du curé...
Alors quand on commence à avoir des suspicions de sorcellerie, tout le monde espionne tout le monde et accuse tout le monde...
En plus y a un peu de loceis de tchu nous.
Les Albert's en ont fait aussi une sorte de "comédie musicale" avant l'heure, au début des années 90.
Louis COSTEL, Car ils croyaient brûler le Diable en Normandie, les Sables d'Olonne : Ed. Sodirel, 1978
Il narre les événements du dernier grand procès en sorcellerie français qui s'ets déroulé en 1669-1670 dans le baillage de la Haye-du-Puits (Manche). Tiré des minutes de procès, conservées aux archives de la Manche, l'auteur en donne une version romancée. Il brosse en même temps un portrait de la société rurale cotentinoise de la seconde moitié du XVIIe, avec ses croyances, ses superstitions et ses racontars...
On y rencontre Richard Baude, le berger "asocial", ancien Nu-pieds de la révolte de 1639, recueilli par Antoine Questier, le curé de Coigny (en plein dans les marais), lequel est aussi un peu guérisseur, et bonne âme en allant rendre visite à la Chastans, fille-mère, qualifiée de sorcière, qui ne va pas à l'Eglise et qui est mise au ban du village. Tout çà sous l'oeil vilipendeur de la Vavasseur, à la fois bonne et belle-soeur du curé...
Alors quand on commence à avoir des suspicions de sorcellerie, tout le monde espionne tout le monde et accuse tout le monde...
En plus y a un peu de loceis de tchu nous.
Les Albert's en ont fait aussi une sorte de "comédie musicale" avant l'heure, au début des années 90.
Louis COSTEL, Car ils croyaient brûler le Diable en Normandie, les Sables d'Olonne : Ed. Sodirel, 1978
Thor Alansen- Messages : 526
Date d'inscription : 02/09/2008
Age : 43
Localisation : Chartres
Re: Car ils croyaient brûler le Diable en Normandie
Boujou.
Jamais lu mais ce post est bien fait pour en donner l'envie... meurci bié.
Jamais lu mais ce post est bien fait pour en donner l'envie... meurci bié.
Re: Car ils croyaient brûler le Diable en Normandie
un grand classique de la littérature du Cotentin qui permet d'entrevoir un peu l'esprit des "va nu-pied" et du contexte de la sorcellerie.
Connaissez vous le pays qui a brûler le plus de sorcières? Les paris sont ouverts (c'est un pays qui a continué à jouer avec le feu...)
Les Alberts n'ont pas réussi eux non plus à créer une dynamique pour les groupes de musiciens normands.
Y aurait-il de la sorcellerie là dessous!!!!
Connaissez vous le pays qui a brûler le plus de sorcières? Les paris sont ouverts (c'est un pays qui a continué à jouer avec le feu...)
Les Alberts n'ont pas réussi eux non plus à créer une dynamique pour les groupes de musiciens normands.
Y aurait-il de la sorcellerie là dessous!!!!
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