Une action pour le Véritable Camembert.

[LORD]

Boujou.

Reçu ce jour de la part du Comité de Défense du Véritable Camembert:

Concours de Camemberts à Vimoutiers

Nous avons été averti par la presse locale de ce projet et avons été consulté, à notre demande, pour connaitre le réglement de ce concours qui est le premier du genre.
Naturellement nous souscrivons à cette initiative et avons proposé notre collaboration en indiquant les noms de membres des jurys qui nous semblent indispensables pour assurer la notoriété, donc la perennité de l'entreprise.
En qualité de consommateurs, nous avons indiqué certaines modifications souhaitables dans l'organisation de ce concours.
Nous vous proposons de soutenir notre action auprès des organisateurs en envoyant un mail à l'adresse de l'organisateur délégué : lacamembertiere@wanadoo.fr avec copie à l'association veritable.camembert@free.fr.
Merci de votre diligence ...
Eléments du dossier
- Réglement initial élaboré à partir des régles du Concours Général du Salon de l'Agriculture : http://www.cga-paris.com/documents/produits_reglement.pdf

Nos observations sur ce règlement :

1 - Appellation : « Camemberts élaborés en Normandie »

L’appellation fabriqué en Normandie étant illégale, pourquoi avoir utilisé un synonyme ?
Suggestion « Camemberts - Production Normande » voire de Producteurs Normands.

2 – Catégories : En tant que consommateurs, nous sommes capables de reconnaître une AOC et de comprendre le terme Fermier. En dehors de ces deux appellations, compte tenu de la pression des marques, il existe un important risque de confusion.

Tester les Thermisés ou Microfiltrés contre les Pasteurisés permettrait de constater la distinction faite par le jury … Il en sera de même pour les produits fermiers non AOC.

3 – Suggestion : Un concours à deux vitesses.

1 – concours par catégories : AOC - Non AOC - Fermier (3 jurys)

2 – concours final regroupant les 3 meilleurs de chaque catégorie (un 4° jury)

Une seule publication des résultats !

Proposition de noms pour les jurys
Des scientifiques, des fromagers, des animateurs d'autres AOC, des journalistes.

Si vous partagez notre point de vue, un mail à
lacamembertiere@wanadoo.fr
+ copie à notre attention. Merci.

PS : Parmi les producteurs fermiers recensés, certains camemberts sont au lait pasteurisé !

Il est urgent de redéfinir le vrai lait cru pour pouvoir parler de véritable camembert.

[crosman]

Au fait Gillot fait une grosse Pub dans le Métro parisien

[Tèqueur des Puus]

Voilà une très bonne chose, quand je vois le nombre de référence dans les grandes surfaces et la daube qu' ils vendent...

[crosman]

désinformation, "déculturation" c'est ainsi que l'on retrouve chez les plus jeunes un manque de sentiment régional très inquiétant .Comme les parents et grands parents ne jouent pas leur rôle de transmission le risque est énorme d'autant plus que l'école s'en désintéresse, voire bannit ce qu'elle considère, à tord, comme un sentiment anti républicain. Pourtant on ne dit pas à nos gamins d'aller à l'école en blaude

[Tèqueur des Puus]

Tu viens de me donner une idée!!!!
Où en vend on? Qui a des talents de couturier ici?

[crosman]

La réponse de TEC NOR qui soutient le VCALC depuis longtemps.

Boujou byin,

Les tèqueurs et chouleurs de Normandie soutiennent les suggestions de l'association véritable camembert de Normandie, concernant la bonne idée d'instituer un concours fromager.

En effet

Seul le "véritable camembert de Normandie" nous permet de balancer des boules de 4 à 5 kg sur des quilles de 70 cm à 9 mètres, 20 fois de suite!

Seul celui ci nous permet d'être "quoeuru pouor locher" les adversaires à la choule par exemple ou de gagner les courses de tonneaux contre des horzains midures.

Comparez une équipe qui a mangé un "véritable camembert de Normandie" et une autre qui est encore à mastiquer son "hypersalésansgoût", la marque sera de 5 à 0 dans les 10 minutes en faveur du "véritable camembert au lait cru"!

Enfin seul le "véritable camembert de Normandie" nous protège du risque de se prendre trop au sérieux!

Qu'on se le dise, nous ne voulons pas être dépendants d'un étiquetage fallacieux.

Jusqu'à bouone gens et seyiez d'allaunt

J PH JOLY
Pdt des Tèqueurs et Chouleurs de Normandie
Choule tei doun!
Jeuxtradinormandie (Google)

[LORD]

Bié vu Crosman... à vous tous eud'faire eud'mame.

[Invité]

Bonjour

De nos jours beaucoup d'éleveurs normands abandonnent la "normande" pour d'autres races, dont la "prim holstein" etc. :

Une question:

Vu que les races de vaches ont leurs spécificités (certaines sont laitières avec plus ou moins de production de lait et autant de crème, d'autres sont bouchères, d'autres comme la normande, sont les deux), donc, pour en revenir à ma question;

- "un camembert de Normandie, est-il vraiment normand, s'il n'est pas élaboré avec du lait de vraies vaches normandes"?

(personnellement j'en doute!)

[LORD]

itou... la qualité du lait n'est vraiment pas la même!!
D'ailleurs si l'on veut simplifier la Holstein (rappelons que c'est une vache "créée") est dans la quantité et la Normande dans la qualité. il y a donc un monde entre les deux.
D'ailleurs la Normande n'a pas à rougir (bien au contraire) puisque elle fait également partie des races les plus productive et sa viande est classée dans les trois meilleures mondiale!!! Alors....

[Invité]

D'où l'urgence de créer un véritable accessit normand (les assos de Normandie devraient se mettre d'accord), pour ceux qui respecteraient la Normandie dans son ensemble...! Et à contrario de mettre à l'index ceux qui travaillent contre la Normandie, sa culture, ses animaux & ses us et coutumes.

[LORD]

C'est une bonne idée...!!

[Invité]

Exemples:

- Le fromage AOC Salers, est élaboré avec du lait des vaches salers.
- Le Comté AOC, avec du lait de montbéliardes et simentals françaises, ou de métisses des deux.
- Le vrai Roquefort AOC, avec du lait de brebis lacaunes uniquement, etc...

Toutes ces AOC doivent respecter un cahier des charges, c'est cela le respect des traditions de la part de paysans fiers et respectueux de leur région. Pourquoi les fermiers normands sont-ils incapable de respecter ceci en ce qui concerne la Normandie et son identité, ses fromages entre autres, et de la fierté d'être Normand, en promouvant la Normandie et ses produits dans leur authenticité.

[Becky]

Par contre, j'ai gouter il y a quelque mois, un bon tit Camembert qui s'appel le " Coeur Normand" avec un super bon goût de lait entier non pasteuriser, là j'ai vraiment aimer. Mais j'en retrouve pas, ça vous dit quelque chose?

[Invité]

J'en ai déjà mangé, certe c'est bon, mais ce n'est pas fait avec du lait de vraies vaches normandes. A ce train là, les fabricants de camembert, n'ont qu'a importer du lait des USA ou d'Argentine, et pourquoi pas d'Australie ou de Chine, puis avec, affiner le fromage en Normandie et ça fera du camembert itou...! Si ça en a la forme, si ça en a l'odeur, si ça en a le goût..., c'est donc que s'en est! Mais où va-t-on, de qui se moque-t-on, la Normandie marcherait-elle sur la tête?

[Becky]

J'en sais rien, d'habitude j'en mange jamais !!!
C'est juste que j'en aimais le goût de lait qui en ressortait.
De toute façon, on peut en dire du même avec le lait en générale, car plus d'aussi bonne qualité.
Le meilleur lait que j'ai bu jusqu'à présent, c'est celui de Suède

[carente50]

Reo, Graindorge,Reo?Graindorgr,Reo , Graindorge, Reo ?Graindorge,Reo, Graindorge ECT,

[LORD]

Boujou.

La filière "Camembert AOP de Normandie" lance, du 28 octobre au 13 novembre, une campagne sur internet et dans plus de 700 fromageries de France, pour "éduquer le consommateur" et le convertir à son label qui représente "moins de 5%" de la production nationale.

Les Fromagers de France se mobilisent pour promouvoir le camembert d’appellation d’origine protégée, "avant qu’un savoir-faire hérité du XVIIIème siècle ne se perde au profit de méthodes industrielles et d’une concurrence qui entretiennent la confusion du consommateur", selon leur président Philippe Olivier.

"Loin du folklore" la filière veut défendre une "démarche moderne" puisqu’elle met en avant un production "non délocalisable", "respectueuse de la biodiversité" et qui constitue un gisement de "5.000 emplois", a expliqué Patrick Mercier, producteur laitier dans l’Orne, à l’occasion du lancement à Paris de cette campagne.

"Il faut quasiment une journée pour faire un vrai camembert. Mais en Normandie, on est un peu taiseux et si on avait quelque chose à apprendre aujourd’hui, c’est comment vendre un produit que l’on a tendance à garder pour nous", a expliqué à l’AFP Thierry Graindorge, propriétaire d’une fromagerie familiale fondée en 1910 qui produit 10.000 camemberts par jour.

L’AOP donne la garantie d’un produit fabriqué selon un savoir-faire transmis de génération en génération et répondant à un cahier des charges très strict, imposant notamment une mise aux normes des exploitations et plusieurs dizaines de milliers d’analyses biologiques par an.

Pour se faire mieux connaitre, la filière va donc distribuer des brochures explicatives et offrir des dégustations gratuites.

Cette campagne "tombe a point nommé", selon M. Mercier puisque le cahier des charges européen des producteurs laitiers et des fromagers vient d’être "considérablement renforcé".

80% de l’alimentation fourragère doit désormais provenir directement de l’exploitation, et les aliments complémentaires sont strictement limités à 6 kg par vache et par jour. Et, à l’horizon 2020, chaque ferme laitière associée au label devra compter dans son cheptel au moins la moitié de vaches normandes.

L’ensemble de la filière regroupe 700 producteurs, fournisseurs de quelque 50 millions de litres de lait par an, et 9 fromageries qui les ont transformés en 4.316 tonnes de camembert, soit plus de 15 millions de pièces, l’an dernier.

Un tiers de la production est destiné aux petits détaillants, près de deux tiers aux grandes surfaces, et environ 10% est exportés dans les pays limitrophes (Royaume Uni, Allemagne, Belgique etc..) ou au Japon, très friand de fromage au lait cru.

Source : AFP

[Invité]

Le camembert est déjà sur les marchés en 1702, dont celui de Vimoutier, ce qui sous-entend qu'il fut élaboré/inventé bien avant, c'est à dire dès le XVIIème siècle.

Quant à demander en 2020 un cheptel d'au moins 50% de vaches normandes pour un camembert labellisé, c'est proposer un fromage au rabais; car un camembert qui n'est pas élaboré avec du lait de vaches normande à 100% n'est pas digne d'en porter le nom.

Et pourquoi dire que les Fromagers de France se sont mobilisés..., les fabricants de camemberts de Normandie n'y auraient pas pensé autrement? Faut-il penser pour eux? Il est loin le temps où on appelait la Normandie, le Pays de Sapience, où est la sagesse des Normands, qui sont incapable de faire un véritable camembert normand AOC!

[LORD]

Pas faux... hélas!!

[Invité]

Vous connaissez l'histoire du pâté d'alouette...: On le fabrique avec 50% d'une alouette (le volatile ne pesant que quelques grammes), et 50% d'un cheval (dont le poid moyen est 500 kg).
Actuellement le camembert normand est une véritable imposture (comme l'action ci-avant), c'est notre pâté d'alouette à nous en sorte..., car en % il y a combien de lait de vraies vaches normandes dedans?

PS

L'action pour le "calendos normaun"; n'est même pas une mesurette: c'est une blague!
Si c'est comme ça que les Normands protègent leurs "produits", on doit bien rire de nos , dans les chaumières bretonnes!

[Invité]

Comme la laiterie Fléchard à la Chapelle d'Andaine, qui importait du faux beurre concentré d'Italie (région de Naple), élaboré avec des graisses animales; et l'exportait après transformation, en tant que beurre normand... (laiterie qui détourna 24 000 000 d'€ d'aides européennes).

[LORD]

Boujou.

Les représentants des appellations d'origine protégée fromagères veulent faire respecter le nom du camembert de Normandie à leurs seules fabrications. Ils vont déposer plainte.

La polémique :

Camembert de Normandie. Camembert fabriqué en Normandie. Depuis 19 ans, les fabricants de camembert, en Normandie, jouent avec les mots. Le consommateur, lui, n'y voit que du feu. Banalisé depuis belle lurette, le camembert pasteurisé n'hésite pas à utiliser l'image de la vache normande, paissant dans des prairies verdoyantes sous les pommiers. Lorsqu'il ajoute sur la boîte « fabriqué en Normandie », la confusion est totale. Producteurs et transformateurs en démarche d'appellation d'origine protégée, AOP, crient à la concurrence déloyale.

« Des chiffres de survie »

Les ventes de pont-l'évêque et de livarot en AOP s'érodent autour des 3 000 tonnes pour le premier, des 1 000 tonnes pour le second, avec une légère remontée en 2011. Le camembert de Normandie AOP a vu ses ventes chuter de 3,5 % en 2010, pour se stabiliser autour des 4 500 tonnes cette année. « Ce sont des chiffres de survie », dit Patrick Mercier devant plus de 200 des 730 producteurs habilités réunis en assemblée générale. Patrick Mercier est le président de l'organisme de gestion commun aux trois appellations d'origine protégée fromagères de Basse-Normandie. « Nos produits doivent retrouver la faveur des consommateurs. »

Comment ? « Une enquête menée l'an dernier nous a montré que 90 % des consommateurs normands ne savaient pas distinguer les camemberts AOP des autres », remarque Anne Wagner, l'animatrice de l'association.

Tout au long des mois derniers, le bureau de l'organisme de gestion a négocié avec les industriels : « Nous avons tenté de négocier avec les transformateurs normands non AOP. Nous leur avons demandé de participer à une vraie et forte promotion des camemberts AOP à hauteur d'un centime d'euro par camembert. Les 3 millions d'euros attendus se sont réduits à 300 000 € », explique Patrick Mercier.

Devant une telle « mauvaise volonté », l'organisme de gestion de l'AOP camembert de Normandie décide de porter plainte : « Le dossier est béton, signale Patrick Mercier à ses collègues. L'utilisation du mot Normandie était dérogatoire pendant deux périodes de 5 ans. Voilà neuf ans que les mots « fabriqué en Normandie » apposés sur les camemberts non labellisés AOP, sont illégaux. »

Coincés entre les productions banales et les productions biologiques, les produits AOP ont besoin d'une reconnaissance des consommateurs. Les efforts qu'ils mettent à respecter les cahiers des charges, de production et de transformation, pour offrir au consommateur un produit authentique, typique et savoureux, expliquent que le fromage est plus cher. Les consommateurs le comprennent. À condition qu'ils aient les moyens de reconnaître, au premier coup d'oeil, « le véritable camembert de Normandie ».

François LEMARCHAND. Ouest France.

[LORD]

Boujou.

Fondée en 1931, la laiterie du Val d'Ay à Lessay produit aujourd'hui 20 % du camembert d'origine protégée, sous les marques Réo et Legaslonde. Une PME fière de son savoir-faire.
« Le lait cru ce n'est pas la voie de la facilité, c'est la voie de l'effort. » On sent la maxime 100 fois répétée lorsque Marc Brunet, directeur de la laiterie du Val d'Ay depuis 27 ans, prononce ces mots. Le camembert AOP Réo y est affiné depuis 1931, à deux pas du centre-ville de Lessay. Et c'est avec une fierté manifeste qu'il peut pendant des heures parler de son produit et de son terroir.

« On est des traditionalistes », lance-t-il en souriant sous sa fine moustache : très peu de mécanisation, beaucoup de main-d'oeuvre, le fameux moulage à la louche... « Ce n'est pas du folklore, c'est une question de maîtrise. La qualité du produit est largement tributaire du moulage. Le camembert c'est un produit vivant : la flore originelle on essaye de la diriger mais on ne la domine pas. » Chaque fromage est manipulé de nombreuses fois. Autant de contrôles discrets : « C'est une école de terrain pour apprécier un produit, sa couleur, sa texture, être capable de dire que celui-ci, il est bien pour tel ou tel client. »

Le fruit d'une histoire :

Car vendre l'un des produits emblématiques de la région, c'est aussi connaître ses clients : « Les Parisiens, par exemple, l'aiment très affiné, avec un goût marqué. C'est le fruit d'une histoire, qui a conditionné les habitudes de consommation. Aujourd'hui, on charge à 17 h, le fromage arrive à minuit à Rungis. Mais dans les années 30, ça prenait bien plus longtemps, sans trop de chaîne du froid. À l'inverse, le Normand, qui avait toujours une fromagerie à proximité, le mangeait bien moins affiné. »

Avec ses 85 salariés, l'entreprise produit 15 à 18 000 camemberts par jour, sous les marques Réo et Legaslonde, ainsi que de la crème et du beurre. 25 millions de litres de lait sont collectés chaque année dans les 20 km alentours. Les dernières années, marquées par la victoire du lait cru dans la bataille de l'appellation d'origine protégée, ont été porteuses. Mais croître n'est pas le but : « On n'a pas la volonté de devenir les 1er producteurs de camembert mondiaux, la philosophie d'une entreprise comme la nôtre, c'est de bien faire nos produits et de viser la stabilité économique. S'il y a un peu de croissance, on l'accompagne, mais on reste une PME, qui a un savoir-faire et le valorise. »

Distribués essentiellement dans le nord-ouest, le nord et en région parisienne, les camemberts de la fromagerie représentent aujourd'hui 20 % de la production AOP. Avec 60 % de vente en grande distribution, 40 % dans le petit commerce. 7 % du chiffre se fait à l'export.

Nils HÉDOUIN. Ouest France;

[crosman]

vu chez Carrefour annyi un neufchatel AOP mais avec un code vétérinaire sur le département 35!!! SCANDALE!

[LORD]

Boujou.

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