Granville recule de 30%.

[LORD]

Boujou.

"La Chambre de commerce et d'industrie a rendu public,hier après-midi, ses statistiques.Les premiers mois de l'année 2009 ne sont guère enthousiasmants sous la criée de Granville et restent dans la lignée de la chute enregistrée au cours de l'année 2008. La Chambre de commerce Centre et Sud-Manche a rendu public ses statistiques, hier après-midi. Au cours du mois de février, 769,703 tonnes sont passées aux enchères de la criée. L'an passé, à la même période, 1 084,551 tonnes avaient été enregistrées.

Pendant ce mois, le bulot a représenté 339,167 tonnes, la coquille saint-jacques 213,879 tonnes, la praire 35,805 tonnes, l'amande 84,668 tonnes, la dorade 55,261 tonnes, les autres poissons 50,887 tonnes, les crustacés 16,788 tonnes et les céphalopodes 226 kg. Au terme des deux premiers mois de l'année, le tonnage débarqué en criée était en recul de plus de 27 % par rapport à 2008 avec 1 337,406 tonnes contre 1 843,228 tonnes, l'an passé, à la même époque."

[Tèqueur des Puus]

Ben entre l' opium du peuple et soutenir les péquious Grancôpés, les élus du coin devraient choisir, moins de carnaval et de fonctionnaires mobilisés ainsi que de subventions, et, plus de soutiens financiers et matériels au péquious.

[crosman]

cher T des P, le Carnaval est lié à la pêche, à la grande (les bans) comme à la petite à présent. On a déjà peu l'occasion de voir les normous bouger et faire un peu de festif plutôt que de regarder "leus deits croches" . Il faut dire que le gagad de langue bi ouais c'était cher à faire venir aussi en 2009.
CC est en train de piquer une poupée à mon effigie là ! Si j'ai bien lu, ils viennent juste de recruter un commercial...Avant ils démarchaient même pas. Tu crois qu'outre Couesnon ils attendent que cha tchusse touot tchu du cyil dauns l'bé???

[LORD]

Ben non y z'attendent pas... enfin c'est plutôt commercial que pour la culture!!

[crosman]

Quoi Carnaval? P'têt byin. Nourmaund tréjouos l'deit croche!

C'est comme les jeux, souvent dès qu'il n'y a plus eu de sous en jeu...ils ont disparus.

[LORD]

Ben non l'amin po'l Carnava... lé fest-nuisant dé Beurtons...

[crosman]

ah oui pour la buvette

[LORD]

Boujou.

"Le conseil régional a décidé, hier, de prendre des mesures exceptionnelles et urgentes pour éviter l'effondrement des coopératives maritimes.Pour commercialiser ses produits, la pêche bas-normande est organisée autour de coopératives et de l'Organisation des producteurs de Basse-Normandie (OPBN). Un système interdépendant menacé de s'écrouler. Sur les treize coopératives, deux, et non des moindres, viennent d'être placées en redressement judiciaire : Granvil'Mer à Granville et Copéport Marée à Port-en-Bessin. Les onze autres ne se portent pas très bien.

Plus inquiétant encore, l'OPBN racle les fonds de caisse. Or, c'est elle qui permet de payer les pêcheurs lorsque leurs produits ne trouvent pas preneurs sous criée. Récemment, 40 tonnes de coquilles Saint-Jacques sont parties à la poubelle parce que l'OPBN ne pouvait acheter au prix de retrait.

« Granvil'Mer et Copéport Marée sont redevables de deux millions d'euros à l'OPBN », explique Jean-Marc Lefranc, conseiller régional et député UMP du Bessin. Il suggère que la Région « débloque une aide remboursable d'urgence (environ un million d'euros) pour aider l'organisation de producteurs à surmonter la crise. Ce sont des milliers d'emplois, directs et indirects, qui sont menacés si les coopératives s'effondrent. »

Des aides immédiates et temporaires:

Le conseil régional est unanime pour réagir rapidement. En charge du dossier, Frédérique Heurgier (PS) explique : « Nous allons mettre sur pied des aides temporaires pour maintenir les entreprises à flots sous forme de garanties de crédits ou de crédits. » Laurent Beauvais, président PS de la Région, va aussi susciter une réunion avec les deux départements concernés « pour coordonner les actions et les rendre le plus efficace possible. Nous devons répondre à l'urgence et structurer l'avenir ».

En effet, ces interventions ne serviront à rien si la filière pêche ne se remet pas en cause. En réglant pour commencer, le problème récurrent des points de débarque. « C'est une des conditions posées pour obtenir le règlement des deux cents contrats bleus que nous avons négociés », souligne Nicole Ameline, conseillère régionale et députée UMP du pays d'Auge. Honfleur et Saint-Vaast-la-Hougue sont particulièrement concernés qui ne disposent pas de criée. Cette absence pose, notamment, un problème chronique de gestion de la ressource par manque de contrôle des tonnages livrés.

Autre problème à régler, celui des cotisations à l'OPBN. « Seuls 50 % des pêcheurs versent aujourd'hui une participation. Il va falloir réussir à imposer une cotisation obligatoire pour que tous adhèrent à l'OPBN », réclame Jean-Marc Lefranc. Sinon, l'avis de tempête pourrait virer à l'ouragan."


Jean-Pierre BUISSON.

[crosman]

IL A FAILLI PARTIR A DINARD...ouf! voir article Manche libre ci dessous

Sinon pour rire j'ai vu une affiche sur les huitres bretonnes "belons de la baie du Mt St Michel" non je ne me drogue pas!!! je n'ai pas pu la récupérer mais c'est tellement fort que je la guette reide seu!

"Vendredi 27 mars, Daniel Caruhel, maire de Granville, a confirmé le maintien de l'hélicoptère de la Sécurité civile dans notre département. "C'est une bonne nouvelle," a-t-il expliqué aux élus. "Les choses sont désormais calées financièrement. Nous financerons 10 % du déménagement de Donville vers l'aérodrome de Bréville. Le reste sera pris en charge par l'État (35 %), le Département (30 %) et la Région (25 %)."
Revenant à près deux millions d’euros, le transfert de la base du Dragon 50 ne sera effectif que d’ici à deux ans. Mais visiblement, la nouvelle a enchanté tout le monde. "Nous sommes naturellement ravis," précise Bernard Larrive, chef de la base. "Nous l’espérions depuis longtemps." Mais à l’évidence, l’information n’a pas surpris un homme, le député Alain Cousin. "Daniel Caruhel a confirmé ce que j’ai annoncé depuis longtemps. Car la seule chose qui restait à obtenir était un accord sur les modalités financières," a-t-il indiqué, avant d’ajouter : "son maintien était calé depuis que j’ai obtenu la création du Smur maritime. L’un n’allait pas sans l’autre." Le nouveau préfet aurait également œuvré pour maintenir l’engin ailé. "C’était une volonté de l’autorité préfectorale dès son arrivée," confirme un proche collaborateur du nouveau représentant de l’État. Sauf que voilà, l’appareil devra être utilisé à plein régime dans les prochaines années, notamment par le centre de Rennes chargé de transférer les patients d’un hôpital à un autre."

[LORD]

Boujou.

Le comité de l'Ouest-Cotentin travaille avec les Malouins sur un site d'ensemencement de coquilles près de l'archipel de Chausey.
Des discussions très concrètes sont prévues ce vendredi 22 mai, au comité des pêches de l'Ouest-Cotentin, à Granville. Les pêcheurs locaux et leurs collègues de Saint-Malo vont décider des règles de pêche qu'ils vont bientôt s'appliquer, au Sud de Chausey. Objectif : préserver un périmètre marin pour mieux gérer la ressource en coquilles saint-jacques.

100 tonnes en 3 ans:

En clair, on va « semer » au large des centaines de milliers de larves de coquilles pour renforcer et surtout mieux organiser le gisement de l'espèce. « Saint-Malo ensemence. Il y a aussi Brest, la Rochelle... En Basse-Normandie, nous sommes les premiers », explique André Piraud, le nouveau président du comité des pêches de l'Ouest-Cotentin. Il croit dur comme fer à ce projet. 1, 5 millions de post-larves sont en train de grossir à Saint-Malo. Cet été, elles seront réparties dans le double de cages. L'ensemencement aura lieu en principe vers le mois d'octobre 2009, à l'Ouest de la bouée Videcoq, près de Chausey ».

Au bout de trois ans, ce million de « bébés » Saint-Jacques doit donner une centaine de tonnes de vigoureuses coquilles « commercialisables ». Surtout, les bêtes seront depuis belles lurettes à maturité sexuelle. « Au bout de deux ans, elles font une première ponte. » A terme, la mise de départ devrait être multipliée par cinq !

10 ans d'expérience à Saint-Malo:

Si les Granvillais travaillent avec les Malouins, c'est parce qu'il s'agit d'une zone de pêche commune. « Le périmètre à préserver est plus large que la zone d'ensemencement : il s'étend de Granville à la bouée de la Cancalaise, près de Chausey, et rejoint la pointe du Grouin, explique André Piraud. On pourra y aller au chalut mais pendant trois ans, la zone sera fermée à la pêche à la coquille. Tout le challenge est là. » Surtout, les Normands vont travailler avec les Bretons au regard de leur expérience dans la gestion et l'amélioration de la ressource en Saint-Jacques : le comité local des pêches de Saint-Malo sème en mer depuis 1998

Préparer l'avenir:

Ce projet, c'est aussi un pari pour l'avenir de la pêche granvillaise. Granvilmer, outil industriel de la coopérative des pêcheurs, est toujours en observation dans le cadre d'une procédure de redressement judiciaire. « Notre projet d'ensemencement de la coquille ne peut se concevoir que s'il y a une véritable commercialisation derrière. Granvilmer ne doit pas déposer le bilan ! », estime André Piraud. Et si l'Europe offrait l'une des clés de cet avenir ? L'aquaculture est en effet l'une des pistes de travail prioritaires dans le cadre de la réforme commune de la pêche...

Pascal SIMON.
Ouest-France

[Tèqueur des Puus]

Trés bonne chose, le message de préservation et de reconstitution de la ressource est passé, c' est un grand pas...

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