Granville. Ville d'art et d'histoire
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Granville. Ville d'art et d'histoire
Boujou.
Ville d'art et d'histoire : réunion vendredi.
Granville prépare son dossier pour décrocher ce label. Un travail d'au moins deux ans auquel la population participera.
« C'est une démarche longue pour un label prestigieux. » Patrick Bailbé, l'adjoint à la culture, annonce la couleur : Granville sera candidate au label Ville d'art et d'histoire mais il faudra se retrousser les manches. « Le dossier sera monté en deux ou trois ans. »
Lancée et adopté le 6 février dernier en conseil municipal, la démarche franchit une nouvelle étape cette semaine avec l'organisation d'une réunion publique, vendredi soir, à l'Agora. « Nous voulons fédérer la population autour de ce projet. Ce label, cette démarche, s'adresse à toute la population, ce n'est pas réservé à une élite d'initiés. Les habitants doivent s'approprier leur ville », rappelle le maire Daniel Caruhel.
« La culture, c'est un investissement important : 1 € investi, c'est 7 € en retour », assure Patrick Bailbé. Mais pour décrocher le label Ville d'art et d'histoire, il ne s'agira pas seulement de parler « vieille pierre ». « C'est un projet transversal qui abordera la culture et le patrimoine bien sûr, mais aussi le tourisme, le social, l'environnement, l'urbanisme, l'économie, etc. »
Mais décrocher ce label, n'est-ce pas le risque pour la ville de buter sur certaines contraintes, urbanistiques par exemple ? « Je le répète, cela ne mettra pas Granville sous cloche, prévient Daniel Caruhel. N'oublions pas que le patrimoine d'aujourd'hui, ce sont des projets qui ont été menés par ceux qui nous ont précédés. »
Pascal SIMON.
Ouest-France
Ville d'art et d'histoire : réunion vendredi.
Granville prépare son dossier pour décrocher ce label. Un travail d'au moins deux ans auquel la population participera.
« C'est une démarche longue pour un label prestigieux. » Patrick Bailbé, l'adjoint à la culture, annonce la couleur : Granville sera candidate au label Ville d'art et d'histoire mais il faudra se retrousser les manches. « Le dossier sera monté en deux ou trois ans. »
Lancée et adopté le 6 février dernier en conseil municipal, la démarche franchit une nouvelle étape cette semaine avec l'organisation d'une réunion publique, vendredi soir, à l'Agora. « Nous voulons fédérer la population autour de ce projet. Ce label, cette démarche, s'adresse à toute la population, ce n'est pas réservé à une élite d'initiés. Les habitants doivent s'approprier leur ville », rappelle le maire Daniel Caruhel.
« La culture, c'est un investissement important : 1 € investi, c'est 7 € en retour », assure Patrick Bailbé. Mais pour décrocher le label Ville d'art et d'histoire, il ne s'agira pas seulement de parler « vieille pierre ». « C'est un projet transversal qui abordera la culture et le patrimoine bien sûr, mais aussi le tourisme, le social, l'environnement, l'urbanisme, l'économie, etc. »
Mais décrocher ce label, n'est-ce pas le risque pour la ville de buter sur certaines contraintes, urbanistiques par exemple ? « Je le répète, cela ne mettra pas Granville sous cloche, prévient Daniel Caruhel. N'oublions pas que le patrimoine d'aujourd'hui, ce sont des projets qui ont été menés par ceux qui nous ont précédés. »
Pascal SIMON.
Ouest-France
Re: Granville. Ville d'art et d'histoire
Boujou.
Le Chateau de la Crête.
Rachetée en juillet 2007 par le Granvillais Olivier Drye, cette demeure retrouve vieaprès des années de quasi-abandon. Histoire.
Dès le XIXe siècle:
L'origine du lieu n'est pas bien connue. L'antenne granvillaise de l'Université inter-âges de Basse-Normandie s'est cependant penchée sur l'histoire du site (1). Le château a été construit en 1881 par la famille Laurent De Bruyes de Saint-André. Une famille qui possédait, semble-t-il, un atelier, un tour de poterie et une briqueterie (une rue toute proche s'appelle d'ailleurs la rue de la Briqueterie). L'architecture n'avait rien d'exceptionnelle mais l'intérieur abritait des oeuvres d'art, des tapis et meubles de collection... Rien ne sera sauvé de l'incendie qui le ravage au début du XXe siècle. Sa reconstruction dans sa forme actuelle se termine en 1911. Il ressemble alors à une majestueuse villa balnéaire qui adoptera comme couleur de façade un rose semblable à celui de la villa des Rhumbs, la maison familiale de Christian Dior.
Occupé pendant la guerre:
Parmi les dates ayant marqué les lieux, l'histoire note celle du 8 août 1926. Ce jour-là, la caisse de secours des anciens combattants de la guerre 1914-1918 du canton de Granville organise une fête et fait jouer l'Opéra-comique de Paris devant plusieurs centaines de spectateurs ! Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands réquisitionneront ce site à la vue imprenable sur la mer. Un blockhaus sera construit sur place. Moins d'un kilomètre au sud sera édifiée la batterie anti-aérienne du Fourneau.
Des Parisiens et des paroissiens:
En 1947, la propriété est achetée par l'association catholique du lycée Camille-Sées, dans le XVe arrondissement de Paris. Pendant une trentaine d'années, des centaines de petits parisiens et leurs familles y passeront leurs vacances d'été. C'est le père Deglaire, aumônier du lycée, qui « animera » le lieu. Mais l'endroit fut aussi fréquenté par des jeunes paroissiens de Granville pour des messes et des retraites de communion. Le château n'étant plus aux normes, l'activité s'arrêtera dans les années 80, seul le parc sera de temps en temps utilisé, notamment par les scouts. La tempête de 1999 abîmera le parc, mettant à terre une quarantaine d'arbres centenaires.
1) « Saint-Nicolas-près-Granville, contribution à l'histoire d'une paroisse et d'une commune du XVe au XXe siècle » : université inter-âges de Basse-Normandie, antenne de Granville, édité aux Presses universitaires de Caen, septembre 2005.
Ouest-France
Le Chateau de la Crête.
Rachetée en juillet 2007 par le Granvillais Olivier Drye, cette demeure retrouve vieaprès des années de quasi-abandon. Histoire.
Dès le XIXe siècle:
L'origine du lieu n'est pas bien connue. L'antenne granvillaise de l'Université inter-âges de Basse-Normandie s'est cependant penchée sur l'histoire du site (1). Le château a été construit en 1881 par la famille Laurent De Bruyes de Saint-André. Une famille qui possédait, semble-t-il, un atelier, un tour de poterie et une briqueterie (une rue toute proche s'appelle d'ailleurs la rue de la Briqueterie). L'architecture n'avait rien d'exceptionnelle mais l'intérieur abritait des oeuvres d'art, des tapis et meubles de collection... Rien ne sera sauvé de l'incendie qui le ravage au début du XXe siècle. Sa reconstruction dans sa forme actuelle se termine en 1911. Il ressemble alors à une majestueuse villa balnéaire qui adoptera comme couleur de façade un rose semblable à celui de la villa des Rhumbs, la maison familiale de Christian Dior.
Occupé pendant la guerre:
Parmi les dates ayant marqué les lieux, l'histoire note celle du 8 août 1926. Ce jour-là, la caisse de secours des anciens combattants de la guerre 1914-1918 du canton de Granville organise une fête et fait jouer l'Opéra-comique de Paris devant plusieurs centaines de spectateurs ! Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands réquisitionneront ce site à la vue imprenable sur la mer. Un blockhaus sera construit sur place. Moins d'un kilomètre au sud sera édifiée la batterie anti-aérienne du Fourneau.
Des Parisiens et des paroissiens:
En 1947, la propriété est achetée par l'association catholique du lycée Camille-Sées, dans le XVe arrondissement de Paris. Pendant une trentaine d'années, des centaines de petits parisiens et leurs familles y passeront leurs vacances d'été. C'est le père Deglaire, aumônier du lycée, qui « animera » le lieu. Mais l'endroit fut aussi fréquenté par des jeunes paroissiens de Granville pour des messes et des retraites de communion. Le château n'étant plus aux normes, l'activité s'arrêtera dans les années 80, seul le parc sera de temps en temps utilisé, notamment par les scouts. La tempête de 1999 abîmera le parc, mettant à terre une quarantaine d'arbres centenaires.
1) « Saint-Nicolas-près-Granville, contribution à l'histoire d'une paroisse et d'une commune du XVe au XXe siècle » : université inter-âges de Basse-Normandie, antenne de Granville, édité aux Presses universitaires de Caen, septembre 2005.
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