Le port de Caen-Ouistreham.

[LORD]

Boujou.

Le schéma directeur d'aménagement de la zone portuaire Caen-Ouistreham est présenté ce matin à la mairie. Voici quelques-uns des éléments élaborés par Ports normands associés.

Ferries et ferrailles. « Le port, ce n'est pas seulement le bassin Saint-Pierre à Caen et les ferries à Ouistreham, rappelait en septembre Philipe Fossard, directeur de Sogemar. Entre les deux, il y a quelque chose qui vit. »

Avec 640 000 tonnes de trafic en 2008 (céréales, ferrailles, bois exotiques), le port de Caen se classe au 10^e rang français. Le quai de Blainville est équipé d'une des rares scieries portuaires : les grumes peuvent y être débitées deux heures après leur déchargement.

Schéma directeur. Reste à savoir comment aménager cette double bande d'eau (canal et Orne) et ses abords. C'est l'objet du schéma directeur de la zone portuaire élaboré par l'agence Ronan Desormeaux, à la demande de Ports normands associés. Syndicat mixte regroupant région et départements du Calvados et de la Manche, Ports normands associés est propriétaire du port ainsi que de celui de Cherbourg.

Plusieurs zones. Le projet d'aménagement comporte six zones. Bassin Saint-Pierre et Nouveau bassin sont dédiés au projet de renouvellemet urbain dit de la Presqu'île. Nouveau bassin et viaduc de calix s'articulent autour de la plaisance. Bassins de Calix et d'Hérouville sont à vocation portuaire et industrielle, comme le sont déjà les quais de Blainville. Le secteur de Blainville à Ouistreham constitue une zone naturelle importante à préserver mais avec des activités autour du yard de Ranville. Ce secteur, qui implique une réserve foncière, doit prendre en compte les milieux naturels et les secteurs habités de Bénouville. Enfin la zone de Ouistreham est à facettes multiples : ville, transmanche, pêche, plaisance et tourisme.
Objectifs. Le schéma directeur vise à permettre à la population de s'approprier « son port » en utilisant le renouvellement urbain prévu sur la Presqu'île. Autre but : intégrer l'activité portuaire aux filières économiques locales et aux filières de formation. Enfin, il convient de garantir des fonctionnements portuaires « propres » avec équilibre entre le port et son environnement naturel.


Jean-Pierre BEUVE.
Ouest-France