Communiqué de la ville de Caen.

[LORD]

Boujou.

"Depuis 2004, les Régions de Haute et de Basse-Normandie ont entamé une démarche inédite de partenariat, fondée sur des coopérations renforcées dans de nombreux domaines : transports ferroviaires (Caen-Rouen en 1h30), développement économique et touristique, politique culturelle... Ces coopérations ont été développées conformément aux préconisations du rapport rendu en décembre 2004 par les Conseils Economiques et Sociaux Régionaux de Basse et de Haute-Normandie.

Cette démarche de coopération a été accompagnée d'un travail de réflexion sur l'avenir institutionnel des deux Régions. Sur ce sujet, après une première étude généraliste réalisée par les Conseils Economiques et Sociaux Régionaux de Basse et de Haute-Normandie rendue en décembre 2005, une seconde, réalisée par le cabinet spécialisé EDATER a permis d'approfondir les principaux éléments en débat : plus-value potentielle de la fusion, question de la capitale, des modalités administratives de regroupement... Cette étude a été rendue publique au printemps dernier pour être soumise à l'avis des principales collectivités de la région.

Aujourd'hui, le président de la République a souhaité aborder cette question de l'avenir des deux Régions Normandes dans le cadre du débat engagé sur la recomposition territoriale.

En tant qu'élus de la capitale de la Basse-Normandie, les Conseillers municipaux de Caen souhaitent prendre toute leur part dans ce débat majeur pour l'avenir du territoire qu'ils représentent. Pour cela, ils demandent que deux principes fondamentaux soient respectés : la légitimité démocratique qui consiste à laisser les populations décider de leur avenir tout d'abord, la garantie de la transparence du débat ensuite.

Donner la parole aux populations:

Il leur apparait tout d'abord primordial que les Caennaises et les Caennais puissent faire entendre leur voix. Le temps n'est plus aux réformes tombées "d'en haut" sans consultation des populations concernées. Or, en déclarant lors du congrès de l'Association des Maires de France que les Normandies devaient être fusionnées, sans avoir auparavant ni informé, ni consulté les élus ou les populations des deux régions normandes, le président de la République a adressé un signe qui ne peut qu'inquiéter. En la matière, si réunification des deux Normandies il devait y avoir, elle devrait résulter d'un véritable débat public et être voulue par les populations. C'est la seule et unique voie démocratique.

Clarifier la question de la capitale régionale et affirmer la position privilégiée de Caen dans l'espace Normand:

Il est en outre indispensable pour les élus Caennais que le débat autour du choix de la capitale régionale puisse se dérouler dans la transparence. Comme le montre l'étude EDATER réalisée par les deux Régions, ce sont près de 3 000 emplois administratifs qui sont potentiellement concernés. Cette question de la capitale régionale doit donc être tranchée préalablement à tout rapprochement des deux régions. L'Etat, en particulier, doit clarifier sa position et rendre publiques ses intentions de redécoupages de ses services administratifs en cas de réunification. Pour les élus de la Ville de Caen, il est clair que le choix de la capitale devra garantir l'équilibre du territoire entre les cinq départements qui composeraient une Normandie réunifiée. Cet équilibre ne pourrait être assuré que par l'affirmation d'un nouveau rôle de capitale régionale pour la Ville de Caen. Comme l'ont rappelé les CESR Bas et Hauts-Normands dans leur étude de 2005, Caen constituerait en effet la proposition territorialement la plus équilibrée en cas de fusion des deux Normandies .

C'est pourquoi, afin que ces principes soient respectés, les élus Caennais souhaitent :

- que l'Etat clarifie sa position et qu'il explicite la manière dont il envisagerait de réorganiser ses services dans le cas d'un regroupement des deux régions ;

- que l'étude EDATER soit présentée par les représentants de la Région aux élus municipaux Caennais dans le cadre d'une réunion des "Commissions réunies" ;

- que le respect des principes démocratiques soit assuré, et que les populations normandes décident elles-mêmes de leur avenir et d'un éventuel rapprochement des deux régions."

[Hrolfr]

Merci pour cette info, voilà ce que j'ai à y répondre :

Point 1 : grosse erreur! Il faut au contraire réunifier d'abord pour mieux imposer ensuite notre organisation à l'État, même concernant les administrations françaises. C'est incroyable cette attitude qui consiste à attendre la volonté de l'Etat! Quel manque de vision!

Point 2 : le rapport EDATER doit être présenté à tout les normands, et sans parti pris!

Point 3 : grosse erreur bis, en particulier s'il est question d'un référendum. A moi que Mr Duron ait une autre idée de consultation, dans ce cas qu'il nous la précise.

Le langage du communiqué s'aligne à son tour sur le discours "oui peut-être mais la capitale??" qui est celui de la gauche socialiste, posture anti Sarkozy par principe...

[LORD]

Boujou.

Oui tu as raison, il y a assez de certitudes pour devoir Réunifier d'abord.... vouloir attendre pour savoir ou pour "expliquer" n'est qu'une manière à peine voiler de dire non et pour préserver sa place tout comme elle est. Ne pas se laisser endormir surtout..!!!

[crosman]

byin d'acco. Ch'est reide seu histouère dé tergi co eun miot, parai!

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