Elle-et-Vire.
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Elle-et-Vire.
Boujou.
Les coopérateurs d'Elle-et-Vire passent par pertes et profits les dégâts de la filière cidricole. Ils s'accrochent avec leur partenaire Bongrain. Ambiance...
Ambiance surréaliste, devant les grilles de la salle de Condé-Espace à Condé-sur-Vire, vendredi vers 15h30. Après quatre heures d'âpres discussions et exposés, les délégués agriculteurs et producteurs de lait de la coopérative Elle-et-Vire prolongent l'assemblée générale autour du déjeuner. Devant les grilles, alignés comme à la parade, deux ou trois camions aux couleurs des camemberts Coeur de Lion, des producteurs de lait avec leurs tracteurs, qui reviennent dare-dare d'un barrage routier, encerlent les lieux.
La discussion avec Daniel Chevreul, le directeur des approvisionnements du groupe Bongrain, s'engagent. Les mêmes arguments que ceux développés pendant les travaux de l'assemblée générale s'échangent, cette-fois-ci avec la base, pour aboutir, mardi ou dans la semaine à « un prix du lait pour l'année 2009 qui permettra aux exploitations laitières du département de pouvoir continuer à exister ».
Henri Hédouin, le président d' Elle-et-Vire, ne digère toujours pas le fait qu'il ait été mis devant le fait accompli concernant le prix d'achat du lait d'avril par la Compagnie laitière européenne. Avec flegme, son directeur général, Robert Brzusczak, répond à l'assaut de questions.
Il dit que toutes les entreprises « sont dans le même bateau que les producteurs. Si le prix du lait ne colle pas aux marchés, vous voulez que les usines de la CLE pointent au guichet du comité interministériel de restructurtation industrielle ? ».
7,3 millions d'euros de pertes:
Pour écarter une telle perspective, Elle-et-Vire, sous l'égide de son directeur Patrick Lepelleux, fait avaler aux adhérents une potion amère: l'abandon de la filiale cidricole Val-de-Vire, en cours de cession à Agrial, et les coûts liés à la fermeture de l'usine de Mayenne, font plonger le groupe de 7,342 millions d'euros! « C'est l'équivalent de notre capital social qui part en fumée », remarque un adhérent déconfit.
La coopérative veut trouver, à brève échéance, un partenaire chef de file pour sa filiale Val-de-Vire Bioactives, loin, très loin, de ses objectifs de rentabilité...
François LEMARCHAND.
Ouest-France
Les coopérateurs d'Elle-et-Vire passent par pertes et profits les dégâts de la filière cidricole. Ils s'accrochent avec leur partenaire Bongrain. Ambiance...
Ambiance surréaliste, devant les grilles de la salle de Condé-Espace à Condé-sur-Vire, vendredi vers 15h30. Après quatre heures d'âpres discussions et exposés, les délégués agriculteurs et producteurs de lait de la coopérative Elle-et-Vire prolongent l'assemblée générale autour du déjeuner. Devant les grilles, alignés comme à la parade, deux ou trois camions aux couleurs des camemberts Coeur de Lion, des producteurs de lait avec leurs tracteurs, qui reviennent dare-dare d'un barrage routier, encerlent les lieux.
La discussion avec Daniel Chevreul, le directeur des approvisionnements du groupe Bongrain, s'engagent. Les mêmes arguments que ceux développés pendant les travaux de l'assemblée générale s'échangent, cette-fois-ci avec la base, pour aboutir, mardi ou dans la semaine à « un prix du lait pour l'année 2009 qui permettra aux exploitations laitières du département de pouvoir continuer à exister ».
Henri Hédouin, le président d' Elle-et-Vire, ne digère toujours pas le fait qu'il ait été mis devant le fait accompli concernant le prix d'achat du lait d'avril par la Compagnie laitière européenne. Avec flegme, son directeur général, Robert Brzusczak, répond à l'assaut de questions.
Il dit que toutes les entreprises « sont dans le même bateau que les producteurs. Si le prix du lait ne colle pas aux marchés, vous voulez que les usines de la CLE pointent au guichet du comité interministériel de restructurtation industrielle ? ».
7,3 millions d'euros de pertes:
Pour écarter une telle perspective, Elle-et-Vire, sous l'égide de son directeur Patrick Lepelleux, fait avaler aux adhérents une potion amère: l'abandon de la filiale cidricole Val-de-Vire, en cours de cession à Agrial, et les coûts liés à la fermeture de l'usine de Mayenne, font plonger le groupe de 7,342 millions d'euros! « C'est l'équivalent de notre capital social qui part en fumée », remarque un adhérent déconfit.
La coopérative veut trouver, à brève échéance, un partenaire chef de file pour sa filiale Val-de-Vire Bioactives, loin, très loin, de ses objectifs de rentabilité...
François LEMARCHAND.
Ouest-France
Re: Elle-et-Vire.
encore faudrait il une véritable communication et une politique commerciale pour le cidre!! Chez Agrial on se fiche bien de tout ça sinon ils ne vendraient pas du Raison!
Re: Elle-et-Vire.
Le cidre comme le lait, si tu n' as ni vache ni pommier va l' acheter directement à la ferme!
Re: Elle-et-Vire.
heulà l'drôlu you qué j'vao trachi eune faisaunce valei nourmande lenreit! pas possible, Il est bien rigolo où vais je trouver une ferme normande autour de moi (sous entendu à la capitale)!
héreus qué j'vyins des couops pouor remplli men bané! Encore heureux que je viens des fois pour remplir ma bagnole (et oui ça vient de là)!
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