Elle-et-Vire
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Elle-et-Vire
Boujou.
" Les délégués de la coopérative Elle-et-Vire se réunissent vendredi à Condé-sur-Vire pour approuver les comptes annuels. « Nous agissons en pleine transparence auprès des coopérateurs », explique le président Jean-Louis Danlos, entouré de quelques membres du conseil d'administration, et du nouveau directeur général, Patrick Lepelleux. Cet ancien directeur industriel de la Compagnie laitière européenne (groupe Bongrain) remplace Jean-Marie Barré. Ce dernier a pris sa retraite après 14 années de direction à la coopérative.
Dans le domaine laitier, pour des raisons historiques, découlant de la faillite de l'Union laitière normande, Elle-et-Vire est une coopérative de collecte pour les usines « Coeur de Lion » et « Elle-et-Vire », de la Compagnie laitière européenne, filiale du groupe Bongrain. « Notre contrat d'apport est notre force, note Jean-Louis Danlos. La réforme de la politique agricole commune et la fin programmée des quotas laitiers devraient amplifier le rôle contractuel de la coopérative avec le groupe Bongrain ».
Cela n'empêche pas la coopérative de lancer, dès 2008, un nouveau programme ambitieux d'harmonisation de la collecte, d'achever sans doute en fin d'année l'application à tous les sociétaires de la charte des bonnes pratiques d'élevage. L'agrofourniture et le conseil restent les pièces maîtresses de l'attachement des coopérateurs.
Cidres : un été pourri
La filiale Val-de-Vire a, en revanche, souffert. À la baisse de consommation estivale de cidre en 2007, s'est ajoutée une campagne de récolte « plutôt moyenne » avec des rendements à peine suffisants pour supporter les charges. « En outre, ajoute Patrick Lepelleux, la fin de l'année a été rude. Le prix du verre a augmenté de 15 %. Les coûts de transport ont commencé à monter ». Malgré la résistance des marques Mont-Saint-Michel et Dan Armor, la résistance de la cidrerie Dujardin, l'activité est sévèrement déficitaire de 1,350 million d'euros, y compris l'activité du département. « Nous sommes dans le plan. Et notre objectif est d'atteindre l'équilibre pour Val-de-Vire Bioactives en 2009 ».
Bref, elle-et-Vire a engagé un plan de redressement du département Boisson. Celui-ci s'est traduit par la fermeture de l'usine Volcler à Mayennne et le transfert des fabrications à Condé-sur-Vire. Aucun des 27 salariés de Mayenne n'a souhaité son transfert à Condé-sur-Vire. Elle-et-Vire annonce un résultat déficitaire consolidé de 800 000 €."
François LEMARCHAND.
Ouest-France
" Les délégués de la coopérative Elle-et-Vire se réunissent vendredi à Condé-sur-Vire pour approuver les comptes annuels. « Nous agissons en pleine transparence auprès des coopérateurs », explique le président Jean-Louis Danlos, entouré de quelques membres du conseil d'administration, et du nouveau directeur général, Patrick Lepelleux. Cet ancien directeur industriel de la Compagnie laitière européenne (groupe Bongrain) remplace Jean-Marie Barré. Ce dernier a pris sa retraite après 14 années de direction à la coopérative.
Dans le domaine laitier, pour des raisons historiques, découlant de la faillite de l'Union laitière normande, Elle-et-Vire est une coopérative de collecte pour les usines « Coeur de Lion » et « Elle-et-Vire », de la Compagnie laitière européenne, filiale du groupe Bongrain. « Notre contrat d'apport est notre force, note Jean-Louis Danlos. La réforme de la politique agricole commune et la fin programmée des quotas laitiers devraient amplifier le rôle contractuel de la coopérative avec le groupe Bongrain ».
Cela n'empêche pas la coopérative de lancer, dès 2008, un nouveau programme ambitieux d'harmonisation de la collecte, d'achever sans doute en fin d'année l'application à tous les sociétaires de la charte des bonnes pratiques d'élevage. L'agrofourniture et le conseil restent les pièces maîtresses de l'attachement des coopérateurs.
Cidres : un été pourri
La filiale Val-de-Vire a, en revanche, souffert. À la baisse de consommation estivale de cidre en 2007, s'est ajoutée une campagne de récolte « plutôt moyenne » avec des rendements à peine suffisants pour supporter les charges. « En outre, ajoute Patrick Lepelleux, la fin de l'année a été rude. Le prix du verre a augmenté de 15 %. Les coûts de transport ont commencé à monter ». Malgré la résistance des marques Mont-Saint-Michel et Dan Armor, la résistance de la cidrerie Dujardin, l'activité est sévèrement déficitaire de 1,350 million d'euros, y compris l'activité du département. « Nous sommes dans le plan. Et notre objectif est d'atteindre l'équilibre pour Val-de-Vire Bioactives en 2009 ».
Bref, elle-et-Vire a engagé un plan de redressement du département Boisson. Celui-ci s'est traduit par la fermeture de l'usine Volcler à Mayennne et le transfert des fabrications à Condé-sur-Vire. Aucun des 27 salariés de Mayenne n'a souhaité son transfert à Condé-sur-Vire. Elle-et-Vire annonce un résultat déficitaire consolidé de 800 000 €."
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