Textes fondateurs du Mt St Michel.
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Textes fondateurs du Mt St Michel.
Boujou.
Haut lieu d’érudition au Moyen Age, le Mont-Saint-Michel devient à son tour sujet d’études et d’inspiration pour les chercheurs et croise aujourd’hui les nouvelles technologies.
En 709, Aubert, évêque d’Avranches, fit élever sur le mont Tombe un sanctuaire dédié à l’Archange Saint Michel qui lui était apparu en rêve. Voilà ce que dit la Revelatio, le premier des textes fondateurs du Mont, rédigé par un chanoine au IXe siècle.
Historiens, linguistes et latinistes puisent dans les textes anciens une source inépuisable d’histoire et de légendes. La publication, le mois dernier, aux Presses Universitaires de Caen, des deux tomes des Textes fondateurs du Mont-Saint-Michel est l’aboutissement d’un travail de plusieurs années menés par les chercheurs de l’Office Universitaire d’Etudes Normandes de l’Université de Caen Basse-Normandie (1).
En collaboration avec les universités de Paris X Nanterre, Bari et Turin, avec le soutien du Centre des Monuments nationaux et de l’Association des Chemins du Mont-Saint-Michel, l’OUEN (Office Universitaire d’Études Normandes) a organisé quatre colloques entre 2000 et 2008, sur le culte de Saint-Michel en Europe. Le dernier s’est déroulé à Cerisy-la-Salle sur le thème de la représentation de l’Archange dans la littérature et les arts.
Les latinistes de l’université de Caen Basse-Normandie, Pierre Bouet et Olivier Desbordes, signent le premier volume de ces Textes fondateurs. Ils ont réuni, traduit et commenté cinq textes latins rédigés au Mont entre le IXe et le XIIe siècle, qui n’avaient jamais fait l’objet d’une édition scientifique.
Au total, 150 pages de textes traduits pour 250 pages de commentaires. Le second volume, dirigé par Catherine Bougy, maître de conférences en ancien français et dialectologie et directrice de l’OUEN, présente ” le Roman du Mont-Saint-Michel “, œuvre d’un moine montois du XIIe siècle, composée à l’intention de lecteurs non latinistes. L’auteur transpose et adapte les textes anciens, y apporte de nombreuses digressions, jusqu’à en faire une œuvre poétique originale, dans la langue et la culture de l’époque. Catherine Bougy a traduit les 4106 vers transmis par les deux manuscrits et établi un glossaire de 30 000 mots.
Haut lieu d’érudition au Moyen Age, le Mont-Saint-Michel devient à son tour sujet d’études et d’inspiration pour les chercheurs et croise aujourd’hui les nouvelles technologies.
En 709, Aubert, évêque d’Avranches, fit élever sur le mont Tombe un sanctuaire dédié à l’Archange Saint Michel qui lui était apparu en rêve. Voilà ce que dit la Revelatio, le premier des textes fondateurs du Mont, rédigé par un chanoine au IXe siècle.
Historiens, linguistes et latinistes puisent dans les textes anciens une source inépuisable d’histoire et de légendes. La publication, le mois dernier, aux Presses Universitaires de Caen, des deux tomes des Textes fondateurs du Mont-Saint-Michel est l’aboutissement d’un travail de plusieurs années menés par les chercheurs de l’Office Universitaire d’Etudes Normandes de l’Université de Caen Basse-Normandie (1).
En collaboration avec les universités de Paris X Nanterre, Bari et Turin, avec le soutien du Centre des Monuments nationaux et de l’Association des Chemins du Mont-Saint-Michel, l’OUEN (Office Universitaire d’Études Normandes) a organisé quatre colloques entre 2000 et 2008, sur le culte de Saint-Michel en Europe. Le dernier s’est déroulé à Cerisy-la-Salle sur le thème de la représentation de l’Archange dans la littérature et les arts.
Les latinistes de l’université de Caen Basse-Normandie, Pierre Bouet et Olivier Desbordes, signent le premier volume de ces Textes fondateurs. Ils ont réuni, traduit et commenté cinq textes latins rédigés au Mont entre le IXe et le XIIe siècle, qui n’avaient jamais fait l’objet d’une édition scientifique.
Au total, 150 pages de textes traduits pour 250 pages de commentaires. Le second volume, dirigé par Catherine Bougy, maître de conférences en ancien français et dialectologie et directrice de l’OUEN, présente ” le Roman du Mont-Saint-Michel “, œuvre d’un moine montois du XIIe siècle, composée à l’intention de lecteurs non latinistes. L’auteur transpose et adapte les textes anciens, y apporte de nombreuses digressions, jusqu’à en faire une œuvre poétique originale, dans la langue et la culture de l’époque. Catherine Bougy a traduit les 4106 vers transmis par les deux manuscrits et établi un glossaire de 30 000 mots.
Re: Textes fondateurs du Mt St Michel.
Boujou.
Infos, commande et lecture en ligne de ces deux ouvrages:
http://www.unicaen.fr/services/puc/article.php3?id_article=770
http://www.unicaen.fr/services/puc/article.php3?id_article=771
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