Jean-François Le Grand fait sa rentrée.
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Jean-François Le Grand fait sa rentrée.
Boujou.
Jean-François Le Grand, président du Conseil général de la Manche, effectue sa rentrée politique dans La Manche Libre. Il évoque notamment le sujet du rail et déclare: "nous sommes les mal-aimées de la SNCF". Notre vidéo.
Jean-François Le Grand, quels sont dans la Manche les dossiers prioritaires de cette rentrée ?
A très court terme, c’est la crise du lait. Je reçois vendredi 4 septembre tous les représentants des producteurs autour d’une même table. A plus long terme, ce sont les infrastructures routières et ferroviaires. A ce sujet, la visite de Dominique Bussereau lundi 31 août, a été une avancée (lire page 9).
Au delà, je souhaite inscrire la Manche dans une évolution durable et plus proche de la nature.
Vous avez dû revoir votre budget à la baisse. Vous critiquez ici une politique que vous approuvez à Paris.
Non, je vote au national comme j’applique en local. Les budgets sont difficiles à élaborer et je prône la rigueur. Il faut donc faire preuve d’imagination en mettant en place des partenariats public privé. Par exemple, pour la route Granville-Avranches, nous nous orientons vers ce montage financier. Ce qui permettra d’accélérer la réalisation de cet axe. La collectivité remboursera par la suite l’entreprise chargée des travaux. Le coût des remboursements sera équivalent au gain économique apporté par cette nouvelle route.
Vous développez les routes et stoppez l’avion…
Pas du tout. Le problème de l’aéroport de Cherbourg-Maupertus vient des billets subventionnés aux deux tiers par les collectivités. Ce n’était plus possible. Le temps de trajet n’étant pas significativement plus court que par le train, nous préférons axer notre travail sur l’amélioration de la desserte ferroviaire.
Le TGV Normand est-il une utopie ?
Absolument pas. Il doit être une réalité. On parle du Havre à 1 h de Paris, Caen doit bénéficier du même temps de trajet. Actuellement, le matériel est trop vétuste et les voies en mauvais état. Nous sommes les mal-aimés de la SNCF. Privilégier Le Havre au détriment de Caen, c’est faire le choix de tuer la Basse-Normandie. Il nous faut le plus vite possible des rames TGV sur nos voies actuelles, pour améliorer le confort des passagers. Il faut ensuite améliorer les voies pour une plus grande vitesse de déplacement. Une interconnexion à Bernay, dans l’Eure, permettrait de desservir aussi bien la Haute que la Basse-Normandie. Cherbourg ne serait qu’à 2h de Paris et Granville en profiterait, à seulement 2h40 de la capitale.
Quelles seront les conséquences du grand emprunt national pour nous ?
Nous allons lancer une vaste consultation, dans un premier temps auprès du personnel du conseil général, et dans un second temps auprès des Manchois, grâce à une opération baptisée “La Manche en 2025”. Chacun pourra dire comment il voit son département et quel usage faire de l’emprunt pour les entreprises.
Les élections régionales ont lieu dans moins d’un an. Vous semblez absent du débat ?
La Manche n’est pas absente. Je compte bien être présent dans le débat qui s’annonce. Je pense que nous pourrons gagner en associant tous les partenaires : pour le Calvados Philippe Augier, Nicole Ameline et Rodolphe Thomas, ainsi que l’homme de l’Orne, Alain Lambert. Il faut un projet qui fasse rêver sans être utopique. Les grands thèmes seront autour de la formation, pour garder nos jeunes en Basse-Normandie. L’unification normande est aussi un enjeu, tout comme le nucléaire. Le projet doit se faire sur de grandes choses.
Est-ce votre dernier mandat de conseiller général, comme Madame d’Ornano dans le Calvados ?
Ah oui ! Je suis élu jusqu’en 2014 et j’ai donc l’intention de mener à terme mon mandat et tout ce que j’ai commencé, dont la réforme des collectivités locales.
Propos recueillis par Matthieu Toussaint
Jean-François Le Grand, président du Conseil général de la Manche, effectue sa rentrée politique dans La Manche Libre. Il évoque notamment le sujet du rail et déclare: "nous sommes les mal-aimées de la SNCF". Notre vidéo.
Jean-François Le Grand, quels sont dans la Manche les dossiers prioritaires de cette rentrée ?
A très court terme, c’est la crise du lait. Je reçois vendredi 4 septembre tous les représentants des producteurs autour d’une même table. A plus long terme, ce sont les infrastructures routières et ferroviaires. A ce sujet, la visite de Dominique Bussereau lundi 31 août, a été une avancée (lire page 9).
Au delà, je souhaite inscrire la Manche dans une évolution durable et plus proche de la nature.
Vous avez dû revoir votre budget à la baisse. Vous critiquez ici une politique que vous approuvez à Paris.
Non, je vote au national comme j’applique en local. Les budgets sont difficiles à élaborer et je prône la rigueur. Il faut donc faire preuve d’imagination en mettant en place des partenariats public privé. Par exemple, pour la route Granville-Avranches, nous nous orientons vers ce montage financier. Ce qui permettra d’accélérer la réalisation de cet axe. La collectivité remboursera par la suite l’entreprise chargée des travaux. Le coût des remboursements sera équivalent au gain économique apporté par cette nouvelle route.
Vous développez les routes et stoppez l’avion…
Pas du tout. Le problème de l’aéroport de Cherbourg-Maupertus vient des billets subventionnés aux deux tiers par les collectivités. Ce n’était plus possible. Le temps de trajet n’étant pas significativement plus court que par le train, nous préférons axer notre travail sur l’amélioration de la desserte ferroviaire.
Le TGV Normand est-il une utopie ?
Absolument pas. Il doit être une réalité. On parle du Havre à 1 h de Paris, Caen doit bénéficier du même temps de trajet. Actuellement, le matériel est trop vétuste et les voies en mauvais état. Nous sommes les mal-aimés de la SNCF. Privilégier Le Havre au détriment de Caen, c’est faire le choix de tuer la Basse-Normandie. Il nous faut le plus vite possible des rames TGV sur nos voies actuelles, pour améliorer le confort des passagers. Il faut ensuite améliorer les voies pour une plus grande vitesse de déplacement. Une interconnexion à Bernay, dans l’Eure, permettrait de desservir aussi bien la Haute que la Basse-Normandie. Cherbourg ne serait qu’à 2h de Paris et Granville en profiterait, à seulement 2h40 de la capitale.
Quelles seront les conséquences du grand emprunt national pour nous ?
Nous allons lancer une vaste consultation, dans un premier temps auprès du personnel du conseil général, et dans un second temps auprès des Manchois, grâce à une opération baptisée “La Manche en 2025”. Chacun pourra dire comment il voit son département et quel usage faire de l’emprunt pour les entreprises.
Les élections régionales ont lieu dans moins d’un an. Vous semblez absent du débat ?
La Manche n’est pas absente. Je compte bien être présent dans le débat qui s’annonce. Je pense que nous pourrons gagner en associant tous les partenaires : pour le Calvados Philippe Augier, Nicole Ameline et Rodolphe Thomas, ainsi que l’homme de l’Orne, Alain Lambert. Il faut un projet qui fasse rêver sans être utopique. Les grands thèmes seront autour de la formation, pour garder nos jeunes en Basse-Normandie. L’unification normande est aussi un enjeu, tout comme le nucléaire. Le projet doit se faire sur de grandes choses.
Est-ce votre dernier mandat de conseiller général, comme Madame d’Ornano dans le Calvados ?
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