L'avenir de Caen.
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L'avenir de Caen.
Boujou.
Comment mieux communiquer sur Caen ? L'avis d'Emmanuel Chaunu, dessinateur de presse et passionné de sa ville.
Parlons d'avenir avec...
A Caen, il est toujours très compliqué de regarder vers le futur. La ville est marquée à tout jamais par deux événements majeurs : la conquête de l'Angleterre par Guillaume et le Débarquement de 1944. Nous vivons dans l'ombre de ces événements.
Pourtant Caen a montré sa capacité à regarder devant. Dans les années 1950-1960, Caen a été un laboratoire du futur avec la grande épopée de la Reconstruction et une université très dynamique. L'aventure de la Reconstruction est un atout. Il faut s'appuyer sur cette histoire récente où Caen a fait preuve d'une énergie fantastique.
Pour embrasser le futur, il faut régler nos comptes avec le passé et arrêter d'être fasciné par l'extérieur. Certes, Caen est un peu coincée entre Paris, une capitale écrasante et la Bretagne, une région qui a réussi le pari de la modernité tout en préservant ses racines. Mais nous ne devons pas courir après Rennes ou Nantes. Affirmons nos forces, nos spécificités. Nous devons réhabiliter une forme de fierté.
Il faut faire un audit sur la ville. Nous devons être capables de voir nos défauts et nos qualités. Nous avons souvent trop tendance à parler de nos défauts. Ce sont les gens venus de l'extérieur qui soulignent nos atouts. Une telle réflexion doit nous permettre de dégager des spécialisations. Elles seront nos atouts pour demain nous affirmer sur la scène nationale.
Parmi ces chances : la façade maritime. Caen doit se réconcilier avec sa mer. Cette côte est une force à développer. Le triangle Caen-Ouistreham-Courseulles est une zone de développement formidable.
Nous lui avons trop longtemps tourné le dos.
Propos recueillis par Jean-Christophe LALAY.
Ouest-France
Comment mieux communiquer sur Caen ? L'avis d'Emmanuel Chaunu, dessinateur de presse et passionné de sa ville.
Parlons d'avenir avec...
A Caen, il est toujours très compliqué de regarder vers le futur. La ville est marquée à tout jamais par deux événements majeurs : la conquête de l'Angleterre par Guillaume et le Débarquement de 1944. Nous vivons dans l'ombre de ces événements.
Pourtant Caen a montré sa capacité à regarder devant. Dans les années 1950-1960, Caen a été un laboratoire du futur avec la grande épopée de la Reconstruction et une université très dynamique. L'aventure de la Reconstruction est un atout. Il faut s'appuyer sur cette histoire récente où Caen a fait preuve d'une énergie fantastique.
Pour embrasser le futur, il faut régler nos comptes avec le passé et arrêter d'être fasciné par l'extérieur. Certes, Caen est un peu coincée entre Paris, une capitale écrasante et la Bretagne, une région qui a réussi le pari de la modernité tout en préservant ses racines. Mais nous ne devons pas courir après Rennes ou Nantes. Affirmons nos forces, nos spécificités. Nous devons réhabiliter une forme de fierté.
Il faut faire un audit sur la ville. Nous devons être capables de voir nos défauts et nos qualités. Nous avons souvent trop tendance à parler de nos défauts. Ce sont les gens venus de l'extérieur qui soulignent nos atouts. Une telle réflexion doit nous permettre de dégager des spécialisations. Elles seront nos atouts pour demain nous affirmer sur la scène nationale.
Parmi ces chances : la façade maritime. Caen doit se réconcilier avec sa mer. Cette côte est une force à développer. Le triangle Caen-Ouistreham-Courseulles est une zone de développement formidable.
Nous lui avons trop longtemps tourné le dos.
Propos recueillis par Jean-Christophe LALAY.
Ouest-France
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