Un photographe Québécois sur les plages Normandes.
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Un photographe Québécois sur les plages Normandes.
Boujou.
Photographe canadien, Mario Faubert a séjourné en Normandie à l'occasion des cérémonies commémoratives du Débarquement. Ses photos conjuguent esthétique et travail de mémoire.
Quatre questions à...
Mario Faubert, photographe aérien professionnel.
Comment devient-on photographe aérien ?
Pendant plus de dix ans, j'ai été pilote de ligne. Il y a quelques années, j'ai tout plaqué pour me consacrer à ma passion : la photo aérienne. J'ai développé des techniques de prises de vue centrées sur l'approche esthétique.
Cadrages et reflets inédits, jeux d'ombres et de lumières sont devenus la base de mon travail.
Qu'en est-il de votre collaboration avec Yann Arthus-Bertrand ?
Dans un premier temps, quelques-uns de mes clichés ont été retenus pour La Terre vue du ciel, recueil de photos sélectionnées par Yann Arthus-Bertrand et son équipe.
Plus tard, j'ai entrepris un travail sur le territoire des Inuits, peuple méconnu et trop souvent déconsidéré. Les photos ont été rassemblées dans un ouvrage (1) préfacé par Yann Arthus-Bertrand.
Pourquoi un séjour ici, en Normandie ?
C'est toujours mon instinct qui me guide dans tel ou tel endroit du monde. Ce qui s'est passé avec le Débarquement sur les plages normandes me fascine.
Je suis Canadien. En 1944, 15 000 jeunes hommes de mon pays sont arrivés sur une plage dont ils ignoraient tout. Près d'un millier d'entre eux y ont laissé leur vie ! Aujourd'hui, une question me taraude : comment les générations futures appréhenderont-elles cette page de l'histoire ?
Avec mes photos prises du ciel, je veux capter l'indicible et immortaliser à ma façon ces lieux d'histoire. Ainsi, je contribuerai à un travail de mémoire qui doit être fait maintenant. Il n'y a pas de temps à perdre !
Comment avez-vous travaillé ?
J'ai trouvé, à Granville, l'avion idéal pour ce genre de travail. Il s'agit d'un Cessna 150. Ses ailes, très hautes sur le fuselage, permettent des prises de vue d'une très grande liberté.
C'est Pierre Pommé, pilote instructeur de Manche Aéroclub, qui m'a accueilli dans la région. Sans lui, ce projet aurait été compromis. J'ai bénéficié de son expérience et de sa disponibilité. Survolant sans relâche les côtes normandes, il m'a permis de réaliser près de 2 000 clichés, d'Ouistreham à Saint-Vaast-la-Hougue, en passant bien sûr par Arromanches, Omaha Beach et Utah Beach.
À moi maintenant de faire parler ces images et peut-être d'en faire un recueil. Ces plages normandes ont fait l'histoire. Elles sont l'histoire. Je voulais en témoigner.
(1) Photos visibles sur Internet sur http://www.nunavik-quebec-inconnu.ca
Ouest-France
Photographe canadien, Mario Faubert a séjourné en Normandie à l'occasion des cérémonies commémoratives du Débarquement. Ses photos conjuguent esthétique et travail de mémoire.
Quatre questions à...
Mario Faubert, photographe aérien professionnel.
Comment devient-on photographe aérien ?
Pendant plus de dix ans, j'ai été pilote de ligne. Il y a quelques années, j'ai tout plaqué pour me consacrer à ma passion : la photo aérienne. J'ai développé des techniques de prises de vue centrées sur l'approche esthétique.
Cadrages et reflets inédits, jeux d'ombres et de lumières sont devenus la base de mon travail.
Qu'en est-il de votre collaboration avec Yann Arthus-Bertrand ?
Dans un premier temps, quelques-uns de mes clichés ont été retenus pour La Terre vue du ciel, recueil de photos sélectionnées par Yann Arthus-Bertrand et son équipe.
Plus tard, j'ai entrepris un travail sur le territoire des Inuits, peuple méconnu et trop souvent déconsidéré. Les photos ont été rassemblées dans un ouvrage (1) préfacé par Yann Arthus-Bertrand.
Pourquoi un séjour ici, en Normandie ?
C'est toujours mon instinct qui me guide dans tel ou tel endroit du monde. Ce qui s'est passé avec le Débarquement sur les plages normandes me fascine.
Je suis Canadien. En 1944, 15 000 jeunes hommes de mon pays sont arrivés sur une plage dont ils ignoraient tout. Près d'un millier d'entre eux y ont laissé leur vie ! Aujourd'hui, une question me taraude : comment les générations futures appréhenderont-elles cette page de l'histoire ?
Avec mes photos prises du ciel, je veux capter l'indicible et immortaliser à ma façon ces lieux d'histoire. Ainsi, je contribuerai à un travail de mémoire qui doit être fait maintenant. Il n'y a pas de temps à perdre !
Comment avez-vous travaillé ?
J'ai trouvé, à Granville, l'avion idéal pour ce genre de travail. Il s'agit d'un Cessna 150. Ses ailes, très hautes sur le fuselage, permettent des prises de vue d'une très grande liberté.
C'est Pierre Pommé, pilote instructeur de Manche Aéroclub, qui m'a accueilli dans la région. Sans lui, ce projet aurait été compromis. J'ai bénéficié de son expérience et de sa disponibilité. Survolant sans relâche les côtes normandes, il m'a permis de réaliser près de 2 000 clichés, d'Ouistreham à Saint-Vaast-la-Hougue, en passant bien sûr par Arromanches, Omaha Beach et Utah Beach.
À moi maintenant de faire parler ces images et peut-être d'en faire un recueil. Ces plages normandes ont fait l'histoire. Elles sont l'histoire. Je voulais en témoigner.
(1) Photos visibles sur Internet sur http://www.nunavik-quebec-inconnu.ca
Ouest-France
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