Les corsaires Granvillais.
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Les corsaires Granvillais.
Boujou.
Professeur d'histoire-géographie, Michel Aumont a enquêté sur l'histoire et le destin des corsaires granvillais. Il a soutenu sa thèse vendredi à Caen.
Une culture du risque maritime : aventures et destins des corsaires granvillais (1688-1815). C'est la thèse de doctorat qu'a soutenue Michel Aumont, vendredi, à l'Université de Caen. Un sujet familier pour cet enfant du pays, né à Yquelon (Sud-Manche) en 1954. Devenu professeur d'histoire-géographie, il a toujours été passionné par la mer, Granville et son histoire.
Étude sociale et culturelle :
Michel Aumont ne s'est pas attaché à réaliser une étude économique, angle déjà largement abordé par d'autres. C'est plutôt l'aspect humain de ces hommes qui a motivé ses recherches.
Qui étaient-ils ? Quelles étaient leurs motivations ? Les risques encourus ? Un travail d'historien « mais pas pour prouver que les Granvillais étaient meilleurs que ceux de Saint-Malo », insiste le chercheur. Quitte, parfois, à casser le mythe.
Neuf années ont été nécessaires pour mener à bien cette enquête, effectuée en comparaison avec les ports de Saint-Malo et Dunkerque. Ses recherches ont amené Michel Aumont à fouiller dans les archives de Bordeaux, Brest, Rouen et Paris, celles de Saint-Lô ayant brûlé au moment du Débarquement.
Grandes figures :
Cruel pour le chercheur d'en faire émerger une parmi tous les destins étonnants qu'il a rencontrés. Il cite volontiers plusieurs noms. Parmi eux, Jean Beaubriand-Levesque, fils d'armateur, corsaire du roi Louis XIV, qui trouva la mort accidentellement au large du Sénégal. « Il avait une autorité charismatique », raconte Michel Aumont.
Il évoque aussi son jeune frère, André La Souquetière-Levesque, qui a poursuivi une carrière d'armateur à Saint-Malo. Mais aussi Léonor Couraye du Parc, armateur corsaire à 25 ans, mort à 35 ans, dont « la vie aura été dense malgré sa brièveté ». Des destins surprenants pour des hommes affichant sans cesse une résistance aux souffrances. Tels que Pleville le Pelley, connu sous le nom de « corsaire à la jambe de bois », se faisant lui-même le garrot alors qu'on l'amputait d'une jambe ; ou Matthieu Delarue, surnommé « face d'argent » pour la terrible blessure qu'il avait reçue au visage.
Le travail de Michel Aumont se veut aussi un hommage à « tous ces anonymes prisonniers dans les prisons anglaises, et à tous ceux exploités par la rapacité des armateurs ».
Distinction :
Michel Aumont a été reçu Docteur de la République vendredi avec mention très honorable et félicitations du jury. Celui-ci a salué « la qualité des recherches et l'écriture jubilatoire ».
Si le chercheur a d'abord effectué cette thèse pour assouvir sa propre curiosité, son étude s'adresse aussi aux Granvillais. « Si ce travail peut éclairer le passé maritime de Granville et apporter aux habitants des réponses à leurs questions, alors j'en serai d'autant plus satisfait. »
Ouest-France
Professeur d'histoire-géographie, Michel Aumont a enquêté sur l'histoire et le destin des corsaires granvillais. Il a soutenu sa thèse vendredi à Caen.
Une culture du risque maritime : aventures et destins des corsaires granvillais (1688-1815). C'est la thèse de doctorat qu'a soutenue Michel Aumont, vendredi, à l'Université de Caen. Un sujet familier pour cet enfant du pays, né à Yquelon (Sud-Manche) en 1954. Devenu professeur d'histoire-géographie, il a toujours été passionné par la mer, Granville et son histoire.
Étude sociale et culturelle :
Michel Aumont ne s'est pas attaché à réaliser une étude économique, angle déjà largement abordé par d'autres. C'est plutôt l'aspect humain de ces hommes qui a motivé ses recherches.
Qui étaient-ils ? Quelles étaient leurs motivations ? Les risques encourus ? Un travail d'historien « mais pas pour prouver que les Granvillais étaient meilleurs que ceux de Saint-Malo », insiste le chercheur. Quitte, parfois, à casser le mythe.
Neuf années ont été nécessaires pour mener à bien cette enquête, effectuée en comparaison avec les ports de Saint-Malo et Dunkerque. Ses recherches ont amené Michel Aumont à fouiller dans les archives de Bordeaux, Brest, Rouen et Paris, celles de Saint-Lô ayant brûlé au moment du Débarquement.
Grandes figures :
Cruel pour le chercheur d'en faire émerger une parmi tous les destins étonnants qu'il a rencontrés. Il cite volontiers plusieurs noms. Parmi eux, Jean Beaubriand-Levesque, fils d'armateur, corsaire du roi Louis XIV, qui trouva la mort accidentellement au large du Sénégal. « Il avait une autorité charismatique », raconte Michel Aumont.
Il évoque aussi son jeune frère, André La Souquetière-Levesque, qui a poursuivi une carrière d'armateur à Saint-Malo. Mais aussi Léonor Couraye du Parc, armateur corsaire à 25 ans, mort à 35 ans, dont « la vie aura été dense malgré sa brièveté ». Des destins surprenants pour des hommes affichant sans cesse une résistance aux souffrances. Tels que Pleville le Pelley, connu sous le nom de « corsaire à la jambe de bois », se faisant lui-même le garrot alors qu'on l'amputait d'une jambe ; ou Matthieu Delarue, surnommé « face d'argent » pour la terrible blessure qu'il avait reçue au visage.
Le travail de Michel Aumont se veut aussi un hommage à « tous ces anonymes prisonniers dans les prisons anglaises, et à tous ceux exploités par la rapacité des armateurs ».
Distinction :
Michel Aumont a été reçu Docteur de la République vendredi avec mention très honorable et félicitations du jury. Celui-ci a salué « la qualité des recherches et l'écriture jubilatoire ».
Si le chercheur a d'abord effectué cette thèse pour assouvir sa propre curiosité, son étude s'adresse aussi aux Granvillais. « Si ce travail peut éclairer le passé maritime de Granville et apporter aux habitants des réponses à leurs questions, alors j'en serai d'autant plus satisfait. »
Ouest-France
Re: Les corsaires Granvillais.
Boujou.
Pour redonner vie à l'histoire, les Amis de la
Haute-ville recherchent 150 figurants. Le 10 août aura lieu la
reconstitution du Retour des corsaires dans
la Haute-ville, scène inspirée du tableau de Maurice Orange que l'on
peut admirer au musée du vieux Granville.
L'association malouine Le
cotre corsaire participera à cet événement avec la réplique du Renard.
Pour le moment seul une vingtaine de figurants se sont inscrits, donc
avis aux amateurs. Les costumes sont extrêmement simples : jupes
longues, tabliers, vareuses de pêcheurs... Si les participants n'ont
pas de quoi se déguiser, les amis de la Haute-ville pourront leur
prêter des vêtements.
Le 16 juillet à 19 h les amis de la Haute-ville invitent tous les intéressés à une réunion d'information à l'espace Cambernon.Contacts : Arlette Keravec au 02 33 51 03 32 ou Monique Lemoine par courriel : hm.lemoine@orange.fr.
Ouest-France
Pour redonner vie à l'histoire, les Amis de la
Haute-ville recherchent 150 figurants. Le 10 août aura lieu la
reconstitution du Retour des corsaires dans
la Haute-ville, scène inspirée du tableau de Maurice Orange que l'on
peut admirer au musée du vieux Granville.
L'association malouine Le
cotre corsaire participera à cet événement avec la réplique du Renard.
Pour le moment seul une vingtaine de figurants se sont inscrits, donc
avis aux amateurs. Les costumes sont extrêmement simples : jupes
longues, tabliers, vareuses de pêcheurs... Si les participants n'ont
pas de quoi se déguiser, les amis de la Haute-ville pourront leur
prêter des vêtements.
Le 16 juillet à 19 h les amis de la Haute-ville invitent tous les intéressés à une réunion d'information à l'espace Cambernon.Contacts : Arlette Keravec au 02 33 51 03 32 ou Monique Lemoine par courriel : hm.lemoine@orange.fr.
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