Le patrimoine disparait.
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LORD
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Le patrimoine disparait.
Boujou.
Le cri d'alarme du petit patrimoine normand :
Expert en aménagement rural, Michel Fiala assiste, impuissant, à la disparition de ce patrimoine rural. Il tire la sonnette d'alarme. La carte postale normande a triste mine.
Combien de maisons en colombages du Mortainais, de bâtisses en bauge solidement assises dans le Coutançais ou de demeures en granit du bocage Virois croulent, chaque année, tuile par tuile, dans l'indifférence la plus profonde ? Riche d'une grande variété d'habitats, disséminés sur de petits terroirs - ce qui en explique toute la fragilité -, "l'architecture de Basse-Normandie et du grand Ouest est en voie de disparition", assure Michel Fiala. Géographe de formation, titulaire d'un DEA en aménagement de l'espace urbain et rural, il sait, mieux que quiconque, l'état d'abandon dans lequel se trouve aujourd'hui le patrimoine architectural rural normand. Depuis plus de quinze ans, ce père de famille restaure des maisons défigurées, passées par pertes et profits par leurs anciens propriétaires, pour leur redonner leur éclat de jeunesse.
Des réseaux onéreux
Malgré la création en 2002 de deux sociétés pour sauver in extrémis ce patrimoine - la Société de restauration immobilière rurale et la société "Campagne, pierres et poutres" -, Michel Fiala avoue être dépassé par l'ampleur de la tâche. "Des efforts doivent être impérativement menés pour sauver ses maisons", plaide-t-il.
A son sens, deux maux mettent en péril l'architecture normande : les rénovations intempestives des maisons traditionnelles "qui ne tiennent pas compte de l'architecture d'origine"et, surtout, la politique d'aménagement du territoire qui privilégie l'habitat dans les zones les plus urbanisées à celles qui le sont le moins comme les zones d'habitat diffus. Dans une région où cet habitat fait partie du paysage, l'interdiction imposée par la loi SRU (solidarité et renouvellement urbains) de rénover des maisons sans réseaux d'électricité et d'eau, et la difficulté administrative ajoutée au coût pour pouvoir "tirer" ces réseaux jusqu'aux maisons situées en dehors des zones urbanisées, signent leur arrêt de mort.
Or, "si ces maisons ne sont pas entretenues pendant dix ou quinze ans, elles sont perdues", prévient Michel Fiala, qui préconise un assouplissement de la règle. "Des personnes sont prêtes à revenir vivre à la campagne. Pourquoi les empêcher de rénover pour une question de réseaux ou d'épandages agricoles ? La priorité est de sauver ces maisons, alors même que cet habitat est aujourd'hui le plus recherché".
Des haies à préserver :
Un assouplissement que l'homme accompagne d'une kyrielle d'autres mesures : la mise en place d'un périmètre de 50 mètres autour des maisons pour une bonne cohabitation avec l'agriculture, leur recensement et leur protection par les services de l'État, les collectivités et les architectes-conseils ou encore l'octroi de subventions exceptionnelles pour leur restauration et leur viabilisation. Sans cet habitat, la Normandie perdrait son patrimoine, mais sans son bocage, elle verrait son âme et son équilibre écologique périr.
Et c'est là le deuxième cheval de bataille de Michel Fiala, pour qui patrimoine et bocage sont étroitement liés. " A l'origine, le bocage normand était composé de petites parcelles d'environ 0,5 hectare, entourées de haies aux végétaux divers". Mais de ce bocage originel, il ne reste que peu de traces. "La mécanisation de l'agriculture, la politique de remembrement et une production intensive"ont entraîné l'arrachage d'un très grand nombre de haies bocagères. "Pour sauver ce bocage, les pouvoirs publics doivent soumettre à autorisation l'arrachage des haies"et "proposer une agriculture adaptée au bocage, avec des parcelles limitées en taille", soutient Michel Fiala. "Il disparaît plus de haies qu'il n'y en a de replantées", prévient-il.
Antoine Pasquier
Le cri d'alarme du petit patrimoine normand :
Expert en aménagement rural, Michel Fiala assiste, impuissant, à la disparition de ce patrimoine rural. Il tire la sonnette d'alarme. La carte postale normande a triste mine.
Combien de maisons en colombages du Mortainais, de bâtisses en bauge solidement assises dans le Coutançais ou de demeures en granit du bocage Virois croulent, chaque année, tuile par tuile, dans l'indifférence la plus profonde ? Riche d'une grande variété d'habitats, disséminés sur de petits terroirs - ce qui en explique toute la fragilité -, "l'architecture de Basse-Normandie et du grand Ouest est en voie de disparition", assure Michel Fiala. Géographe de formation, titulaire d'un DEA en aménagement de l'espace urbain et rural, il sait, mieux que quiconque, l'état d'abandon dans lequel se trouve aujourd'hui le patrimoine architectural rural normand. Depuis plus de quinze ans, ce père de famille restaure des maisons défigurées, passées par pertes et profits par leurs anciens propriétaires, pour leur redonner leur éclat de jeunesse.
Des réseaux onéreux
Malgré la création en 2002 de deux sociétés pour sauver in extrémis ce patrimoine - la Société de restauration immobilière rurale et la société "Campagne, pierres et poutres" -, Michel Fiala avoue être dépassé par l'ampleur de la tâche. "Des efforts doivent être impérativement menés pour sauver ses maisons", plaide-t-il.
A son sens, deux maux mettent en péril l'architecture normande : les rénovations intempestives des maisons traditionnelles "qui ne tiennent pas compte de l'architecture d'origine"et, surtout, la politique d'aménagement du territoire qui privilégie l'habitat dans les zones les plus urbanisées à celles qui le sont le moins comme les zones d'habitat diffus. Dans une région où cet habitat fait partie du paysage, l'interdiction imposée par la loi SRU (solidarité et renouvellement urbains) de rénover des maisons sans réseaux d'électricité et d'eau, et la difficulté administrative ajoutée au coût pour pouvoir "tirer" ces réseaux jusqu'aux maisons situées en dehors des zones urbanisées, signent leur arrêt de mort.
Or, "si ces maisons ne sont pas entretenues pendant dix ou quinze ans, elles sont perdues", prévient Michel Fiala, qui préconise un assouplissement de la règle. "Des personnes sont prêtes à revenir vivre à la campagne. Pourquoi les empêcher de rénover pour une question de réseaux ou d'épandages agricoles ? La priorité est de sauver ces maisons, alors même que cet habitat est aujourd'hui le plus recherché".
Des haies à préserver :
Un assouplissement que l'homme accompagne d'une kyrielle d'autres mesures : la mise en place d'un périmètre de 50 mètres autour des maisons pour une bonne cohabitation avec l'agriculture, leur recensement et leur protection par les services de l'État, les collectivités et les architectes-conseils ou encore l'octroi de subventions exceptionnelles pour leur restauration et leur viabilisation. Sans cet habitat, la Normandie perdrait son patrimoine, mais sans son bocage, elle verrait son âme et son équilibre écologique périr.
Et c'est là le deuxième cheval de bataille de Michel Fiala, pour qui patrimoine et bocage sont étroitement liés. " A l'origine, le bocage normand était composé de petites parcelles d'environ 0,5 hectare, entourées de haies aux végétaux divers". Mais de ce bocage originel, il ne reste que peu de traces. "La mécanisation de l'agriculture, la politique de remembrement et une production intensive"ont entraîné l'arrachage d'un très grand nombre de haies bocagères. "Pour sauver ce bocage, les pouvoirs publics doivent soumettre à autorisation l'arrachage des haies"et "proposer une agriculture adaptée au bocage, avec des parcelles limitées en taille", soutient Michel Fiala. "Il disparaît plus de haies qu'il n'y en a de replantées", prévient-il.
Antoine Pasquier
Dernière édition par LORD le Mar 6 Juil - 17:30, édité 1 fois
Re: Le patrimoine disparait.
article La Manche Libre non? Dans le même superbe drapeau déeus cats pour une équipe d'athlétisme sur le podium (Coutances?)
Re: Le patrimoine disparait.
Boujou.
Voila le pourquoi de la destruction de ce cloître... et ce que l'on va mettre à la place:
http://www.eiffage-immobilier.fr/Eiffage/logements/824-vente-Appartement-caen.html&rec=1
Voila le pourquoi de la destruction de ce cloître... et ce que l'on va mettre à la place:
http://www.eiffage-immobilier.fr/Eiffage/logements/824-vente-Appartement-caen.html&rec=1
Re: Le patrimoine disparait.
Lamentable. Architecture minable. Il y avait un super projet à faire avec un petit parc et une croix au sol symbolique, par exemple en grès rouge...tiens il leur faudrait une bonne guerre
Re: Le patrimoine disparait.
Boujou.
L'indignation est vive après la destruction du cloître de l'ancien lycée Jeanne-d'Arc, lundi 5juillet.
Après la colère des riverains, c'est au tour des politiques de s'élever
contre cette démolition. Dans un communiqué, Luc Duncombe, conseiller
général de Caen-ouest, dit toute sa « tristesse » et sa « consternation » de voir « un lieu de mémoire finir sous les dents d'un bulldozer. » Une destruction qui intervient pour permettre la construction de 300 nouveaux logements sur le site.
Chose que ne tolère pas Luc Duncombe: « On livre notre ville à l'hôtel de la production quantitative de logements et on porte atteinte à son image », déplore-t-il. Et le conseiller général d'ajouter: « Philippe
Duron et Xavier Le Coutour ont bien été les signataires d'un permis de
construire et d'un permis de démolir. Ils ne pourront éternellement se
protéger derrière des arguments juridiques. »
Ouest-France
L'indignation est vive après la destruction du cloître de l'ancien lycée Jeanne-d'Arc, lundi 5juillet.
Après la colère des riverains, c'est au tour des politiques de s'élever
contre cette démolition. Dans un communiqué, Luc Duncombe, conseiller
général de Caen-ouest, dit toute sa « tristesse » et sa « consternation » de voir « un lieu de mémoire finir sous les dents d'un bulldozer. » Une destruction qui intervient pour permettre la construction de 300 nouveaux logements sur le site.
Chose que ne tolère pas Luc Duncombe: « On livre notre ville à l'hôtel de la production quantitative de logements et on porte atteinte à son image », déplore-t-il. Et le conseiller général d'ajouter: « Philippe
Duron et Xavier Le Coutour ont bien été les signataires d'un permis de
construire et d'un permis de démolir. Ils ne pourront éternellement se
protéger derrière des arguments juridiques. »
Ouest-France
Re: Le patrimoine disparait.
Nullité profonde!!!!!!!!!!!!!! Il y a toujours une solution intelligente sauf pour ceux qui ont pour vocation d'être cons!!!
Caen à nouveau bombardée
Le cloître et l'hospice du bon sauveur avait été épargnés lors des bombardements de la seconde guerre mondiale, notamment grâce à une croix rouge faite avec le sang des morts et des blessés. En outre c'était un lieu préservé du centre ville avec un parc et une architecture, certes religieuse et du XIX eme (mais pas moche). Rien n'empêchait de garder une grande partie de ce lieu de mémoire et d'intégrer l'ensemble immobilier prévu...Mais non le massacre a eu lieu. Faisons du passé table rase comme à Lisieux, comme pour notre langue et notre culture orale en général.
Point n'est besoin d'être croyant pour vouloir conservé ce lieu symbolique du martyr normand!!!!!
Video sur Daily Motion!!!!!
Point n'est besoin d'être croyant pour vouloir conservé ce lieu symbolique du martyr normand!!!!!
Video sur Daily Motion!!!!!
Re: Le patrimoine disparait.
Pour moi que ça soit ça ou Les Bouddhas de Bâmiyân , on assiste au même terrorisme.
Re: Le patrimoine disparait.
ben oui mais malheureusement les cons sont nombreux
carente50- Messages : 1128
Date d'inscription : 06/09/2008
Age : 74
Re: Le patrimoine disparait.
Boujou.
Qui sauvera l'Abbaye Blanche ?
En vente depuis deux ans, le monastère cistercien de Mortain verra ses derniers occupants quitter les lieux en 2011.
Au cours du premier semestre 2011, la communauté des Béatitudes s'apprête à quitter définitivement l'Abbaye Blanche de Mortain où elle est installée depuis 1984. Cette décision, prise par les instances nationales de cette association catholique fondée en 1973, s'inscrit dans une 'réorganisation structurelle et interne de la communauté. 'Nos supérieurs ont décidé de regrouper certaines maisons et d'en fermer d'autres, explique soeur Marie-Anne, responsable de la maison de Mortain et de ses 12 membres.
Si l'abbaye, propriété des Pères du Saint-Esprit depuis 1927, est en vente depuis 2008 pour un montant approchant les trois millions d'euros, le départ prochain des Béatitudes signe la disparition de toute présence et de tout entretien sur cette propriété de 5 hectares, dont une partie date du XIIe siècle.
300 fenêtres !
Abimé par le temps et son inoccupation depuis le transfert en 2002 de la communauté du site historique à l'ancien moulin voisin, le Petit Séminaire, vaste bâtisse érigée au milieu du XIXe siècle à l'est du site, est dans un piteux état. Les nombreux squats n'arrangent en rien la situation de cet imposant navire en équerre, haut de quatre étages et fort de 300 fenêtres. Ce départ hypothèque aussi les expositions culturelles de l'atelier Saint-Bernard, réalisées depuis quinze ans par le frère Didier Benesteau et réputées au-delà des frontières régionales. Mais que faire de tels bâtiments ? Si l'abbatiale, les celliers, la salle capitulaire et le cloître longeant la nef, classés monuments historiques depuis 1920, méritent d'être conservés pour leur intérêt historique et patrimonial, la question se pose pour le Petit Séminaire.
Mal isolé, inchauffable, étroit et ne répondant plus aux normes actuelles d'accessibilité et de sécurité, cet ensemble immobilier a-t'il réellement un avenir lorsque l'on sait que sa restauration est estimée à 14 millions d'euros ? Une société spécialisée dans la gestion d'établissements pour personnes âgées avait, un temps, montré son intérêt pour l'Abbaye Blanche avec l'idée de démolir le Petit Séminaire, mais celle-ci n'a finalement pas donné suite.
Persuadé qu'une acquisition par un privé est de moins en moins probable, le frère Didier Benesteau jette désormais son dévolu dans ce qu'il croit être la seule et unique solution à cette impasse immobilière : “les pouvoirs publics”. Le religieux multiplie les contacts pour tenter de fédérer les élus et les habitants du Mortainais. Le sous-préfet d'Avranches et le député Guénhaël Huet ont été approchés par le frère Didier qui a lancé, en parallèle, une pétition. “Avec le départ des Béatitudes, c'est un pan de l'histoire du Mortainais qui pourrait s'arrêter”, souligne-t-il. “Il est invraisemblable d'abandonner ce lieu”. S'il a décidé d'en faire “un axe prioritaire”, le conseiller général du canton de Mortain, Serge Deslandes, a une très faible marge de manoeuvre. “Notre collectivité n'a pas les moyens de porter seule ce projet”, répète-t-il, évoquant l’idée
“d'un pôle d'excellence rurale dédié à la culture”. Mais l'État est-il prêt à mettre la main au portefeuille ? De son côté, le conseil général de la Manche, qui serre les vis de sa politique culturelle, ne compte pas dégager un centime pour ce site. D'où viendra le secours pour ce joyau du sud-Manche ?
Antoine Pasquier. La Manche Libre.
Qui sauvera l'Abbaye Blanche ?
En vente depuis deux ans, le monastère cistercien de Mortain verra ses derniers occupants quitter les lieux en 2011.
Au cours du premier semestre 2011, la communauté des Béatitudes s'apprête à quitter définitivement l'Abbaye Blanche de Mortain où elle est installée depuis 1984. Cette décision, prise par les instances nationales de cette association catholique fondée en 1973, s'inscrit dans une 'réorganisation structurelle et interne de la communauté. 'Nos supérieurs ont décidé de regrouper certaines maisons et d'en fermer d'autres, explique soeur Marie-Anne, responsable de la maison de Mortain et de ses 12 membres.
Si l'abbaye, propriété des Pères du Saint-Esprit depuis 1927, est en vente depuis 2008 pour un montant approchant les trois millions d'euros, le départ prochain des Béatitudes signe la disparition de toute présence et de tout entretien sur cette propriété de 5 hectares, dont une partie date du XIIe siècle.
300 fenêtres !
Abimé par le temps et son inoccupation depuis le transfert en 2002 de la communauté du site historique à l'ancien moulin voisin, le Petit Séminaire, vaste bâtisse érigée au milieu du XIXe siècle à l'est du site, est dans un piteux état. Les nombreux squats n'arrangent en rien la situation de cet imposant navire en équerre, haut de quatre étages et fort de 300 fenêtres. Ce départ hypothèque aussi les expositions culturelles de l'atelier Saint-Bernard, réalisées depuis quinze ans par le frère Didier Benesteau et réputées au-delà des frontières régionales. Mais que faire de tels bâtiments ? Si l'abbatiale, les celliers, la salle capitulaire et le cloître longeant la nef, classés monuments historiques depuis 1920, méritent d'être conservés pour leur intérêt historique et patrimonial, la question se pose pour le Petit Séminaire.
Mal isolé, inchauffable, étroit et ne répondant plus aux normes actuelles d'accessibilité et de sécurité, cet ensemble immobilier a-t'il réellement un avenir lorsque l'on sait que sa restauration est estimée à 14 millions d'euros ? Une société spécialisée dans la gestion d'établissements pour personnes âgées avait, un temps, montré son intérêt pour l'Abbaye Blanche avec l'idée de démolir le Petit Séminaire, mais celle-ci n'a finalement pas donné suite.
Persuadé qu'une acquisition par un privé est de moins en moins probable, le frère Didier Benesteau jette désormais son dévolu dans ce qu'il croit être la seule et unique solution à cette impasse immobilière : “les pouvoirs publics”. Le religieux multiplie les contacts pour tenter de fédérer les élus et les habitants du Mortainais. Le sous-préfet d'Avranches et le député Guénhaël Huet ont été approchés par le frère Didier qui a lancé, en parallèle, une pétition. “Avec le départ des Béatitudes, c'est un pan de l'histoire du Mortainais qui pourrait s'arrêter”, souligne-t-il. “Il est invraisemblable d'abandonner ce lieu”. S'il a décidé d'en faire “un axe prioritaire”, le conseiller général du canton de Mortain, Serge Deslandes, a une très faible marge de manoeuvre. “Notre collectivité n'a pas les moyens de porter seule ce projet”, répète-t-il, évoquant l’idée
“d'un pôle d'excellence rurale dédié à la culture”. Mais l'État est-il prêt à mettre la main au portefeuille ? De son côté, le conseil général de la Manche, qui serre les vis de sa politique culturelle, ne compte pas dégager un centime pour ce site. D'où viendra le secours pour ce joyau du sud-Manche ?
Antoine Pasquier. La Manche Libre.
Re: Le patrimoine disparait.
beau terrain devant pour faire un centre d'entrainement aux jeux et sports normands ainsi qu'aux reconstitutions historiques
Re: Le patrimoine disparait.
Et y a de quoi pour le couchage et les réunions d'entrainements... et pour mettre un cierge.
Re: Le patrimoine disparait.
a ce malheur tu peux rajouter la Gabelle de Bernay ,ils savent pas quoi en faire
je crains le pire
je crains le pire
carente50- Messages : 1128
Date d'inscription : 06/09/2008
Age : 74
Re: Le patrimoine disparait.
des pipes je sais pas mais un musée de la Normandie alors la oui et je veux bien faire le conservateur bénevol mais logé
carente50- Messages : 1128
Date d'inscription : 06/09/2008
Age : 74
Re: Le patrimoine disparait.
Boujou.
Ce jeudi (16 décembre) au tribunal de Coutances, l’abbaye de Blanchelande sera mise aux enchères au prix de 290 000 €. Fondée en 1154 par le baron de La Haye-du-Puits, elle fut un site religieux important au Moyen-Âge, dissoute à la Révolution, occupée par des sœurs pendant un siècle, puis rachetée par plusieurs propriétaires anglais. Le dernier en date voulait en faire une résidence de haut standing, sans réussite. Puis il l’a mise en vente. Faute d’acheteur, elle sera donc mise en vente par la banque qui avait consenti le prêt au propriétaire.
Ouest France.
Ce jeudi (16 décembre) au tribunal de Coutances, l’abbaye de Blanchelande sera mise aux enchères au prix de 290 000 €. Fondée en 1154 par le baron de La Haye-du-Puits, elle fut un site religieux important au Moyen-Âge, dissoute à la Révolution, occupée par des sœurs pendant un siècle, puis rachetée par plusieurs propriétaires anglais. Le dernier en date voulait en faire une résidence de haut standing, sans réussite. Puis il l’a mise en vente. Faute d’acheteur, elle sera donc mise en vente par la banque qui avait consenti le prêt au propriétaire.
Ouest France.
Re: Le patrimoine disparait.
eun drôlu par exemple (cela viendrait de Troll????).
eun révenaunt.
eun racachi peut se dire.
eun révenaunt.
eun racachi peut se dire.
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