La chaîne locale Cityzen TV
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La chaîne locale Cityzen TV
Boujou.
" La chaîne hérouvillaise passe la vitesse supérieure. Elle couvrira une zone d'un million d'habitants dans le Calvados, l'Orne et une partie de la Manche.
Hérouville, l'agglomération caennaise et maintenant toute la Basse-Normandie : la petite chaîne locale Cityzen TV n'en finit plus de monter. Au moins en d'audience. Elle a raflé le 22 juillet, l'appel à candidat lancé par le Conseil supérieur de l'audiovisuel et obtenu un canal de télévision numérique terrestre diffusé à partir du réémetteur du Mont-Pinçon. Près d'un million de téléspectateurs lui tend les bras dans la région, à l'exception du Cotentin.
C'est le deuxième succès de la chaîne, déjà passée en septembre d'un public potentiel de 25 000 à 380 000 personnes en obtenant le droit d'émettre en TNT à partir d'Hérouville-Saint-Clair. Comment la télé locale Cityzen TV va-t-elle gérer cet agrandissement de sa zone de diffusion ? « Caen est la capitale régionale, nous devons rester précis sur la ville et l'agglo, soutient Ludovic Roussel, son directeur. Mais on va essayer de s'inscrire sur les événements régionaux. Comme la Solitaire Afflelou. »
Autre piste : passer par des équipes basées à Saint-Lô ou Alençon. « On va sous-traiter à des boîtes de prestation ou de production », détaille Ludovic Roussel. Plus tard, Cityzen TV pourrait ouvrir ce que le directeur appelle « des micro-antennes. Tout en gardant les locaux à Hérouville, on pourrait s'appuyer sur des équipes de pigistes ou de salariés qui nous enverraient leurs sujets par Internet. »
Pas question d'agrandir l'équipe pour l'instant. La chaîne doit commencer par compléter un effectif saigné par des départs. « Beaucoup de l'ancienne équipe ont souhaité vaquer à d'autres occupations. Il faut retrouver des gens compétents. » Pas simple. D'autant que la chaîne locale, désormais propriété du Groupe Hersant médias, intègre une stratégie plus large. Ce que critique le candidat malheureux de cet appel à candidat, Normandie TV, amer. « Une nouvelle fois, le choix s'est porté sur une chaîne éditée par un groupe audiovisuel ayant peu de racines locales », dénonce son patron, l'Ornais William de Stoppeleire.
Pas complètement faux. La candidature a d'ailleurs été présentée avec le soutien du concurrent, Demain TV, sous le nom, non pas de Cityzen TV, mais sous celui de Cap Caen, à l'image des autres chaînes du groupe. Cap Champagne-Ardenne a, par exemple, reçu les faveurs du CSA en même temps. Ludovic Roussel répond « proximité. On ne peut pas être plus local. Un moment donné, il faut laisser la place à une chaîne professionnelle, bonne vitrine de la région. » Quant aux négociations avec Numéricable, elles n'ont pour l'instant pas abouti. Mais l'affaire pourrait être réglée en septembre, selon le directeur."
Josué JEAN-BART.
Ouest-France
" La chaîne hérouvillaise passe la vitesse supérieure. Elle couvrira une zone d'un million d'habitants dans le Calvados, l'Orne et une partie de la Manche.
Hérouville, l'agglomération caennaise et maintenant toute la Basse-Normandie : la petite chaîne locale Cityzen TV n'en finit plus de monter. Au moins en d'audience. Elle a raflé le 22 juillet, l'appel à candidat lancé par le Conseil supérieur de l'audiovisuel et obtenu un canal de télévision numérique terrestre diffusé à partir du réémetteur du Mont-Pinçon. Près d'un million de téléspectateurs lui tend les bras dans la région, à l'exception du Cotentin.
C'est le deuxième succès de la chaîne, déjà passée en septembre d'un public potentiel de 25 000 à 380 000 personnes en obtenant le droit d'émettre en TNT à partir d'Hérouville-Saint-Clair. Comment la télé locale Cityzen TV va-t-elle gérer cet agrandissement de sa zone de diffusion ? « Caen est la capitale régionale, nous devons rester précis sur la ville et l'agglo, soutient Ludovic Roussel, son directeur. Mais on va essayer de s'inscrire sur les événements régionaux. Comme la Solitaire Afflelou. »
Autre piste : passer par des équipes basées à Saint-Lô ou Alençon. « On va sous-traiter à des boîtes de prestation ou de production », détaille Ludovic Roussel. Plus tard, Cityzen TV pourrait ouvrir ce que le directeur appelle « des micro-antennes. Tout en gardant les locaux à Hérouville, on pourrait s'appuyer sur des équipes de pigistes ou de salariés qui nous enverraient leurs sujets par Internet. »
Pas question d'agrandir l'équipe pour l'instant. La chaîne doit commencer par compléter un effectif saigné par des départs. « Beaucoup de l'ancienne équipe ont souhaité vaquer à d'autres occupations. Il faut retrouver des gens compétents. » Pas simple. D'autant que la chaîne locale, désormais propriété du Groupe Hersant médias, intègre une stratégie plus large. Ce que critique le candidat malheureux de cet appel à candidat, Normandie TV, amer. « Une nouvelle fois, le choix s'est porté sur une chaîne éditée par un groupe audiovisuel ayant peu de racines locales », dénonce son patron, l'Ornais William de Stoppeleire.
Pas complètement faux. La candidature a d'ailleurs été présentée avec le soutien du concurrent, Demain TV, sous le nom, non pas de Cityzen TV, mais sous celui de Cap Caen, à l'image des autres chaînes du groupe. Cap Champagne-Ardenne a, par exemple, reçu les faveurs du CSA en même temps. Ludovic Roussel répond « proximité. On ne peut pas être plus local. Un moment donné, il faut laisser la place à une chaîne professionnelle, bonne vitrine de la région. » Quant aux négociations avec Numéricable, elles n'ont pour l'instant pas abouti. Mais l'affaire pourrait être réglée en septembre, selon le directeur."
Josué JEAN-BART.
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