Gardarem la Tèrra (c'est valable itou pour les Normands)
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Gardarem la Tèrra (c'est valable itou pour les Normands)
Parce que tu as signé la pétition proposée par Gardarem la Tèrra pour que l'on entende et que l'on lise de l'occitan et pas seulement du français dans les transports en commun relevant des autorités organisatrices des transports dans tous les pays occitans, nous nous permettons de t'adresser ce courriel pour expliquer les objectifs et les modalités de la présence de notre Federacion Generala avec ses comitats de país à cette manif qui participe (pour l'ensemble de l'espace linguistique occitan) à l'expression des revendications pour la reconnaissance des langues vivantes historiques de la République autres que le français.
Après Carcassona 2005, Besièrs 2007, Carcassona 2009, Gardarem la Tèrra sera activement présent à Tolosa 2012, après avoir un peu hésité devant le renouvellement d'une plate forme revendicative qui ne prend pas explicitement en considération la nécessité de changer la constitution pour surmonter le blocage juridique que le Conseil Constitutionnel opposera à toute simple disposition législative pour ratifier la "charte européenne des langues"régionales" ou minoritaires" (seulement signée par les représentants de la République française, qui plus est avec des engagements insuffisants, et donc non en vigueur) ou pour permettre aux citoyens de revendiquer de l'Etat et des collectivités publiques la mise en oeuvre de véritables droits pour connaître, apprendre et employer publiquement les
langues historiques vivantes que l''Etat français écrase depuis des siècles alors que l'imprégnation par ces langues de leurs aires géographiques est attestée notamment par la toponymie.
Il est maintenant avéré (voir le commentaire du conseil constitutionnel lui-même) que l'art. 75-1 de la constitution est une perpétuation de la diglossie discriminatoire, il n'est pas possible de développer une offre généralisée dans l'enseignement (avec initiation obligatoire dès la petite enfance) et une présence généralisée dans la vie publique impliquant signalétique écrite et parlée bilingue dans les lieux et services publics (par exemple et notamment transports en commun) sans que la constitution ouvre la voie à une obligation juridique pour l'Etat et les collectivités publiques de rendre ces langues de la République autres que le français accessibles à tous les habitants des espaces géographiques concernés dans le sens de leur co-officialisation à côté du français, langue commune mais non unique.
La banderole de la Federacion Generala Gardarem la Tèrra et les mini tracts (1/4 de page recto) tirés à 2 000 exemplaires affirmeront clairement que nous ne nous en tenons pas au socle minimal commun des organisateurs, d'autant que Gardarem la Tèrra intègre son action pour la glossodiversité dans une stratégie tracée par son manifeste fondateur afin de faire face aux enjeux sociaux, économiques, écologiques et culturels qu'impliquent la reconnaissance et la promotion partout sur la planète des droits fondamentaux individuels et collectifs de tous les êtres humains, en rupture avec la soumission à la logique du libéralisme financier qui perpétue l'exploitation des travailleurs au profit des détenteurs de captiaux et des égoïsmes des puissances stato-nationales qui entretiennent le mythe de pseudos souvrainetés nationales au détriment d'une véritable souveraineté populaire qui s'exercerait enfin des pays ruraux et des quartiers urbains jusqu'aux dimensions européennes et internationales dans le cadre d'un vrai fédéralisme démocratique conjuguant émancipation et solidarité.
Pour celles et ceux qui viennent à Toulouse, rendez-vous au fil de vos arrivées au stand de Macarel au vilatge occitan avant de nous regrouper derrière notre banderole avec les Goulamas dans le cortège démarrant à 14 h...
A lèu lèu,
Joan-Loís
Gardarem la Tèrra, Païses del Grand Besierés e Federacion
4, carrièra Paul Valéry, 34500 Besièrs
tel. 04 67 31 04 55
corrièl glt.pgbesieres@gmail.com
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Après Carcassona 2005, Besièrs 2007, Carcassona 2009, Gardarem la Tèrra sera activement présent à Tolosa 2012, après avoir un peu hésité devant le renouvellement d'une plate forme revendicative qui ne prend pas explicitement en considération la nécessité de changer la constitution pour surmonter le blocage juridique que le Conseil Constitutionnel opposera à toute simple disposition législative pour ratifier la "charte européenne des langues"régionales" ou minoritaires" (seulement signée par les représentants de la République française, qui plus est avec des engagements insuffisants, et donc non en vigueur) ou pour permettre aux citoyens de revendiquer de l'Etat et des collectivités publiques la mise en oeuvre de véritables droits pour connaître, apprendre et employer publiquement les
langues historiques vivantes que l''Etat français écrase depuis des siècles alors que l'imprégnation par ces langues de leurs aires géographiques est attestée notamment par la toponymie.
Il est maintenant avéré (voir le commentaire du conseil constitutionnel lui-même) que l'art. 75-1 de la constitution est une perpétuation de la diglossie discriminatoire, il n'est pas possible de développer une offre généralisée dans l'enseignement (avec initiation obligatoire dès la petite enfance) et une présence généralisée dans la vie publique impliquant signalétique écrite et parlée bilingue dans les lieux et services publics (par exemple et notamment transports en commun) sans que la constitution ouvre la voie à une obligation juridique pour l'Etat et les collectivités publiques de rendre ces langues de la République autres que le français accessibles à tous les habitants des espaces géographiques concernés dans le sens de leur co-officialisation à côté du français, langue commune mais non unique.
La banderole de la Federacion Generala Gardarem la Tèrra et les mini tracts (1/4 de page recto) tirés à 2 000 exemplaires affirmeront clairement que nous ne nous en tenons pas au socle minimal commun des organisateurs, d'autant que Gardarem la Tèrra intègre son action pour la glossodiversité dans une stratégie tracée par son manifeste fondateur afin de faire face aux enjeux sociaux, économiques, écologiques et culturels qu'impliquent la reconnaissance et la promotion partout sur la planète des droits fondamentaux individuels et collectifs de tous les êtres humains, en rupture avec la soumission à la logique du libéralisme financier qui perpétue l'exploitation des travailleurs au profit des détenteurs de captiaux et des égoïsmes des puissances stato-nationales qui entretiennent le mythe de pseudos souvrainetés nationales au détriment d'une véritable souveraineté populaire qui s'exercerait enfin des pays ruraux et des quartiers urbains jusqu'aux dimensions européennes et internationales dans le cadre d'un vrai fédéralisme démocratique conjuguant émancipation et solidarité.
Pour celles et ceux qui viennent à Toulouse, rendez-vous au fil de vos arrivées au stand de Macarel au vilatge occitan avant de nous regrouper derrière notre banderole avec les Goulamas dans le cortège démarrant à 14 h...
A lèu lèu,
Joan-Loís
Gardarem la Tèrra, Païses del Grand Besierés e Federacion
4, carrièra Paul Valéry, 34500 Besièrs
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