Du nouveau sur Guillaume au musée de Normandie.
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Du nouveau sur Guillaume au musée de Normandie.
Boujou.
" Une exposition crée un mouvement de curiosité et peut susciter de nouvelles découvertes. C'est le cas avec ce portrait inédit de Guillaume le Conquérant.
Quelque 16 000 visiteurs sont venus contempler la série de portraits du Conquérant au cours de l'été 2007. « Une exposition suscite souvent de nouveaux renseignements qui arrivent, forcément, par la suite, explique Jean-Yves Marin, conservateur en chef du musée de Normandie, et c'est le cas pour celle-là. Un aristocrate normand m'a signalé l'existence d'un portrait chez un de ses amis. Une dame m'a écrit qu'elle avait un portrait de Guillaume chez elle. »
C'est ainsi qu'une exposition-dossier présente des acquisitions récentes et un prêt, ce portrait, considéré comme perdu, de Guillaume. Un grand tableau, en cours de restauration, représente Guillaume Cliton, fils de Robert Courteheuse, et éphémère quatorzième comte de Flandre ; une statuette en bronze, venant de Suède, typique des figurations du XIXe siècle, propose un Guillaume en guerrier médiéval de convention. Une pièce rare enfin, en provenance des États-Unis : une maquette du Mora, vaisseau de Guillaume lors de l'expédition de 1066 où l'imaginaire le dispute à une lecture attentive de la Tapisserie de Bayeux. « Elle est en ivoire, explique Jean-Marie Levesque, et pour la faire sortir des États-Unis, il a fallu prouver qu'elle était antérieure à la législation de protection de la faune sauvage ! »
L'élément majeur de cette petite exposition est ce portrait de Guillaume, représenté en roi guerrier du XVIe siècle. Il est le chaînon manquant dans la série qui a commencé avec un portrait, perdu, réalisé en 1522 lors de l'exhumation du corps, « probablement en vue d'une canonisation, puisqu'un cardinal s'était déplacé de Rome », et qui a été repris par le tableau de 1708 figurant dans la sacristie de Saint-Étienne. « Ce rare portrait, qu'on croyait perdu, est à la rencontre de deux traditions, normande et anglaise. » Bien sûr, le vrai visage de Guillaume nous restera toujours inconnu, mais ce tableau complète la série des représentations d'un personnage réel devenu un mythe."
Musée de Normandie, tous les jours, depuis le 20 septembre et jusqu'au 31 décembre. Entrée gratuite.
Ouest-France
Guillaume le Conquérant : un chaînon manquant dans les représentations du duc de Normandie et roi d'Angleterre. Ici, une huile sur toile d'un anonyme anglais d'après une oeuvre datant probablement du XVIIe siècle.
" Une exposition crée un mouvement de curiosité et peut susciter de nouvelles découvertes. C'est le cas avec ce portrait inédit de Guillaume le Conquérant.
Quelque 16 000 visiteurs sont venus contempler la série de portraits du Conquérant au cours de l'été 2007. « Une exposition suscite souvent de nouveaux renseignements qui arrivent, forcément, par la suite, explique Jean-Yves Marin, conservateur en chef du musée de Normandie, et c'est le cas pour celle-là. Un aristocrate normand m'a signalé l'existence d'un portrait chez un de ses amis. Une dame m'a écrit qu'elle avait un portrait de Guillaume chez elle. »
C'est ainsi qu'une exposition-dossier présente des acquisitions récentes et un prêt, ce portrait, considéré comme perdu, de Guillaume. Un grand tableau, en cours de restauration, représente Guillaume Cliton, fils de Robert Courteheuse, et éphémère quatorzième comte de Flandre ; une statuette en bronze, venant de Suède, typique des figurations du XIXe siècle, propose un Guillaume en guerrier médiéval de convention. Une pièce rare enfin, en provenance des États-Unis : une maquette du Mora, vaisseau de Guillaume lors de l'expédition de 1066 où l'imaginaire le dispute à une lecture attentive de la Tapisserie de Bayeux. « Elle est en ivoire, explique Jean-Marie Levesque, et pour la faire sortir des États-Unis, il a fallu prouver qu'elle était antérieure à la législation de protection de la faune sauvage ! »
L'élément majeur de cette petite exposition est ce portrait de Guillaume, représenté en roi guerrier du XVIe siècle. Il est le chaînon manquant dans la série qui a commencé avec un portrait, perdu, réalisé en 1522 lors de l'exhumation du corps, « probablement en vue d'une canonisation, puisqu'un cardinal s'était déplacé de Rome », et qui a été repris par le tableau de 1708 figurant dans la sacristie de Saint-Étienne. « Ce rare portrait, qu'on croyait perdu, est à la rencontre de deux traditions, normande et anglaise. » Bien sûr, le vrai visage de Guillaume nous restera toujours inconnu, mais ce tableau complète la série des représentations d'un personnage réel devenu un mythe."
Musée de Normandie, tous les jours, depuis le 20 septembre et jusqu'au 31 décembre. Entrée gratuite.
Ouest-France
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