Cherbourg. Activité portuaire 2008-2011.

[LORD]

Boujou.

" Malgré une activité 2008 plutôt négative, la Chambre de commerce et d'industrie Cherbourg-Cotentin trouve des raisons d'espérer : dans les croisières, le charbon et le prix du poisson.
La « SAS port de Cherbourg ». C'est fait, les statuts ont été déposés : le port est géré par une SAS (Société par actions simplifés) constituée par la CCI Cherbourg-Cotentin et Louis Dreyfus armateurs. Elle emploie 87 personnes.

2008, l'année des « moins ». Moins 5,8 % pour le trafic transmanche avec 721 731 passagers. Moins 3 % pour le fret transmanche avec 90 627 unités fret. Moins 7,77 % du volume des marchandises embarquées et débarquées. En cause, la hausse du carburant, la chute de la livre britannique par rapport à l'euro, ou encore le blocus du port lors du mouvement des pêcheurs. « Situation constatée dans l'ensemble des ports transmanches, souligne Didier Aumont, responsable de la SAS port de Cherbourg. Et Cherbourg a plutôt mieux résisté. »

Mais quelques « plus » quand même. Le transport de ferraille est le seul à augmenter de plus de 30 %. Hausse également du fret et du trafic passagers vers l'Irlande. Et activité soutenue de l'élévateur à bateaux, avec 222 jours d'occupation de la zone de maintenance. Enfin, grosse satisfaction de la CCI : elle tient son record au chapitre des croisières. En 2008, 17 compagnies ont organisé 28 escales à Cherbourg et débarqué 62 445 passagers. « Le résultat des efforts du club croisière, animé par la CCI et la Ville », a salué hier le président lors de la présentation des bilans. Cette année, 22 escales sont déjà annoncées, avec un potentiel de 92 000 passagers.

Diversifier avec le terminal charbonnier. L'activité pourrait démarrer en octobre prochain, compte tenu des travaux à réaliser et des autorisations à obtenir. Mais la commercialisation a déjà débuté : 8 navires pourraient déjà traiter 650 000 tonnes en 2009. « Ce secteur du transport de charbon demeure préservé dans la crise actuelle », reconnaît Didier Aumont. Jean-Claude Camus plaide pour la transparence dans ce dossier, « afin que tous les acteurs y adhèrent, notamment les riverains de Tourlaville ».

La criée plonge. Après un retour à l'équilibre, la criée cherbourgeoise repart à la baisse. Le tonnage vendu aux enchères est en régression de 17 %, même chose pour la valeur des transactions, chute toutefois amortie par la hausse du prix moyen du poisson (bar, sole et seiche en tête) : 16,85 millions d'euros soit -11,3 % par rapport à 2007. Cherbourg demeure cependant en tête du palmarès des ports de pêche bas-normand, « en valeur », souligne Marc Delahaye, responsable du centre de marée, qui emploie 42 salariés et doit se passer de faire appel aux intérimaires pour boucler son budget (qui n'a pas été communiqué hier).

Changer de pêche ? Des baisses liées à l'effet cumulé de la hausse du gazole, du nombre réduit de bateaux : il ne reste plus que 8 chalutiers hauturiers, dont 4 propriétés ou copropriétés de la Capam, la coopérative d'armement. « Des réflexions sont en cours pour s'affranchir du gazole, note Marc Delahaye, grâce à des nouveaux équipements ou l'amélioration des carburants, voire d'autres modes de pêche. »

Nathalie LECORNU-BAERT.
Ouest-France

[LORD]

Boujou.
Le port de Cherbourg accuse le coup


Le port de Cherbourg est dans le rouge. Au cours du premier semestre 2009, il enregistre un net recul en comparaison à 2008. Le trafic conventionnel s'est effondré à un peu plus de 16 000 tonnes contre 71 000 tonnes en 2008. Côté Transmanche, le trafic passager chute de 13%. Le transport des voitures baisse de 10% et celui des camions de 30%. Un mauvais bilan donc pour le port dont le budget va être amputé d'un million d'Euros, soit près de 10% du budget annuel.

[crosman]

FRance inter ce matin suite au nuage islandais = Cherbourg: peu de
sociétés de location de voiture. Hotels: Ah si ça pouvait être toujours
comme ça (affluence) en nord Cotentin (pourquoi pas haut au lieu de
Nord!?). PAs de bus entre la gare maritime et la SNCF et pas de
cherbourgeois pour aider les voyageurs à faire 1500 m avec des valises!
Pas terrible l'image.

A quand "Cher bouge" un peu!!!!!!!!!!!!!!!!

[LORD]

Oui c'est vrai que les Anglais (ou Irlandais) qui débarquent à pied du ferry sont plutôt paumés et lâchés dans la ville sans trop savoir où est la gare et sans vraiment de bus... en plus annui le pont tournant est en maintenance, alors faut traverser à la nage ou prendre le bateau navette... c'est sympa remarque d'aller faire son marché en bâté.

[crosman]

bref c'est lamentable.

[LORD]

Oui... il y a un gros manque de services tout de même.

[LORD]

Boujou.

Globalement, le port de Cherbourg aura connu une année noire en 2010. Une de plus ? Les signaux du redressement se multiplient. Exemple du transmanche.

Le trafic passagers accuse une baisse de 17,12 % avec 559 244 passagers, contre 674 799 en 2009, déjà une mauvaise année puisque le trafic était en recul de 7 % par rapport à 2008.

Le gestionnaire, la SAS port de Cherbourg, explique ce résultat : « Il est directement lié à la baisse de fréquentation des lignes vers l'Angleterre puisqu'on constate au contraire une augmentation de 26 % du trafic passagers avec l'Irlande (185 493 passagers en 2010 au lieu de 146 466). »

Difficultés :

Si Celtik Link a développé son activité passagers, grâce au Norman Voyager, Irish ferries a fait de même avec une politique dynamique de promotion des traversées au départ de Cherbourg.

Brittany Ferries a rencontré plus de difficultés, notamment pour commercialiser le service offert par le Cap Finistère. Avec trois escales par semaine, le navire a obtenu un taux très bas de remplissage du navire.

Pourtant, les navires rapides de la compagnie, le Normandie Express à destination de Portsmouth, et le Normandy Vitesse vers Poole, n'ont pas connu d'érosion. Au contraire, ils enregistrent une hausse de 4 % du nombre de passagers transportés.

Globalement, on a vu moins de passagers excursionnistes (séjour inférieur à 72 heures), qui diminuent de 28,95 %. Le nombre de voitures de tourismes baisse lui aussi de 18 %.

« L'annonce de la remise en service du Barfleur, à partir du 27 février prochain, doit favoriser un redressement de cette situation » estime la SAS. « L'allongement des périodes d'exploitation des navires rapides, de fin mars jusqu'à fin octobre, est aussi un élément important pour favoriser la croissance du trafic passagers. »

Fret transmanche :

Comme pour le trafic passagers, le port a particulièrement souffert de la nouvelle organisation des services sur l'Angleterre. Un peu plus de 29 600 poids lourds ont rejoint la Grande Bretagne au lieu de 45 500 en 2009, soit une baisse de 35 %. Au total, le trafic fret transmanche s'établit à 55 622 poids lourds soit une baisse de 20, 52 % par rapport à l'an dernier.

En revanche, on note de bons résultats vers l'Irlande, avec une augmentation de 17, 3 % du trafic, « essentiellement liée aux capacités supplémentaires dégagées par la mise en service du Norman Voyager par Celtic Link. »

La reprise du trafic des voitures neuves s'est confirmée avec l'Irlande : 19 841 voitures neuves ont été embarquées sur le Norman Voyager pour seulement 3 070 voitures en 2009.

On note que ces voitures proviennent en majorité du Havre et sont acheminées par la route. Mais trois escales de navires rouliers de la compagnie Hoegh ont aussi permis d'importer 1 050 voitures depuis l'Espagne.

Ouest-France

[LORD]

Boujou.

Ce samedi 15 octobre le Queen Mary 2 effectue sa dernière escale à Cherbourg avant de mettre définitivement le cap sur Le Havre.

Il y avait du monde ce samedi 15 octobre au matin dans les rues de Cherbourg. Le beau temps était de la partie mais surtout les 2500 passagers du Queen Mary 2 venus, une dernière fois, visiter la ville portuaire du Cotentin.

Il s'agit en effet de la dernière escale du Queen Mary 2 à Cherbourg qui désormais mettra le cap sur le Havre. Il en sera de même pour tous les paquebots de la Cunard. La célèbre compagnie de croisière britannique quitte Cherbourg car elle n'y a jamais embarqué suffisament de monde, une centaine de personnes à chaque escale alors qu'elle espère pouvoir faire entre 5 et 10 fois plus au départ du Havre.

La nouvelle de se retrait de Cherbourg a fait l'objet d'une douche froide sur le port qui enchaine, en cette rentrée une série de très mauvaises nouvelles.

La Manche Libre.

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